Penny Hardaway Vs Derrick Rose

Duel de génération compare une star actuelle avec son alter-ego du passé. Aujourd'hui, on s'attaque à deux légendes brisées par les blessures. Sylvain défendra Penny Hardaway contre David et Derrick Rose.

A force de passer les plus grands noms de la ligue dans cette chronique, il fallait bien qu'on s'arrête sur Derrick Rose. Le Knick est tout de même l'un des derniers MVP et on se demande toujours à quel point il aurait encore pu progresser sans ses blessures... un peu comme Penny Hardaway en son temps qui nous a laissé un goût amer après sa carrière tant on espérait plus. Aujourd'hui, nous confrontons les deux meneurs aux jambes fragiles ; Dans le coin bleu, Penny Hardaway défendu par Sylvain, en face dans le coin rouge, Derrick Rose défendu par David !

 

 

David :  Derrick Rose brillait déjà en High School quand il a remporté ses deux championnats d'Etat. Il arrive donc en NCAA avec une belle réputation chez les Tigers de Memphis où il joue pour John Calipari. Rose et les Tigers accèdent au Final Four NCAA en 2008 mais s'inclinent face à l'équipe du Kansas.

Rose se présente alors à la draft 2008 après seulement une année passée en NCAA. Les Bulls hésitent avec Michael Beasley mais c'est bien Rose qu'ils sélectionnent avec leur first pick. A Chicago, Derrick s'impose très vite comme le Boss. Dans cette équipe à la traîne depuis quelques saisons et qui pleure toujours le départ de Michael Jordan 10 ans plus tôt, Rose symbolise le renouveau, ça fait longtemps qu'on attendait une star dans la Windy City. La jeune recrue effectue une saison tonitruante, les fans l'appellent His Quickness, il remporte le Skill Challenge et signe une saison à 16.8pts, 6.3pds et 3.9rbds. Il envoie les Bulls en Playoffs où ils s'inclineront en 7 manches épiques contre les Celtics... mais entre temps, D-Rose aura bien entendu remporté le titre de Rookie de l'année.
Pour sa saison sophomore, Rose monte encore d'un cran. Le N°1 des Bulls montre ses talents offensifs et monte à 20pts de moyennes. Il est sélectionné au All-Star Game et termine la saison en trombe pour une nouvelle qualification en post-saison... mais LeBron James et les Cavaliers les éliminent au premier tour.

 

Pour sa troisième saison, la flamme Derrick Rose brûle au maximum. 2010-2011 est l'année de la consécration pour His Quickness. Les Bulls sont leaders de la ligue au terme de la saison régulière avec 62 victoires. Rose termine la saison avec 25pts, 7.7pds, 4.1rbds et 1ints de moyennes. Il est sacré MVP, le plus jeune de l'histoire du haut de ses 22 ans. Même Michael Jordan et Kobe Bryant l'adoubent ! Lors de cette saison, Rose réalise de grosses perfs bien entendu avec des matchs à 40pts ou a plus de 15 passes décisives. Malgré cette saison magique, le dénouement est moins beau pour les Bulls qui se hissent jusqu'en finale de Conférence mais perdent 4-1 contre le Heat... de LeBron James, encore lui.

Pour sa quatrième saison, Rose commence par accumuler les pépins physiques, sans doute à cause de son style de jeu tout en pénétration et très casse-cou. Les Bulls et Joakim Noah tiennent la baraque pendant l'absence de leur star mais le pire reste à venir. Au premier tour face à Philly, Rose se blesse encore... c'est le ligament qui est touché cette fois et la saison est finie... tout comme ses espoirs d'aller aux Jeux Olympiques de Londres. Derrick passe l'année en rééducation, cette saison blanche un an après avoir été MVP ralentit considérablement sa progression, Rose tente un retour en 2013-2014 mais... Après 10 matchs seulement, il se blesse à nouveau au genou et met fin à sa saison.

