Free Agency 2021 : Les 10 arrières à suivre

Free Agency 2021 : Les 10 arrières à suivre

NBA Free Agency - Evan Fournier - DeMar DeRozan - Victor Oladipo - Tim Hardaway Jr - Norman Powell
Crédit photo : USA Today Sports

Pour préparer la free agency 2021, Inside Basket consacre 5 dossiers au marché des agents libres. Aujourd’hui, gros plan sur les 10 meilleurs arrières disponibles.

  • 10 : reggie bullock (new york knicks)

Statistiques : 10.9 points (44,2% aux tirs dont 41,0% à 3 points), 3.4 rebonds et 1.5 passe décisive en 30 minutes de jeu.

Salaire : 4.100.000 $

 

Dans le moule Tom Thibodeau, Reggie Bullock s'est affirmé dans le rôle du sniper de l'équipe. Avec plus de 6 tentatives par match, il est celui qui dégaîne le plus derrière l'arc à Big Apple. L'arrière aurait tort de s'en priver, lui qui émerge à 41% from downtown. Malheureusement, il n'a pas tenu la cadence en playoffs avec des pourcentages globaux tombés à 38,5%. Avec plusieurs dossiers à gérer, les Knicks pourraient lui offrir la mid level exception, soit un contrat annuel d'environ 9 millions. Mais, à 30 ans passés, Reggie Bullock semble préféré un contrat garanti sur 4 ans. Dans l'ombre de Julius Randle ou RJ Barrett, le shooteur a souvent était l'un des facteurs X de la réussite new-yorkaise. Pour preuve, quand Bullock rentre au moins 5 tirs primés cette saison, l'équipe affiche un bilan de 13 victoires pour 4 défaites. Sa ténacité défensive et son engagement collent aussi parfaitement à l'âme de New York. Les dirigeants proposeront forcément quelque chose à Reggie. Le deal sera-t-il suffisant pour le convaincre ? Pas sûr, puisque selon les dernières rumeurs, les Celtics, les Sixers et les Lakers sont intéressés.

 

  • 9 : lou williams (atlanta hawks)

Statistiques : 11.3 points (41,0% aux tirs dont 39,9% à 3 points), 2.1 rebonds et 3.4 passes décisives en 22 minutes de jeu.

Salaire : 8.000.000 $

 

Transféré à la trade deadline du côté d'Atlanta, Lou Williams avait déclaré à l'époque, réfléchir à prendre sa retraite. Il faut dire que le virevoltant sixième homme des Clippers avait bien du mal à retrouver son niveau d'antan en Californie : 10 points à 38,9% de réussite seulement. Au final, Sweet Lou a endossé le maillot des Hawks pour le plus grand bonheur des fans. Doublure de Trae Young pendant la campagne de playoffs, il a pris ses responsabilités lors de la blessure de ce dernier. Ses 21 points et 8 passes dans la victoire contre les Bucks lors du Game 4 témoignent que le vétéran en a encore sous la semelle. Sur son Instagram, Williams a évoqué un possible retour en Georgie. Dans une équipe ambitieuse la saison prochaine, difficile de savoir quel peut être son rôle. Le triple Sixth Man of the Year peut monnayer une dernière fois son statut et obtenir un contrat un peu plus juteux ailleurs. Avec 7 équipes différentes en 16 ans, Williams n'est pas effrayé par les déménagements.

 

  • 8 : malik monk (charlotte hornets)

Statistiques : 11.7 points (43,4% aux tirs dont 40,1% à 3 points), 2.4 rebonds et 2.1 passes décisives en 21 minutes de jeu.

