Les Nuggets sont-ils dégoûtés d'avoir prolongé Kenneth Faried ?

Les Nuggets sont-ils dégoûtés d'avoir prolongé Kenneth Faried ?

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Crédit photo : Getty Images

Les Nuggets ont salué la performance de Kenneth Faried au Mondial, mais sa prolongation ne serait pas de la propre initiative du front office de Denver.

Avec Team USA cet été, Kenneth Faried a facilement pu obtenir son premier titre de champion du monde et ce dernier espérait pouvoir profiter de son expérience de Mondialiste et de son statut de membre du meilleur cinq majeur de la compétition pour aider les Nuggets a retrouvé le chemin des playoffs.

 

Malheureusement, malgré sa prolongation de 50 millions de dollars sur quatre ans (initialement 60 millions sur cinq ans), Faried ne ferait pas vraiment partie des plans des Nuggets. La saison passée, son nom avait pas mal circulé dans les différentes rumeurs de transfert, et avec ce début de saison catastrophique des Nuggets, certains bruits de couloir se font entendre de plus en plus.

 

Selon ESPN, une partie du front office des Nuggets a été contraint de prolonger l'intérieur Manimal par la popularité de Faried et sa Coupe du Monde que la franchise de Denver n'a cessé de saluer. De plus, les Nuggets ont payé leur choix de virer George Karl en 2013, après un titre de meilleur coach de l'année et une élimination au premier tour face aux Warriors. Or, Faried était le joueur du système Karl, qui voulait un intérieur bondissant, agressif et rapide.

 

Depuis, avec Brian Shaw et une saison ponctuée de graves blessures, les Nuggets sont retournés dans l'anonymat, mais la direction veut garder son cap pour ne pas y perdre sa crédibilité et ne pas tourner le dos aux éloges de cet été.

 

Cette rumeur vient également soutenir l'importance des dirigeants qui savent modeler une équipe pour les playoffs voire plus. Depuis son départ des Nuggets, Masai Ujiri a su faire le bonheur des Raptors qui jouent les premiers rôles à l'Est. Cela confirme également que le front office va devoir très rapidement trouver un bouc-émissaire en la personne de Brian Shaw qui faisait figure de jeune coach en devenir, et qui s'apparente désormais à celui d'apprenti-sorcier.

 

Après neuf rencontres, Faried tourne à 12 points (51%), 7,9 rebonds et 1,4 passe en 27 minutes de jeu.