La saison 2014-2015 commence bien pour Rose qui montre de belles choses face à Kyrie Irving notamment. Par moment, on pense qu'il est revenu à son meilleur niveau, surtout à la mi-saison lorsqu'il affiche 26pts de moyennes. Mais les Bulls annoncent bientôt que Rose devra encore se faire opérer au genou et ne jouera plus cette année-là... encore une fois.
Pendant la convalescence de Rose, Jimmy Butler progresse énormément et devient le nouveau leader de l'équipe. la baisse de puissance de Rose et ses incompatibilités avec Butler pousseront les Bulls à échanger le meneur pour l'envoyer à New York. Cette saison, pour sa première année en tant que Knick, Rose enregistre 17.6pts, 4.4pds et 3.9rbds de moyennes, plutôt bon pour un revenant ! Reste à savoir si les blessures lui laisseront désormais continuer à montrer ses talents. 

 

 

Sylvain : Sa jeunesse, Anfernee la passe près de sa grand-mère, Louise. Ses parents frivoles laissent le soin de son éducation à Grand'Ma qui trouve l'enfant tellement trognon qu'elle le dénomme Pretty. L'accent de son Tennessee natal faisait le reste, le surnom devient vite Penny. La légende peut alors commencer. Le jeune prodige fait d'abord le bonheur de Treadwell High School, le lycée du coin. Lors de son année senior, il présente une ligne de stats à peine croyable : 36.6 points, 10.1 rebonds, 6.2 passes, 4 interceptions et 2.8 blocks. Même à cet échelon, la polyvalence de Penny n'est pas monnaie courante. Le hic, c'est que son niveau scolaire ne suit pas et lui ferme l'entrée des grandes universités. Seul la petite fac de Memphis lui offre une bourse. Anfernee met les bouchées doubles à l'école et intègre l'équipe des Tigers. A lui seul, il place cette modeste université sur l'échiquier NCAA et échoue aux portes du Final Four en 1992. L'année suivante, Penny score plus de 22 points en moyenne et réalise ses premiers triple double. C'est sûr, il est NBA ready !

 

Titulaire du 1er choix pour la seconde année consécutive, le Magic choisit Chris Webber. Les Mavericks tentent un improbable pari en seconde position avec Shawn Bradley. Les Warriors s'empressent donc de sélectionner Penny en 3ème position. Seulement Hardaway ne connaîtra jamais la Baie de San Francisco. Coup de tonnerre, Orlando échange C-Webb contre le prodige du Tennessee. Des milliers de fans floridiens hurlent leur colère, eux qui salivaient d'avance du tandem Shaquille O'Neal - Chris Webber dans la peinture. Mais, les sifflets, Penny n'en a cure. Il en a vu d'autres. Dans sa jeunesse, une balle de revolver reçue dans la cheville aurait pu mettre un terme à sa carrière avant même qu'elle commence. Cet épisode lui a forgé un moral d'acier. Dès ses débuts chez Mickey, son duo avec le Shaq fait du bruit : le pivot casse du plexi pendant que Penny casse les bouches de ceux qui l'ont hué. Car le rookie étincelle à la baguette du Magic. Orlando se qualifie pour la première fois de son histoire en playoffs... après seulement six ans d'existence.
Le jeu pratiqué par les hommes de Brian Hill est hyper séduisant. Hardaway régale par ses passes volleyées à une main et ses dunks féroces en pénétration. L'omnipotence du Shaq dans la raquette donne des espaces aux pistoleros Nick Anderson et Dennis Scott. En 1995, un vent de renouveau souffle sur la NBA et ce n'est pas Michael Jordan himself, de retour de retraite, qui stoppera la parade du Magic. Les Bulls sont balayés 4 à 2 de même que les Pacers de Reggie Miller. A 23 ans, Penny va disputer sa première finale NBA qui à n'en pas douter en appellera bien d'autres. Houston, pourtant tenant du titre, chancelle lors du Game 1. Nick Anderson a les lancers de la victoire... à quatre reprise, l'arrière rate la cible. Les Rockets arrachent la prolongation puis la victoire. Le Magic ne reverra plus le jour.
Un épisode douloureux pour Penny qui repart de plus belle la saison suivante. Le Shaq blessé, il réalise sa meilleure production au scoring (21.7 points). Dans son sillage, le Magic boucle son premier exercice à 60 victoires. Mais, en Finale de Conférence, un Jordan revanchard balaye les espoirs floridiens. L'été qui suit, O'Neal grogne et reproche à Penny de tirer la couverture à lui. Le divorce est prononcé. Shaq part signer le plus gros contrat NBA du côté de L.A. Seul maître à bord du navire, Anfernee ne se dégonfle pas et enchaîne une autre saison à plus de 20 points. En playoffs, il va même tomber les armes à la main contre le Heat. Mené 2 à 0 dans ce derby, Penny sort le grand jeu avec deux matchs de suite à plus de 40 unités. Pas assez pour venir à bout des hommes de Pat Riley.

