''Je savais à quoi m'attendre'' : Evan Fournier n'a toujours pas joué cette saison

''Je savais à quoi m'attendre'' : Evan Fournier n'a toujours pas joué cette saison

New York Knicks - Evan Fournier

L'arrière français est le seul membre de la rotation des Knicks a ne pas avoir foulé le parquet depuis le début de saison. Pourtant Evan Fournier pourrait bien apporter à ces Knicks.

Les Knicks ont joué six matchs, ils en ont perdu quatre, et Thom Thibodeau a utilisé quatorze joueurs sur les quinze de son roster. Sans surprises, Evan Fournier est le seul qui manque à l'appel. Comme c'était le cas l'an passé, le leader des Bleus reste sur le banc en jogging... Une situation qui ne le surprend pas comme il l'a confié au New York Post : 

 

Je pense que les gars ont trouvé une façon de jouer l'an dernier et ils vont suivre cette voie. Cela ne dépend pas de moi. Ma mentalité était de montrer que je méritais de jouer. Mais je savais à quoi m'attendre. Je savais que la rotation serait similaire à celle de la saison dernière. Quand le coach m'a dit que je ne ferais pas partie de la roation je n'ai pas été surpris.

 

L'adresse longue distance représente l'un des gros problèmes des Knicks en ce début de saison mitigé. Avec 32,4% de réussite depuis le parking, Jalen Brunson et ses coéquipiers pointe au 24e rang de NBA. Ironie du sort, c'est l'un des points fort d'Evan Fournier qui détient d'ailleurs le record de trois points inscrits par un joueur des Knicks sur une saison NBA. En pré-saison, l'ancien joueur d'Orlando avait eu droit à 76 minutes de jeu. Il en avait profité pour planter sept tirs primés, soit le second meilleur total de son équipe. Pas suffisant pour rentrer à nouveau dans les plans de Tom Thibodeau.

 

Au vu de sa mentalité et de son expérience, Evan Fournier se tient sûrement prêt en cas d'opportunité avec les Knicks. Mais le natif de Saint-Maurice risque de devoir attendre le 8 février prochain et la trade deadline avant de voir sa situation évoluer. Une échéance qui semble bien lointaine pour le principal intéressé :

 

Cela se gère au jour le jour. Vraiment. On ne peut pas se projeter  aussi loin. Au quotidien, je ne peux pas penser à la trade deadline. C'est tellement loin. Ce n'est pas une façon de vivre.