Home Sweet Home : Indiana

Home Sweet Home : Indiana

Indiana Pacers - Larry Bird - Shawn Kemp

Et si les joueurs NBA revenaient dans leur région de naissance... Pendant le mois d'août, Inside Basket vous propose un grand voyage à travers les Etats Unis pour découvrir à quoi ressembleraient ces franchises. Aujourd'hui, escale dans l'Indiana.

  • Meneur de jeu : Louie Dampier

Stats : 15.9 points, 4.9 passes, 2 .6 rebonds

 

Louie Dampier est un membre éminent de la défunte ABA. Meneur de jeu complet, il a formé, en son époque, un backourt complémentaire avec Darel Carrier. Sept fois All Star alors qu’il portait le maillot des Colonels de Kentucky, il a été intégré au Hall of Fame de cette Ligue. Il a connu la fusion entre la NBA et l’ABA. Il a ainsi porté le maillot des Spurs sans jamais éclaboussé ce nouveau championnat de ses qualités offensives en tant que remplaçant de Georges Gervin. Il possède plusieurs records au sein de l’ABA comme les points marqués ou les passes délivrées. Il fut champion avec les Colonels en 1975 aux côtés d’Altis Gilmore contre les Indiana Pacers. Star de l'ABA, inconnu en NBA, tel est le résumé de la carrière de Louie Dampier en NBA.

 

  • Arrière : Eric Gordon

Stats : 16.6 points, 2.5 rebonds, 3.2 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 35 points, 6 passes, 2 rebonds le 07/03/2009

 

Eric Gordon vient d’être élu meilleur sixième homme de l’année au sein de la franchise (ambitieuse) des Houston Rockets. Les dirigeants de cette équipe lui ont accordés une noouvelle chance qu’il a su saisir à la perfection. Il a enfin renouer le fil de sa carrière après plusieurs saisons consécutives durant lesquelles il a été freiné par les blessures. Les New Orleans Hornets lui avaient offert un énorme contrat tant son talent offensif était rare. Eric Gordon fut champion du monde en 2010. Capable de scorer dans n’importe quelle position, il possède un arsenal offensif complet. Bon dribbleur, il est capable de créer son propre shoot mais également pour les autres. La prochaine étape pour lui est de trouver une place derrière le backourt composé de Chris Paul et de James Harden. Sinon il lui faudra trouver un nouvel horizon au sein duquel il aura des responsabilités. Il a prouvé qu'il était capable de les assumer. 

 

  • Ailier : Larry Bird 

Stats : 24.3 points, 10.0 rebonds, 6.3 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 42 points, 20 rebonds, 5 passes le 11/11/1987

 

Le palmarès de Larry Legend est éloquent. Ce grand blanc dégringandé est devenu une légende de son sport au fil d’un apprentissage du jeu exceptionnel. Malgré des qualités athlétiques moindres, Larry Bird est l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Trois titres NBA, Trois trophées de MVP, Hall of Famer, Coach de l’année, Dirigeant de l’année… Il est une icône. Son fait d’arme principal ? Aucun n’est à sortir du lot. Sa légende s’est construite au fil de nombreux duels face à Magic Johnson. Leur rivalité fut sans précédent. Dès sa dernière année universitaire, les deux joueurs s’affrontaient pour le titre. All Star dès sa première saison, il multiplie les coups d’éclat avec des actions mémorables, comme lorsqu’il change le cours d’une série contre les Sixers grâce à une fin de match époustouflante. Membre de la Dream Team, Larry Bird, malgré son récent départ de la tête des Pacers est bel et bien une légende.

 

 

  • Ailier-fort : Shawn Kemp

Stats : 14.6 points, 8.4 rebonds, 1.6 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 27 points, 12 rebonds, 9 passes le 18/11/1995

 

« The Rain Man » laissera une empreinte non négligeable sur la NBA. Grâce à ses dunks ultra-spectaculaires, l’ami Shawn Kemp a enchaîné les prouesses athlétiques en démontant de nombreux cercles. Même s’il n’est pas nécessairement l’un des meilleurs poste 4 de l’histoire, c’était un très bon joueur de devoir avec des capacités développées au rebond et en défense. Offensivement, il possédait une palette intéressante avec un tir à mi-distance en place. Actuellement (et c’est malheureux), Shawn Kemp est connu pour ses problèmes de dépendance à l’alcool et à la cocaine.