 

L'année 98 sera le début de la galère, son genou le lâche, saison quasi blanche. L'été suivant, Hardaway fait ses adieux à la Floride pour rejoindre l'Arizona, en contrepartie d'un autre éclopé du genou, Danny Manning. Phoenix a mis la main au porte-monnaie pour s'attacher les services d'Anfernee. Avec Jason Kidd, la franchise croit détenir un duo de meneurs flamboyants qu'elle rebaptise Backcourt 2000. Le tandem ne fera illusion qu'une saison. Sans Kidd blessé pour les playoffs, Penny montre qu'il en a encore sous la semelle et élimine les Spurs, champions en titre. Avec 19 points, 7 rebonds et 6 passes sur la série, il se permet même un triple double. Ironie du sort, les Suns plieront le tour suivant face aux Lakers de Shaquille O'Neal. Le Backcourt 2000 s'arrêtera là, victime d'un nouveau bug de son genou, Hardaway repasse sur le billard (4 opérations au total pendant sa carrière) et ne joue que 4 matchs. En 2002, Stephon Marbury a beau avoir remplacé Kidd à ses côtés, Penny n'est plus que l'ombre de lui-même. Il boucle sa dernière saison à plus de 10 points en 2003.
Les Knicks tentent bien un ultime sauvetage (coucou Derrick Rose) mais Anfernee est sur les rotules. Après trois saisons d'allers retours incessants à l'infirmerie new-yorkaise et seize petits matchs sous le maillot du Heat, il raccroche définitivement ses Air Penny laissant derrière lui une symphonie inachevée.

 

Résultats : 1-1, Penny est plus collectif, Derrick est plus scoreur mais dans l'ensemble, les deux joueurs sont ultra-efficaces à la passe et à la marque. Impossible de les départager dans ce round.

 

 

David : A la manière d'Allen Iverson, Tony Parker ou Russell Westbrook, Rose est un meneur offensif dont le jeu est très dangereux pour son corps. Comme les autres meneurs cités plus tôt, il adorent jouer en pénétration et finir en dunk ou en layup improbable, quitte à se frotter aux plus costauds. Mais Rose est plus collectif encore que ce trio de stars. Il s'impose vraiment comme l'organisateur que le meneur doit être, il joue autant pour lui que pour l'équipe. Son shoot est également redoutable dans la raquette même s'il n'affiche qu'un 29% de réussite à 3pts en carrière.

Rose est un leader dans l'âme qui a su driver les Bulls dès son arrivée en NBA, ce ne sont que les absences dues à ses blessures qui ont pu entâcher ses relations avec l'équipe.

 

Sylvain : Un meneur de jeu de plus de 2 mètres, ce n'est pas classique. Automatiquement, les comparaisons avec Magic Johnson en début de carrière fusent. Mais, Penny c'est autre chose. Moins dans la passe que son glorieux aîné, Hardaway est un touche à tout. Dès sa seconde année, il tourne à plus de 20 points, 4 rebonds et 7 assists le tout à plus de 50% de réussite aux tirs. En 14 saisons, il compile seulement 4 triple double, mais pourtant Anfernee pèse dans tous les secteurs du jeu. Associé au meneur Scott Skiles à ses débuts, c'est bien lui le principal playmaker de Floride, une rampe de lancement sur jeu rapide et un distributeur d'exception sur jeu placé. En 1996, un tiers des assists du Magic passe par ses mains.
En défense, Penny n'est pas en reste. Son physique longiligne lui permet d'être le chien de garde des postes 1 à 3. Son envergure et son sens de l'anticipation en font un redoutable intercepteur avec une moyenne de 2 steals lors de sa carrière à Orlando.

