Free Agency 2018 : les 10 arrières à suivre

Free Agency 2018 : les 10 arrières à suivre

NBA Free Agency - Tyreke Evans - Zach LaVine - Dwyane Wade - Marcus Smart - Avery Bradley

Pour préparer la free agency 2018, Inside Basket consacre 5 dossiers au marché des agents libres. Gros plan, aujourd'hui, sur les arrières.

  • 10 : JAMAL CRAWFORD (Minnesota Timberwolves)

Statistiques : 10,3 points (41% au tir dont 33% à 3 points), 1,2 rebonds et 2,3 passes en 20 minutes de jeu.

Salaire : 4 328 000 $

 

Du haut de ses 38 ans, Jamal Crawford garde le même appétit. L'homme qui visuellement n'a jamais vieilli reste un des meilleurs impact players lorsqu'il s'agit de sortir du banc. Il est l'un des meilleurs 6ème homme de l'histoire, et nul doute que de nombreuses équipes vont se pencher sur son dossier. Sous le commandement de Tom Thibodeau, Jamal Crawford n'a pas passé la saison la plus épanouïssante de sa carrière. Il possède une player option sur son contrat afin de rempiler une année de plus chez les Wolves, mais il a annoncé qu'il ne l'activera probablement pas. On connait le traitement reservé aux remplaçants à Minnesota, et c'est l'une des raisons qui a dû motiver ce choix. Avec ''seulement'' 20 minutes de moyenne l'an passé, Jamal Crawford a tout de même pu s'exprimer sur les parquets. L'âge ne l'atteint presque pas, et il conserve une certaine explosivité qui plaît. Alors il est assez difficile de deviner où il va atterir en Juillet. Une tendance se dégage cependant, il va chasser une bague de champion NBA. Les années passent et poser sa main sur ce trophée doit lui tenir à coeur, mais le temps presse. Les Warriors furent cités recemment, un retour au source pour Crawford qui y a joué en 2009. Quoi qu'il arrive, on peut s'attendre à le voir casser des chevilles du côté d'un contender.

 

  • 9 : Marco Bellinelli (Philadelphia Sixers)

Statistiques : 12,1 points (49% au tir dont 38% à 3 points), 1,9 rebonds et 1,9 passes en 24 minutes de jeu.

Salaire : 7 082 277 $

 

Comme le bon vin, Marco Bellinelli devient meilleur avec les années. Alors qu'il semblait sombrer dans l'obscurité de la Phillips Arena à Atlanta, les Hawks l'ont coupé afin d'économiser du cap, presque un miracle. Très vite, il est retombé du côté des Sixers qui cherchaient un sniper expérimenté en sortie de banc. Autant dire qu'à Philly, il a impressionné. Lorsque J.J Redick n'était pas dans un bon soir, il prenait volontiers le relais enfilant les perles du parking. L'italien a fait son job mieux que jamais. Il a connu un grand moment en playoffs lors de la série face aux Celtics. Lors du Game 3, il plante un tir au buzzer afin de pousser le match en prolongations ! On avait même envoyé les confettis pensant que le match était gagné... Désormais il est totalement libre, et les Sixers devraient s'activer pour le resigner. Si les rumeurs autour du sniper se font très rares pour l'instant, il faut y voir un avenir presque assuré. Pour un maigre salaire (voir le minimum), les Sixers devraient le resigner facilement. C'est un dossier sans embûches puisque toutes les parties semblent heureuses de la situation qui a vu Marco Bellinelli conquérir la ville qui Trust the process.

 

  • 8 : Lance Stephenson (Indiana Pacers)

Statistiques : 9,2 points (42% au tir dont 28% à 3 points), 5,2 rebonds et 2,9 passes en 22 minutes de jeu.

