Kristaps Porzingis était présent au Madison Square Garden ce mardi pour une première apparition en public depuis sa blessure début février. Opéré avec succès des ligaments croisés du genou, le Franchise Player des Knicks devra passer par une convalescence évaluée entre 10 et 12 mois. Un long chemin de croix qui n'entame pas son positivisme. Au micro du journaliste Ian Begley, l'intérieur a déclaré qu'il profiterait de cette période pour renforcer son corps et s'endurcir mentalement :
Je crois que je vais revenir meilleur et encore plus fort. Mais pas seulement, je veux améliorer mes mouvements, mon physique, la façon dont je bouge, toutes ces choses là. Cela va être important pour moi aussi sur la durée. Je ne sais pas pour combien de mois j'en ai, mais je vais les utiliser aussi efficacement que possible pour devenir un joueur meilleur et aussi travailler sur mon esprit pour revenir en arrière.
Cette blessure est un sérieux coup d'arrêt dans le développement de Porzingis. A 22 ans, la licorne new-yorkaise réalisait sa meilleure saison au scoring (22.7 points) au point de décrocher sa première étoile de All Star. Son forfait pour la saison a enterré de facto les derniers espoirs de playoffs des Knicks. Au lieu de se montrer agressif à la trade deadline en espérant un push pour la post-season, Big Apple s'est contenté de quelques ajustements : exit Willy Hernangomez et Doug McDermott, bonjour Emmanuel Mudiay et Trey Burke, un backcourt tellement peu efficace que les Knicks ont cumulé 16 défaites sur les 17 derniers matchs. L'intersaison sera cruciale à New York dans l'optique d'une reconstruction. Porzingis qui arrivera dans sa quatrième année, sera éligible à une prolongation de 157 millions sur 5 ans. Avant de signer un tel chèque, le front office doit s'assurer qu'il peut bâtir autour du Letton... un pari pas si évident avec une blessure à haut risque pour l'avenir. Autant de questions pour lesquelles, Porzingis fait confiance à ses dirigeants :
Je n'y ai pas vraiment pensé, c'est quelque chose qui relève de leurs compétences, c'est entre leurs mains et nous verrons bien ce qu'il se passe cet été. Je n'y songe pas vraiment car ce n'est pas mon travail, donc je leur fais confiance pour prendre les bonnes décisions.