LeBron James ne veut pas entendre parler de load management

LeBron James ne veut pas entendre parler de load management

LeBron James - Los Angeles Lakers - Frank Vogel

À la veille d’une saison qui s'annonce déterminante pour sa legacy, le King est déterminé à ne faire aucune concession et s'investir totalement dans le déroulé de la saison régulière. Pour se rapprocher encore de Michael Jordan, LeBron le sait, seul le titre sera admis.

La saison dernière fut une succession de blessures pour les Lakers. Entre un Anthony Davis touché au talon d’Achille et un LeBron gravement touché à la cheville, il a été impossible pour les hommes de Frank Vogel de passer le premier tour face à une solide équipe des Suns, en route vers les Finals. En effet, les années défilants, le King commence tout doucement à voir l’âge prendre le pas sur son corps, notamment lors de rétablissements de blessure. Lorsqu’il a vu un Solomon Hill atterrir sur sa cheville, LeBron a vu ses chances de MVP s’envoler et par la même occasion le titre. Avec 26 matchs manqués et un retour précipité et désespéré, le Chosen n’a pu peser comme à son accoutumée. EN atteste ses statistiques face aux Suns : 23.3 points à 47.4%, 8.0 passes. 7.2 rebonds. Bien loin de ses standards en playoffs, LeBron James avait besoin d’une rémission complète et c’est ce qu’il a pu faire cet été, comme il l’a confié aux médias lundi en marge de l’ouverture de la saison régulière face aux Warriors.

 

Ça a pris du temps. Je n'ai pas fait beaucoup de basket pendant les deux premiers mois de l'été, ce qui est très rare pour moi, parce que ma cheville ne réagissait pas comme je l'aurais voulu. La meilleure chose à propos de l'été, c'est que j'avais du temps. J'avais le temps de vraiment me préparer quand ma cheville était prête à partir. Je m'entraînais toujours, mais je n'étais pas souvent sur le terrain de basket. Je faisais toujours d'autres choses, je m'entraînais, je poussais de la fonte, je voyais si je pouvais faire d'autres choses avec ma cheville, et jusqu'à ce que j'arrive à un point où je ne ressentais plus de douleurs aiguës, et où ma souplesse était revenue à ce qu'elle était avant. C'est à ce moment-là que j'ai su que je pouvais retourner sur le terrain. Je ne joue pas en pensant aux blessures. Et je me sens aussi moins bien quand je joue peu de minutes.

 

Totalement rétabli de ses pépins à la cheville, le King va pouvoir régner sur son royaume et se lancer à corps perdu dans cet exercice 2021-2022. Cependant, malgré une condition physique irréprochablement entretenue, James rentre déjà dans sa 19ème saison et va fêter son 37ème anniversaire en décembre. Avec autant de minutes au compteur, 6ème all-time dans le classement des joueurs ayant joué le plus de minutes, Frank Vogel veut parfaitement gérer le temps de jeu de son joueur. Ainsi, pour cette saison, l’ancien coach des Pacers a pour projet de faire jouer LeBron entre 34 et 36 minutes par match.

 

En fait, d'une certaine manière, s'il reste sur le banc trop longtemps et qu'il refroidit, c'est pire pour lui de retourner sur le terrain, a affirmé Frank Vogel. Surtout qu'il joue ce type de rotation depuis si longtemps. Évidemment, nous ne voulons probablement pas le faire jouer 82 matchs. Mais nous n'allons pas lui prescrire un nombre X de nuits de repos. Nous allons prendre les choses comme elles viennent tout au long de l'année.

 

Avec les arrivées de Russell Westbrook et Carmelo Anthony notamment, LeBron et ses Lakers sont repartis à la chasse du fameux Graal et ainsi pouvoir accrocher une 18ème bannière dans les hauteurs du Staples Center et ainsi dépasser le mythique rival de Boston. Pour y parvenir, les Lakers compteront énormément sur le Brodie pour décharger James de la création et ainsi moins solliciter l’enfant d’Akron. En tout cas, en croisant les doigts pour les blessures, cette saison s’annonce excitante pour la franchise pourpre et or. Showtime must go on !