Côté charisme, Hardaway est l'atout charme du Magic, le sourire d'une jeune franchise qui gravit les échelons vitesse grand V. Son duo avec O'Neal sera l'un des plus fascinants des 90's. Là où le Shaq s'impose par la puissance, Penny séduit par son jeu élégant. Et quand le gentil géant rejoint la côte Ouest, c'est bien Anfernee qui devient l'emblème du bastion Disney.

 

Résultats : 2-1 pour Rose. Penny était bien sûr un leader de son équipe avec le Magic, mais il est plus facile de le faire avec Shaq que seul à Chicago en 2008. Rose a porté les Bulls seul à bout de bras.

 

 

David : Derrick Rose est un virtuose technique. On a rarement vu un joueur manier le ballon comme lui, ses dribbles et ses crossovers lui permettent de passer n'importe quelle défense. La faute aussi à sa vitesse hors du commun qui en fait, à son meilleur niveau, un phénomène athlétique sans égal. Rose est aussi expert pour changer de direction à toute vitesse ou pour marquer en euro step ou en step back. Sa précision et sa vitesse lui permettent de marquer dans n'importe quelle position près du panier, ce qui lui permet de réussir des circus shot improbables.

Le QI basket du meneur est aussi très élevé. Rose sait trouver ses coéquipiers quand ils sont démarqués, même s'il est plus scoreur que passeur, Rose sait quand et comment donner la balle.

Avec les blessures, son jeu est bien sûr moins explosif dorénavant mais Derrick est encore capable de coups de folies et assure toujours à son poste à New York.

 

Sylvain : En début de carrière, Penny Hardaway est la définition même de l'élégance sur un parquet. Aérien et gracile balle en main, le meneur du Magic a un sens inné du spectacle et un Q.I. basket sur-dimensionné. Il possède tous les atouts du combo guard moderne : sa dextérité et sa vision du jeu lui permettent de mener le jeu avec une maestria rarement vue pour un joueur de sa taille. En plus, sa rapidité et son explosivité le rendent inarrêtable sur contre-attaque. Penny est à la fois à la baguette et à la pointe de l’attaque du Magic. A l’aise en pénétration grâce à son handle et ses feintes, il a ensuite la vista pour servir Shaq sur un plateau ou décaler les snipers, Nick Anderson ou Dennis Scott.
Avec ses blessures à répétition, Penny sera malheureusement contraint de changer son style de jeu. Les passages sur le billard auront raison de sa vélocité. Moins percutant sous le maillot des Suns, il se mue en véritable shooting guard dans l’Arizona. A Phoenix, Hardaway prend l’essentiel de ses shoots dans le périmètre et limite ses incursions dans la raquette. Il délègue la création à Jason Kidd mais a l’intelligence suffisante pour se fondre le collectif.
 

 

Résultats : 2-2, Hardaway revient au score. L'ancien Magic est un phénomène technique tout comme l'est Rose. Mais Penny semble encore un cran au dessus, ce n'est pas pour rien qu'on l'a comparé à Magic Johnson dès ses débuts.

 

 

David : Derrick Rose, c'est un peu le loser qu'on adore. Quand il était au top, il semblait inarrêtable, mais son genou a décidé qu'il ne serait pas le meilleur joueur du monde plus d'un an. Au lieu de ça, il est un symbole de persévérance puisque malgré les blessures, il est toujours revenu à son poste... là où une blessure aux ligament a stoppé plusieurs carrières. 
Pendant sa rééducation après son titre de MVP, Adidas l'avait suivi pour tourner le documentaire "The Return" qui montrait ses efforts pour revenir au sommet.