Salaire : 5.345.000 $

 

Suspendu pour violation du programme anti-drogue puis mis à l'isolement pour raison sanitaire, la saison de Malik Monk a mis du temps à démarrer. L'arrière a vraiment intégré les rotations des Hornets qu'à partir de février. Une attente bénéfique pour ce pétard ambulant, qui a beaucoup alterné le chaud et le froid lors de ses premières saisons. Plus mature et efficace dans son jeu, Monk a tout simplement enregistré ses meilleures statistiques en carrière : 11,7 points de moyenne à plus de 40% longue distance. A deux reprises, il a pris feu contre le Heat - 36 points en février puis 32 points fin mars - pour autant de victoires surprises. Il récidive sur le parquet des Kings avec un buzzer beater plein de sang froid. Des preuves que dans une équipe structurée comme l'était celle de Charlotte cette année, l'ancien produit de Kentucky peut s'avérer létal en sortie de banc. Monk a déclaré vouloir rester en Caroline du Nord dans une équipe prometteuse, au sein de laquelle il s'épanouit dans son rôle de joker offensif. Agent libre restreint, Charlotte pourra matcher les éventuelles offres qu'il recevra. Un avenir qui dépendra de l'autre guard free agent de l'équipe, Devonte' Graham, les Hornets n'en conservant vraisemblablement qu'un sur les deux.

 

  • 7 : alec burks (new york knicks)

Statistiques : 12.7 points (42,0% au tir dont 41,5% à 3 points), 4.6 rebonds et 2.2 passes décisives en 26 minutes de jeu.

Salaire : 6.000.000 $

 

Comme beaucoup de joueurs des Knicks cette saison, Alec Burks a redoré son blason sous les ordres de Tom Thibodeau. Echangé par le Jazz en 2018, l'arrière a connu cinq franchises en deux ans, avant de se poser à Big Apple. Avec la confiance de son coach, il prend le rôle de scoreur en sortie de banc. Jamais frileux à l'idée de dégaîner (plus de 10 shoots par match, 4ème plus gros volume de l'équipe), Burks a rendu aussi des services à la création. Sa capacité à scorer beaucoup de points sur de courtes séquences s'est vue dans la série de playoffs contre les Hawks avec 27 points dans le Game 1. Et c'est bien cette qualité qui devrait en faire une cible sur le marché. Les équipes à la recherche de scoring pour leur second unit devraient se pencher sur son dossier. Avec les cas Derrick Rose, Reggie Bullock et Nerlens Noel à régler, New York n'aura vraisemblablement pas assez d'argent pour tout le monde.

 

  • 6 : Josh richardson (dallas mavericks)

Statistiques : 12.1 points (42,7% au tir dont 33,0% à 3 points), 3.3 rebonds et 2.6 passes décisives en 30 minutes de jeu.

Salaire : 10.865.000 $

 

Arrivé dans le Texas en échange de Seth Curry, Josh Richardson devait incarner la troisième menace offensif derrière le tandem Luka Doncic - Kristaps Porzingis. Mais, la greffe sous ses nouvelles couleurs n'a jamais prise et l'arrière a compilé ses plus mauvaises statistiques depuis sa saison 2017-2018. Un déclin qui s'est confirmé en playoffs, où Richardson est tombé en dessous des 15 minutes de temps de jeu pour 4.9 points. Maintenant, Richardson a une décision à prendre : il possède une player option à 11,6 millions. Compte tenu de ses performances à Dallas et à Philadelphie l'an dernier, il n'est pas certain de toucher plus sur le marché. Un retour chez les Mavericks parait être la meilleure option pour lui, d'autant qu'avec le changement de management et de coach, il pourrait rebondir dans un nouveau rôle.

 

  • 5 : Norman powell (portland trailblazers)

Statistiques : 18.6 points (47,7% au tir dont 41,1% à 3 points), 3.1 rebonds et 1.9 passe décisive en 32 minutes de jeu.

