En tant que premier choix de la dernière draft, Paolo Banchero va être scruté dans les moindres détails cette saison. Une certaine pression qu'il va devoir apprendre à gérer. Alors que les spécialistes annonçaient Jabari Smith Jr sur la première marche du podium, le front office d'Orlando s'est ravisé pour sélectionner l'ancien Dukie. Et Banchero semble déjà confirmer le ressenti des dirigeants floridiens. Ce dimanche, le First Pick a fait ses débuts sous ses nouvelles couleurs pour préparer la Summer League de Las Vegas. Une séance de travail dirigée par le coach Jamahl Mosley, immédiatement séduit par le profil du joueur :
La première chose que j'ai le plus observée, c'est sa volonté et sa compréhension du jeu. De toute évidence, il va être un coéquipier fantastique en emmenant les autres avec lui et en essayant d'apprendre le fonctionnement du jeu en NBA. Il a énormément de choses à gérer, mais il fait de l'excellent travail pour y parvenir. Il n'a pas peur de poser des questions et il est prêt à apprendre. C’est un joueur très puissant. En vrai, je pense qu’il ne sait pas à quel point il est costaud. Il va comprendre progressivement comment utiliser son physique, pour sanctionner les défenses en attaque, bien sûr, mais aussi en défense pour pouvoir défendre sur plusieurs postes.
Pour la Summer League, Banchero sera accompagné de plusieurs futurs coéquipiers comme RJ Hampton, Admiral Schofield ou Devin Cannady. L'occasion de commencer à travailler certains automatismes. Le rookie a déjà fréquenté Hampton lors d'un mini-camp Team USA en 2019 et fait l'éloge de sa polyvalence :
C'est un joueur polyvalent. J'ai l'impression que c'est pour cela que nous l'avons choisi en numéro un. Je crois qu'il est le joueur le plus complet de cette dernière draft. C'est quelqu'un qui peut apporter de tout : rebond, scoring, playmaking. Sa capacité à connaître chaque partie du jeu est ce qui le rend vraiment génial.
Quant à la pression qui l'attend, Banchero ne s'en soucie pas. Starifié dès ses années lycée, il est habitué à être la cible de l'équipe adverse. Un challenge qu'il retrouvera à l'échelon supérieur, en NBA :
J'ai l'habitude d'avoir une cible sur le dos depuis le lycée. A Duke, c'était la même chose. J'étais un premier choix de draft possible, donc tous les gars que j'ai affronté voulaient me battre. Ce sera la même chose en Summer League et ce sera la même chose en NBA. Je dois juste être prêt et accepter le défi.