Mais plutôt que de se souvenir de ses blessures, on devrait se rappeler du joueur qui a montré ses talents dès sa saison de rookie en éblouissant le monde au Skills Challenge ou en demandant à être exempt du Rookie game pour ne pas avoir à jouer trois jours de suite pendant le All-Star Break. Encore un record puisqu'il est le premier joueur a être convié au Rookie Game, un concours du samedi puis le All-Star Game... Enfin, on parle d'un MVP de 22 ans... Foutu genou !

 

Sylvain : Au même titre que Grant Hill, Brandon Roy ou Derrick Rose, Anfernee Hardaway fait partie de ces espoirs NBA déchus. Tutoyant les sommets sur une courte période avant de plonger suite aux blessures. Mais, Penny a marqué toute une génération en étant starifié dès son plus jeune âge. Avant même de rejoindre la Grande Ligue, il tourne dans le film Blue Chip avec Nick Nolte et un certain Shaquille O'Neal... signe prémonitoire. Sa hype de l'époque traverse les frontières et le sport business a vite compris le potentiel marketing du jeune magicien. L'équipementier Nike est le premier à dégainer avec la création de la gamme 1 cent. Les modèles Air Penny (Nike ½ Cent et Nike Air Foamposite One) s'arrachent comme des petits pains. L'après Jordan semble assuré. Dans la foulée, la fameuse marionnette à son effigie, Lil'Penny, fait un carton aux States et on la retrouve même dans des spots publicitaires accompagnée de la voix de Chris Rock. Une popularité rarement vue chez un joueur aussi jeune qui fait de l'ombre au Shaq en personne. Emblème de la marque Reebok, O'Neal ripostera par un spot plein d'humour où il envoie paître Lil'Penny.

L'Amérique entière est sous le charme du gamin. La chute sera d'autant plus dure pour les fans quand Hardaway commencera à décliner physiquement. Son statut d'icône des ados bat de l'aile. Au final, il n'aura incarné la relève de Magic et Jordan qu'une poignée de saisons.

 

Résultats : 3-3, encore une fois, impossible de départager les deux joueurs. Rose et Hardaway sont tous les deux des joueurs adorés par les fans qui ne leur reprochent qu'une chose, ne pas avoir pu faire mieux, la faute aux blessures. 

 

 

David :  Puisque son état de santé ainsi que les équipes de LeBron n'ont jamais permis à Rose de finir une saison comme il l'entendait, son palmarès collectif en NBA reste quasi vierge. Deux titres de division avec les Bulls, c'est tout ce qu'il peut se mettre sous la dent au niveau collectif. Individuellement, il est ROY et MVP et cela suffit sans doute pour en faire un futur Hall of Famer.

Rose a également participé à trois All-Star Game et remporté le Skills Challenge en 2009.

C'est du côté de Team U.S.A qu'il faut se tourner pour trouver des titres pour D-Rose. Il est champion du monde en 2010 en Turquie puis en 2014 en Espagne.

 

Sylvain : La quête d'une bague est souvent le but de toute une carrière. Penny, lui, caressera ce rêve dès sa seconde année. Les Rockets et Nick the Brick en décideront autrement. Le Magic version 90's laisse derrière lui un sentiment de gâchis et la carrière de Penny un goût d'inachevé. Sans son maudit genou gauche, Anfernee serait certainement déjà au Panthéon de la NBA. Après un début de carrière fracassant et des comparaisons avec les plus grands, Hardaway finira dans le quasi anonymat de la Ligue. C'est lors de ses premières années qu'il écrit son palmarès : NBA All-Rookie First Team en 1994 et MVP du premier Rookie Challenge, deux nominations dans la All-NBA First Team et une dans la Third Team, 4 sélections au All Star Game. Son seul titre, il ira le chercher avec Team USA lors des Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996.

 

Résultats : 4-3 pour Rose, score final. C'est encore au palmarès qu'on départage nos deux duellistes. Tous deux bredouilles dans leur quête de titre NBA, c'est le trophée de MVP de Rose qui lui permet de dépasser Penny d'une courte longueur.


Exceptionnellement, nous avons publié ce duel le lundi. Rendez-vous dimanche pour un nouveau duel, à l'heure cette fois on vous le promet !

 

Article rédigé par Sylvain Hermer et David Kalmes
 

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