Partis de rien il y a trois saisons, les Nets ont bouclé un bilan positif à la surprise générale. Le groupe a goûté aux playoffs et a vendu chèrement sa peau contre les Sixers. Une équipe composée de jeunes talents, de laissés-pour-comptes et de vétérans revanchards qui a réussi à trouver une alchimie collective orchestrée de main de maître par Kenny Atkinson. Si le bilan de la saison est largement positif, une page risque de se tourner rapidement à Brooklyn. Entre les joueurs qui seront agents libres (DeMarre Carroll, Jared Dudley ou Ed Davis notamment) et les contrats rookies qui arrivent à terme (D'Angelo Russell et Rondae Hollis-Jefferson), le roster va être remanié. D'autant plus que la franchise aura de la place pour au moins un contrat max et compte bien profiter de sa hype pour attirer des gros poissons. Dans le podcast du journaliste Howard Beck, coach Atkinson s'est expliqué sur sa vision court-termiste des Nets :
Nous sommes en avance sur notre calendrier. Mais maintenant, nous sommes confrontés à une autre situation avec une dizaine de joueurs qui seront agents libres d'un côté et de toute évidence un marché très intriguant de l'autre. Désormais, nous avons une toute nouvelle toile sur laquelle travailler. Nous avons un bon noyau qui sera de retour, c'est la sensation que j'ai eu après la série contre les Sixers. Nous nous sommes améliorés, mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire pour aller en finale de conférence. Les Nets vont avoir plusieurs options. C'est important.
La franchise de Big Apple va être active sur le marché de la free-agency. Sans avancer de noms, Atkinson sait que son groupe est à une croisée des chemins et se prépare à plusieurs scénarii :
Nous comprenons qu'il existe des options A, B, C, D et E. Notre organisation est suffisamment forte pour que, si aucune de ces options ne se concrétise, nous soyons toujours dans une bonne position. Bien sûr, il y a des situations optionnelles qui pourraient nous faire sortir de notre chemin, mais dans ce cas peut être que les options B, C, D, E ne sont pas mal non plus. C'est ça, le signe d'une bonne organisation.
Qu'importent les changements qui auront lieu cet été avec l'arrivée de possibles superstars, Kenny Atkinson reste attaché au groupe actuel. Une équipe avec laquelle il a bricolé pendant des mois pour arriver enfin sous les feux des projecteurs. Avant de préparer un été studieux, le coach a rendu hommage à cette équipe avec laquelle il est parti au combat cette saison :
C'est un sport professionnel. Dans un monde parfait, j'aimerais bien entraîner cette équipe pour toujours. Le groupe que nous avions cette année, j'aimerais continuer de travailler avec pendant 20 ans de suite. Mais, le prochain défi de la franchise consiste à comprendre la prochaine situation, le prochain casse-tête. De mon point de vue, c'est probablement mon futur défi en tant que coach. Mon idéal romantique serait de développer et de créer notre propre superstar à partir de l'un de nos choix de draft ou à partir d'un gars qu'on a récupéré comme Spencer Dinwiddie. Je pense que c'est possible, même si tout le monde pense le contraire. C'est mon idée romantique de ce travail.