- D'Angelo russell
Stats : 23 points, 3.3 rebonds, 7 passes et 1 interception de moyenne à 53% de réussite au tir dont 53% à 3pts
Bilan : 3 victoires (Celtics, Rockets et Magic)
La performance à retenir : 40 points, 2 rebonds, 7 passes et 1 interception à 64% au tir dont 8/12 à 3 pts (Victoire face à Orlando)
L'émergence de D'Angelo Russell du côté de Brooklyn se faisait attendre, tant les espoirs fondés sur le meneur sont importants depuis sa draft en 2e position par les Lakers en 2015. Celui qu'on s'amuse à surnommer D-loading semble enfin avoir débuté son chargement. Avec la fâcheuse blessure de Caris LeVert, les fans des Nets peuvent y voir du bon. Russell se devait de retrousser ses manches afin de guider des Nets en quête de playoffs cette saison. Le jeu épuré et espacé mis en place par le coach Kenny Atkinson permet de mettre en avant les qualités de d'Angelo : un joueur à la qualité technique supérieure mais au physique limité. On voit également émerger un esprit de leader pas si présent depuis le début de sa carrière NBA. S'il doit encore gagner en constance et maturité, D'Angelo Russell semble être enfin sur la bonne voie. La progression de D-Lo semble s'accroître avec le temps et à n'en pas douter, nous ne sommes qu'au début du "Progress" instigué par Sean Marks depuis quelques années.
- James harden
Stats : 54.3 points, 9 rebonds, 4.7 passes, 2.3 interceptions et 1 contre de moyenne à 48% de réussite au tir dont 35% à 3pts
Bilan : 2 victoires (Grizzlies et Lakers) - 1 défaite (Nets)
La performance à retenir : 48 points, 8 rebonds, 6 passes, 4 interceptions et 1 contre à 46% au tir dont 8/19 à 3pts (Victoire face à Los Angeles)
C'est LA ligne de stats hebdomadaires la plus folle de cette saison NBA. James Harden affole les compteurs depuis quelques semaines déjà et rien ne semble pouvoir arrêter le barbu. Au contraire, les galères de blessures de Houston favorisent ce contexte ; la blessure de Clint Capela est le dernier exemple en date. Harden est en train de redéfinir à l'extrême la notion de go-to-guy. Il faut remonter très loin en arrière pour retrouver des performances de même accabit. Avec un tel sentiment de pregnance sur le jeu, l'état d'incandescence actuel de l'arrière des Rockets peut être assimilé à la domination d'un Wilt Chamberlain. Malgré des pourcentages douteux au tir et un bilan parfois remis en cause, James Harden a fait à nouveau preuve de clutchitude cette semaine. Les Lakers peuvent en témoigner. On ne voit pas ce qui pourrait arrêter James Harden dans sa quête d'un deuxième trophée de MVP.