Salaire : 4 180 000 $

 

Lance Stephenson est l'un des joueurs les plus imprévisibles de la ligue, et c'est ce qui fait tout son charme. Pour son retour à Indiana (qui l'avait drafté en 2010), il a conquis tout les fans des Pacers. Explosif, il apporte toujours du bon dans le jeu e son équipe. Cela vaut des deux côtés du terrain. En défense, il est du genre à ne jamais rien lâcher, peu importe le gabarit ou la réputation de son adversaire. Les playoffs furent l'exemple parfait, puisqu'il a gueulé dans les oreilles de LeBron pendant 7 matchs, un véritable enfer. Il est le genre de joueur que vous adorez dans votre équipe, mais que vous détestez s'il est un adversaire. Il est le complément parfait de Victor Oladipo sur les lignes arrières, pourtant les Pacers n'ont pas activé leur team option. Un homme aussi omniprésent sur le parquet, prêt à se battre sur chaque ballon, intéressera forcément des contenders.

 

  • 7 : Dwyane Wade (Miami Heat)

Statistiques : 11,4 points (40% au tir dont 22% à 3 points), 3,8 rebonds et 3,4 passes en 22 minutes de jeu.

Salaire : 1 471 382 $

 

Après une pige à Chicago, Dwyane Wade a vécu une année mouvementée. D'abord à Cleveland, il a fait les frais de la trade deadline où les Cavs devaient faire quelque chose pour améliorer l'équipe. Il a retrouvé son équipe de toujours, le Heat. Il a alors énormement servi en sortie de banc et a contribué à emmener Miami en playoffs. Aujourd'hui âgé de 36 ans, Wade doit se demander comment conclure sa carrière de la meilleure des façons. Il n'a plus ses jambes de 20 ans mais reste un joueur important. Un solide impact player capable d'apporter une solution efficace au scoring. Les récentes rumeurs disent qu'il est actuellement en pleine réflexion. Malheureusement, la solution de la retraite est dans un coin de la tête du triple champion NBA. On pense tout de même que ce n'est pas pour tout de suite. Il a encore quelques belles années devant lui et il a retrouvé à Miami le plaisir de jouer. C'est d'ailleurs chez le Heat qu'il voudrait rejouer, on se sent jamais mieux que chez soi. La seule autre option pourrait être un éventuel Banana Boat. On le sait, Wade est très attaché à LeBron James et il n'avait pas hésité une seule seconde à le rejoindre au salaire minimum l'an passé. Alors peut-il faire la même chose cette année ? C'est la seule possibilité qui le verrait s'eloigner de la Floride. Sauf si le duo décidait de se reformer sur la terre de leurs exploits...

 

  • 6 : Zach LaVine (Chicago Bulls)

Statistiques : 16,7 points (38% au tir dont 34% à 3 points), 3,9 rebonds et 3 passes en 27 minutes de jeu.

Salaire : 3 202 217 $

 

Zach LaVine se trouve à un tournant de sa carrière. Après 4 saison en NBA, il doit évoluer, progresser, et passer un cap. Il a débarqué aux Bulls l'été dernier à la suite du trade de Jimmy Butler avec une ambition claire, s'y imposer. Ses ambitions furent quelque peu freinées avec une saison frustrante. Blessé pendant la majeure partie de la saison, il n'a pu disputer que 24 matchs. Ce fut suffisant pour montrer de jolies choses. Il a confirmé qu'il était en joueur en constante progression, comme c'était le cas avec les Wolves. Il est surtout plus qu'un dunkeur de génie. Désormais agent libre restreint, il va donc vivre un été décisif. Les Bulls pourront s'aligner sur n'importe quelle offre, mais que vaut Zach LaVine ? Dans une NBA où peu d'équipes possèdent encore un salary cap flexible, il va devoir se montrer raisonnable. Les Bulls par exemple, ne possèdent que 10 millions en banque, et personne n'a la certitude qu'ils souhaitent les investir sur lui. La tendance actuelle verrait donc les Bulls refuser de s'aligner si l'offre proposée à LaVine est trop importante. Il suffit donc d'une équipe qui pète les plombs en offrant plus de 10 voir 15 millions à Zach LaVine pour qu'il change d'horizon. Alors qui tentera le coup ?

 

  • 5 : Will Barton (Denver Nuggets)

Statistiques : 15,7 points (45% au tir dont 37% à 3 points), 5 rebonds et 4,1 passes en 33 minutes de jeu.