 

 

  • Pivot : Clyde Lovellette

Stats : 17.0 pts, 9.5 rebonds, 1.6 passes

 

Clyde Lovellette est Hall of Famer depuis 1988. Il s’agit d’une figure de la NBA des années 1950. Alors que les Etats-Unis étaient limités par la douce règle de l’amateurisme et qu’ils ne pouvaient envoyer aucun joueur NBA aux JO, Clyde Lovellette, alors universitaire (donc non-professionnel), a obtenu la médaille d’or avec Team USA en 1952. C’est un joueur dont on ne sait que peu de choses. Il est surtout connu pour avoir développé un tir à une main afin de pouvoir couvrir les postes d’ailier, d’ailier-fort et de pivot. Sa taille incitait notamment à ce qu’il joue à l’intérieur. Il a également remporté le titre NCAA en 1954 en étant le meilleur marqueur des phases finales. C’est un avant-gardiste de par le fait qu’il était capable de s’écarter du cercle malgré sa grande taille.

 

  • LE BANC

 

Scott Skiles : 11.1 points, 2.5 rebonds, 6.5 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 41 points, 9 passes, 5 rebonds le 17/01/1992

Dick Van Arsdale : 16.4 points, 4.1 rebonds, 3.3 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 15 points le 11/11/1976

Glenn Robinson : 20.7 points, 6.1 rebonds, 2.7 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 30 points, 8 rebonds, 6 passes le 16/03/1997

Zach Randolph : 16.8 points, 9.3 rebonds, 1.8 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 34 points, 16 rebonds, 4 passes le 19/12/08

Brad Miller : 11.2 points, 7.1 rebonds, 2.8 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 18 points, 15 rebonds, 10 passes le 07/12/03

 

Le banc des joueurs nés dans l’Indiana est de qualité. A la mène, Scott Skiles est le joueur qui détient le record du plus grand nombre de passes lors d’une rencontre avec trente caviars délivrés le 30 décembre 1990 lors d’une victoire de son équipe, le Magic, contre les Nuggets. Bon meneur de jeu gestionnaire, il n’a pas brillé outre mesure sur les parquets NBA. Son compère du backourt est un joueur de devoir nommé Dick Van Arsdale. Avec son frère Tom (qui jouait au même poste, également), ils ont mené d’honorables carrières grâce à un talent offensif inné. Plutôt complet pour des arrières, ils étaient tous deux susceptibles de jouer meneur de jeu en cas de besoin. A l’aile, c’est le patron de ce banc : Glenn Robinson. Drafté en première position par les Milwaukee Bucks en 1994, il a formé avec Sam Cassell et Ray Allen un trio jeune et talentueux. Après de longues années de luttes acharnées, il obtient le titre lors de son dernier match en carrière en 2005. Joueur complet, aussi bon sur le plan offensif que défensif, Glenn Robinson a réussi une très belle carrière NBA. Plus contemporain, Zach Randolph vient de finir d’écrire sa légende à Memphis (où il est une véritable icône) pour encadrer les jeunes des Sacramento Kings. L’ailier-fort besogneux possède de vrais atouts. Capable de tirer à mi-distance mais également de finir près du cercle, c’est un joueur rugueux et dur à l’impact. A ses côtés, le très complet Brad Miller serait la garantie créative de la raquette. Connu pour sa carrière aux Sacramento Kings, c’est un très bon joueur collectif. Doté d’une très bonne vision du jeu, il excellait sur le plan offensif mais avait plus de difficultés sur le plan défensif. C’était un vrai facilitateur de jeu possédant avec sa capacité à ressortir le ballon de la raquette. 

 

  • LE LOCAL DE L’ETAPE : Georges McGinnis

Stats : 20.2 points, 11.0 rebonds, 3.7 passes

Meilleure performance contre les Pacers : 17/11/76 : 26 points, 11 rebonds, 6 passes

 

Georges McGinnis a débuté et terminé sa carrière au sein de la franchise des Pacers. En 1971, il débute avec la franchise alors présente dans la Ligue ABA. Monstrueux dès sa première saison, ce poste 4, capable également de se décaler au poste d'ailier, possède des mains en or. Susceptible de s'éloigner loin du cercle pour shooter, il possède de nombreux mouvements près du cercle tout en n'oubliant pas ses coéquipiers. Il possédait une vision du jeu au-dessus de la moyenne pour son poste. En ABA, avec sa franchise, il remporte deux titres, en 1972 et 1973. Il est élu dans l'ABA NBA First Team en 1974, 1975 et 1976. En 1975, il est même élu co-MVP de la ligue avec Julius Erving (son futur coéquipier en NBA chez les Philadelphie 76ers). Avec le passage en NBA, ses statistiques, bien que toujours solides, sont moins impressionnantes. Il joue avec les 76ers puis les Nuggets, avant de revenir chez les Pacers pour ses dernières années, qui retireront son numéro 30. Il fut intronisé au Hall of Fame en 2017.

 

 

Etape 13 : Detroit
Etape 12 : Cleveland
Etape 11 : Memphis
Etape 10 : Miami
Etape 9 : Orlando
Etape 8 : Atlanta
Etape 7 : Charlotte
Etape 6 : Washington
​Etape 5 : Philadelphie
​Etape 4 : Boston
​Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York