Les travaux de la TSR Arena ont démarré à Phoenix : Pour quelles conséquences ?

Les travaux de la TSR Arena ont démarré à Phoenix : Pour quelles conséquences ?

Phoenix Suns

Alors que les travaux à la Talking Stick Resort Arena de Phoenix étaient prévus pour l’intersaison 2020, la crise du coronavirus a permis aux Suns d’avancer leurs plans. Le chantier a commencé.

Dans les conséquences du coronavirus et de la crise qu’il a engendré en NBA comme partout ailleurs, les Phoenix Suns ont dû modifier leur calendrier de l’été. En dehors de Phoenix, peu de monde avait eu l’information, mais les Suns ont bien l’intention de rénover leur salle avant la saison 2021. La salle restera la même (cette bonne vieille Talking Stick Resort Arena), mais les structures autour du lieu et dans les couloirs de l’enceinte vont être largement modifiées. L’objectif est de donner une nouvelle jeunesse à cette arène qui figure parmi les plus vieilles de la NBA, pour ne pas dire qu’elle commençait à sentir la poussière.

 

 

Ses 18 000 places sont adaptées à la NBA, mais le fan service offert autour du parquet avant et après les matchs laissait à désirer face à la concurrence. Le propriétaire controversé Robert Sarver a alors présenté le projet devant le conseil municipal de la ville de Phoenix. Malgré quelques réticences et un jeu politique en coulisses (menaces de voir les Suns quitter Phoenix), Sarver a fini par faire avaler la dragée à une ville qui ne pouvait pas délaisser l’impact économique de la NBA. Les travaux ont donc officiellement démarré depuis Mi-Avril. Dans le détail : le hall d’entrée, les vestiaires, les loges, les bars restaurants de l’enceinte et surtout l’écran central qui surplombe le parquet vont être remplacés. Un sacré chantier qui demande du temps, et tout l’été 2020. Les premières photos de ces travaux ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

 

 

Comment vont s’organiser les Suns si le plus optimiste des scénarios voyait la saison NBA reprendre ? Alors les Suns déménageraient pour les 6 petits matchs à domicile qu’il restait sur leur calendrier avant la suspension de la saison. Un déménagement direction un vieil ami, le Arizona Veterans Memorial Coliseum de Phoenix, plus connu sous le nom de Madhouse on McDowell. Cette salle de 14 000 places est bien connue des Suns puisqu’elle a accueilli les Suns par le passé. Ce fut la première salle de l’équipe à leur création en 1968, jusqu’à la saison 1992. Depuis, le basket y a disparu. En revanche, cette salle s’apprête quoi qu’il arrive à retrouver la balle orange. En effet, les rénovations de la Talking Stick Resort Arena étant prévues de longue date, c’est l’équipe WNBA des Phoenix Mercury qui va elle aussi emprunter l’endroit le temps d’une saison. Le GM des Suns James Jones, pense que ce déménagement éphémère serait une bonne chose pour son équipe.

 

Il n’y aurait pas de plus belle histoire que d’offir à nos joueurs la chance de jouer à McDowell, d’y finir la saison fort puis de profiter de ces succès pour amener l’équipe jusqu’à notre nouvelle maison, une Talking Stick transformée. Nos joueurs devraient apprécier goûter à l’histoire de la franchise.

 

Il faut néanmoins rester prudent. La NBA n’est pas prête à redémarrer du jour au lendemain. De plus, même si elle devait reprendre, des pistes comme celle de disputer le restant des matchs dans un seul et même lieu prédéfini et isolé est déjà évoqué. C’est d’ailleurs une possibilité encore évoquée récemment par le président des États-Unis Donald Trump, qui souhaite relancer l’économie dès que possible. Il le sait, la NBA est un gros poisson de l’économie américaine. Pour cela, il faudrait déjà que les joueurs puissent retrouver le chemin de l’entraînement. D’ailleurs, les travaux de la Talking Stick Resort Arena seront combinés à d’autres travaux à savoir la création d’un nouveau centre d’entraînement. Toujours dans une logique de modernisation de l’équipe, un nouveau centre à la pointe de la technologie sera construit sur la 44ème rue au nord de Camelback Road. Un autre projet de 45 millions de dollars, qui vient s’ajouter à la note de 230 millions de dollars qui serviront à rénover l’arène.