Salaire : 3 533 333 $

 

Will Barton fait aussi partie de ces joueurs à l'avenir plus qu'incertain. Tout d'abord, il sort d'une excellente saison du côté de Denver. La meilleure de sa carrière. Bien installé dans son rôle de 6ème homme, il a cartonné. Il est essentiel au succès des Nuggets puisqu'il porte le scoring du banc presque à lui tout seul. De plus, il n'a presque rien coûté avec la dernière année de son contrat rookie l'an passé. Le souci pour les Nuggets, c'est que ce contrat touche à son terme et que Will Barton sera un angent libre non-restreint le 1er Juillet. Il va donc falloir passer à la caisse. Autre souci, le salary cap des Nuggets est plein à craquer avec 107 millions de contrats. Plusieurs solutions s'offrent à eux. Ils peuvent essayer de dégraisser en transférant des joueurs indésirables (Kenneth Faried, Darrell Arthur, Mason Plumlee) et ainsi libérer de l'espace pour signer Will Barton. Ils peuvent aussi signer Barton avec les Bird rights, mais ce serait du suicide pour le GM de Denver qui s'exposera à une très chère taxe de luxe. Enfin, ils pourraient aussi tout simplement laisser partir leur 6ème homme. Mais cette dernière option est de loin celle donc personne ne veut entendre parler dans le Colorado. Will Barton doit rester par tout les moyens possibles. Cependant, il est libre de signer où il le veut, et nul doute qu'après sa belle saison il sera gourmand. Un dossier très compliqué donc, et une affaire à suivre.

 

  • 4 : Marcus Smart (Boston Celtics)

Statistiques : 10,2 points (36% au tir dont 30% à 3 points), 3,5 rebonds et 4,8 passes en 29 minutes de jeu.

Salaire : 4 538 020 $

 

Certes, les statistiques de Marcus Smart ne sont pas les plus impressionnantes, mais l'impact qu'il met dans son jeu devait être reconnu. Marcus Smart est lui aussi un homme essentiel dans la rotation des Celtics. 6ème homme dans un effectif amputé de ses 2 stars, il a été un des leaders de ce vestiaire très jeune et inexpérimenté. Oui oui, du haut de ses 24 ans il était déjà un homme important du vestiaire lorsqu'il fallait hausser le ton. Sauf que son contrat rookie arrive à sa fin, et qu'il faut prendre une décision à Boston. On connaît tous la mentalité de Danny Ainge lorsqu'il faut passer à la banque, alors fera-t-il une exception pour Marcus Smart ? Le dossier semble mal engagé. Grâce à des excellents choix de draft et des picks toujours intelligemment choisis, les Celtics ont des problèmes de riches. Les talents florissent dans tout les sens, mais il faut faire des choix. On sait que Marcus Smart s'attend à recevoir un offre à hauteur de 15 millions à l'année, ce qui n'enchante pas le frontoffice de Boston. Ils ne veulent pas payer la taxe de luxe, et encore moins pour un homme qui n'est pas titulaire malgré tout les aspects positifs de son jeu. Alors on peut s'attendre à voir Marcus Smart changer d'air. Les Nets ont été cités comme potentiellement interessés mais peu importe l'équipe car dans le fond ce que Smart veut, ce sont les millions.

 

  • 3 : J.J Redick (Los Angeles Clippers)

Statistiques : 17,1 points (46% au tir dont 42% à 3 points), 2,5 rebonds et 3 passes en 30 minutes de jeu.

