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Battus en 2024 par Dallas en finale de Conférence, les loups du Minnesota aurait pu miser sur la continuité mais les dirigeants ont décidé de faire bouger un peu les choses. Exit Karl Anthony-Towns et welcome Julius Randle. Un nouvel équilibre à trouver donc et des Wolves qui, au final, ont eu du mal à s'extirper de la Conférence Ouest. La faute a des équipes concurrentes qui se sont renforcées mais aussi à un Anthony Edwards un peu en dedans en début de saison. Il faut dire que l'arrière de Minnesota n'a pas vraiment coupé pendant l'été avec les JO de Paris 2024. Les joueurs de Chris Finch végètent jusqu'à fin février. Début mars, les choses cliquent à nouveau et grâce à deux grosses séries de victoires pour finir la régulière, l'équipe se qualifie finalement directement pour les playoffs avec un bilan de 49 victoires pour 33 défaites et une sixième place. Synonyme de 1er tour contre les Lakers de LeBron James et Luka Doncic. En playoffs, les joueurs de Coach Finch sont une nouvelle fois pénibles à jouer. 4 - 1 face aux Lakers puis 4 - 1 face aux Warriors. Edwards n'a aucune peine à éliminer ses copains de l'épopée Paris 2024. En finale de Conférence pour la deuxième année consécutive, les Wolves se font gifler par le futur champion, OKC. Une défaite 4 - 1 nette et sans bavure et des regrets d'être une nouvelle fois passée à côté d'une finale NBA.
Draft : Joan Beringer, Rasheer Fleming
Arrivées : Rocco Zikarsky
Départs : Nickeil Alexander-Walker, Luka Garza, Josh Minott, Jesse Edwards, Rasheer Fleming
Prolongations : Julius Randle, Naz Reid, Bones Hyland, Joe Ingles, Tristen Newton
Cette équipe de Minnesota devait gérer les prolongations de Julius Randle et Naz Reid, c'est désormais chose faite. Du talent, de la taille et du poids dans la raquette aux côtés de Rudy Gobert mais dans l'histoire, les Wolves ont perdu Nickeil Alexander-Walker. Un joueur qui faisait du bien quand il était sur le terrain, capable de tout faire et qui va désormais faire les beaux joueurs d'Atlanta. L'arrivée de Joan Beringer est intéressante, mais c'est encore une fois un joueur qui vient renforcer le frontcourt. La franchise ne pouvait pas passer à côté de la pépite française et il sera bien formé par les big mens du Minnesota.
Guards : Donte DiVincenzo, Anthony Edwards, Tristen Newton, Mike Conley, Jaylen Clark, Rob Dillingham, Bones Hyland
Forwards : Julius Randle, Joe Ingles, Jaden McDaniels, Enrique Freeman, Leonard Miller, Terrence Shannon Jr
Centers : Joan Beringer, Rudy Gobert, Naz Reid, Rocco Zikarsky
Pas trop de changement dans cet effectif à part le départ de Nickeil Alexander-Walker. Le front office qui vient de voir ses joueurs jouer deux finales de Conférence consécutive ne veut pas non plus tout faire péter et Chris Finch va devoir trouver un nouvel équilibre notamment sur les lignes arrières pour épauler Anthony Edwards.
PG : Mike Conley
SG : Anthony Edwards
SF : Jaden McDaniels
PF : Julius Randle
C : Rudy Gobert
Voilà le cinq de départ que Chris Finch devrait aligner pour débuter les rencontres cette saison. Un cinq solide et versatile qui manque peut-être un peu de peps à la mène avec Mike Conley. Le vétéran aux 18 saisons NBA dans les pattes n'a joué que 71 matchs à 24 minutes de temps de jeu en moyenne la saison dernière peut encore rendre de gros services mais à voir si il ne sera pas (enfin ?) mis en concurrence avec Rob Dillingham.
Avec le départ de Nickeil Alexander-Walker, le banc des loups s'en retrouve affaibli. Certes, il reste Donte DiVincenzo et Naz Reid, tous deux capable de changer le cours d'un match chaque soir, mais derrière, il va falloir que certains joueurs émergent pour venir faciliter les choses de Chris Finch et de l'équipe en saison régulière. On pense notamment à Bones Hyland, Jaylen Clark ou encore Rob Dillingham. A voir comment sera utilisé Joan Beringer. Sera t-il responsabilisé très vite ou bien sera t-il traité comme un rookie avec une adaptation contrôlée.
Il est, en l'absence de Jayson Tatum pour le moment, l'un des joueurs américains les plus excitants à suivre. Il a terminé sa cinquième saison dans le Minnesota avec les stats suivantes : 27.6 points, 4.5 passes et 5.7 rebonds à 50% à 2 points et 39.5% à 3 points. Classé septième au MVP, Ant aura a coeur de démontrer encore et toujours qu'il est lui aussi à 24 ans, l'un des meilleurs joueurs de cette ligue et que les deux finales de Conférence consécutives ne sont pas un accident de parcours. Il pourrait même se mêler pourquoi pas à la discussion pour le trophée de MVP cette année si les résultats suivent et qu'il démarre la saison à fond.
- La défense : Minnesota est l'une des meilleures défenses de la ligue depuis quelques saisons maintenant. A voir comment Chris Finch s'adaptera avec la perte de NAW mais il pourra toujours compter sur le roc Rudy Gobert.
- Anthony Edwards : l'un des meilleurs joueurs de la ligue. Un leader né et un talent incroyable.
- Un été bien géré dans l'ensemble : prolongation de Julius Randle auteur d'une première bonne saison dans le Minnesota. Prolongation aussi de Naz Reid qui était l'un des joueurs les plus demandés du marché.
- Mike Conley : Il n'est plus le joueur aussi impactant en défense qu'il a pu être auparavant. Il est un poil moins régulier même si ses pourcentages restent corrects. Difficile de lui en vouloir tant le vétéran est un modèle et le joueur que tous les coachs rêvent d'avoir dans le vestiaire.
- Un banc un peu court ? Avec un cinq solide + DiVincenzo et Reid sur le banc, Chris Finch sait qu'il peut compter sur un noyau solide. Derrière, la perte de Nickeil Alexander-Walker devra être compensée et il faudra que certains joueurs explosent et prennent la lumière. Sans ça, les Loups n'iront pas loin, à moins d'un renfort en cours de saison.
Comme pour pas mal d'équipes de la Conférence Ouest, la course aux playoffs va être très serrée. Derrière OKC, Denver et Houston, les adversaires se sont encore renforcés et les joueurs du Minnesota ne devront pas faire un démarrage en mode diesel sous peine de devoir cravacher en fin de régulière quand certaines équipes seront en train de gérer. Même bilan que la saison passée grosso modo : 45 victoires et 37 défaites