Salaire : 23 000 000 $

 

J.J Redick est actuellement (comme beaucoup d'agents libres) plongé dans une grande reflexion. Le tireur d'élite a 34 ans, et il veut toujours chasser sa bague NBA. Philadelphie semble néanmoins le point idéal, puisqu'il vient d'y passer une première année très réussie. Parfait complément de Ben Simmons qui a bien distribué le jeu, il a fait ce qu'il sait faire le mieux, tirer. Toujours très régulier, c'est un apport indéniable au scoring. De plus, son expérience est une denrée rare dont il faut prendre soin dans un très jeune process. Cet été, il est agent libre non-restreint, ce qui le laisse libre de ses mouvements. Une volontée réciproque est exprimée dans ce dossier, celle de voir l'aventure continuer à Philly. Mais tout n'est pas si simple. L'an passé, Redick a touché 23 millions à l'année, un très gros salaire. Pour la saison à venir, les Sixers ont déjà leur salary cap plein, et il sera donc impossible d'absorber de nouveau un contrat aussi cher. Il faudra donc que J.J Redick accepte de faire des efforts, ou qu'il aille voir ailleurs. Passer de 23 millions au minimum veteran, en voila un challenge pour lui. Ce sera sans doute le prix à payer pour rester dans une équipe aussi ambitieuse que les Sixers.

 

  • 2 : Avery Bradley (Los Angeles Clippers)

Statistiques : 14,3 points (41% au tir dont 36% à 3 points), 2,5 rebonds et 2 passes en 31 minutes de jeu.

Salaire : 8 808 989 $

 

C'était il y'a seulement 1 an, Avery Bradley et Isaiah Thomas s'eclataient à Boston en constituant l'un des duo extérieur les plus complémentaire de la ligue. Mais la stratégie de Danny Ainge leur a coûté cher, et ils nagent maintenant tout les deux en eaux troubles. Une année de galère, qui s'est finie à Los Angeles pour les deux hommes. Tout comme Thomas, Bradley est un agent libre non-restreint, et nul doute qu'il a hâte de tester le marché et sa valeur. Il y'a peu de chances que les Clippers veuillent le resigner. En pleine reconstruction après l'ère de Lob City, les Clippers veulent des rookies, tout en rêvant de signer un des plus gros free agents de l'été. Leur récente draft va dans cette direction puisqu'ils ont choisi deux joueurs sur le même poste que Bradley. Il va donc partir. On peut légitimement penser qu'il bénéficiera d'une certaine attractivité. Tout comme Thomas, la hype est retombée en 1 an, mais personne n'a oublié ses qualités. Grosse défense, excellent sniper, bonne capacité à pénetrer, de quoi faire du bien à beaucoup d'équipes. Il y'a 1 mois, une rumeur assez folle voyait les Celtics à fond sur le dossier, mais pas sûr que Bradley ait oublié son traitement de l'été dernier. Comme pour de nombreux agents libres, il sera à l'écoute de toutes les offres, mais surtout des plus juteuses.

 

  • 1 : Tyreke Evans (Memphis Grizzlies)

Statistiques : 19,4 points (45% au tir dont 40% à 3 points), 5,1 rebonds et 5,2 passes en 30 minutes de jeu.

Salaire : 3 290 000 $

 

Notre dernier dossier est celui de Tyreke Evans. Il est le meilleur joueur disponible pour les équipes qui recherchent un agent libre au poste d'arrière. C'était dur de faire du bruit lorsqu'on jouait à Memphis l'an passé, c'est pourtant le petit exploit qu'il a réalisé. Pour la première fois depuis son titre de rookie of the year, il s'est approché du cap des 20 points de moyenne. C'est d'autant plus remarquable en jouant à Memphis où les talents étaient... ah non on y a vu aucun talent justement. Les stats sont folles. En compagnie de Kevin Durant et Stephen Curry, il est le seul joueur à avoir aligné au moins 19 points, 5 passes et 5 rebonds avec plus de 39% de réussite à 3 points. De quoi avoir envie d'être gourmand pour Evans. S'il ne touchera pas le max, il peut espérer un salaire de 15 millions à l'année, voir mieux. Il y'a peu de chances qu'il reste à Memphis, bien que le frontoffice de l'équipe déclare le contraire. Il était dans les discussions de trade en Février, et on voit mal ce qui le retiendrait dans le Tennessee. Les Grizzlies se reconstruisent, et leur salary cap est peté. Les Lakers pourraient se rabattre sur lui s'ils n'obitennent pas de meilleurs agents libres, mais ce n'est qu'une piste parmi tant d'autres.

 

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