Salaire : 10.865.000 $

 

Norman Powell fait partie de ces joueurs qui se bonifie avec l'âge. De 16.0 points l'an dernier en sortie de banc chez les Raptors, l'arrière a gagné sa place de titulaire cette saison pour émerger à 19.6 points. Transféré à la trade deadline du côté de Portland, il a confirmé ses progrès en devenant la troisième menace offensive de l'équipe (17.0 points). A 28 ans, Powell joue le meilleur basket de sa carrière et compte bien remplir les caisses pendant son prime. En toute logique, il a refusé sa player option à 11,6 millions pour aller chercher un deal plus lucratif. Son profil peut convenir à un contender qui souhaite renforcer son scoring ou à une équipe en reconstruction à la recherche d'un attaquant expérimenté. Portland a pris un pari en le faisant venir et selon le journaliste Chris Haynes, la franchise en a fait sa top priorité de l'été. Avec les bird rights, les Blazers sont les seuls à pouvoir lui offrir un contrat sur 5 ans. Mais, d'autres prétendants, comme les Knicks très chauds sur son dossier, pourraient investir une grosse somme. Tom Thibodeau n'a d'ailleurs pas caché son attrait pour l'ancien champion NBA.

 

  • 4 : TIM HARDAWAY JR (DALLAS MAVERICKS)

Statistiques : 16.6 points (44,7% au tir dont 39,1% à 3 points), 3.3 rebonds et 1.8 passe décisive en 28 minutes de jeu.

Salaire : 18.975.00 $

 

Après une saison 2019-20 encourageante sous le maillot des Mavericks, Tim Hardaway Jr a confirmé sa fiabilité dans son rôle de sniper. L'arrière a compilé un second exercice à plus de 200 tirs primés avec une adresse à plus de 39%. Le complément idéal de Luka Doncic pour étirer le jeu. Dans le run final de saison régulière, THJ a même haussé d'un cran son niveau de jeu en tournant à 24 points et 53% d'adresse sur une séquence de 10 matchs entre le 26 avril et le 12 mai. Pendant la campagne de playoffs, il a été le facteur X dans les deux premières victoires des Mavs sur le parquet des Clippers en scorant 21 puis 28 points. Avec une défense resserrée par la suite, Hardaway Jr a eu plus de mal à tirer son épingle du jeu. Il n'empêche qu'avec ses qualités de scoreur, THJ peut lorgner sur un beau pactole à l'intersaison. En 2017, il avait signé un deal de 71 millions sur 4 ans qui avait fait grincer des dents. Mais, à 29 ans, le shooteur peut espérer un contrat légèrement à la hausse (aux alentours des 20 millions) sur une durée similaire. Dallas devrait bien entendu tenter de le conserver, mais sur un marché assez pauvre en snipers, d'autres franchises pourraient tenter le coup. Il y a quelques semaines, Bleacher Report évoquait le Heat comme une piste sérieuse. Affaire à suivre...

 

  • 3 : evan fournier (boston celtics)

Statistiques : 17.1 points (45,7% au tir dont 41,3% à 3 points), 3.0 rebonds et 3.4 passes décisives en 30 minutes de jeu.

Salaire : 17.150.000 $

 

Evan Fournier a tiré un trait sur 6 saisons pleines à Orlando. Transféré du côté de Boston en mars, le Tricolore a été l'une des victimes collatérales de la reconstruction floridienne. Chez le Magic, Vavane était le go-to-guy et le principal scoreur sur le backcourt. Un rôle bien différent de celui qu'il a trouvé chez les Celtics. Utilisé la plupart du temps en sixième homme, le Français n'a pas vraiment eu le temps de s'acclimater à ce nouveau costume, perturbé par un long protocole sanitaire puis par un roster plombé par les blessures. Dans la série contre les Nets, Fournier s'est montré plutôt régulier avec 5 matches entre 10 et 18 points. Pas assez pour que Boston craque sa tirelire. Les dernières rumeurs à Boston évoquent une proposition sur 2 ans qui correspond à la fin du contrat d'Al Horford, histoire d'avoir une flexibilité maximale en 2023. En plus, l'échantillon joué par le trio VavaneJaylen Brown et Jayson Tatum est trop court (74 minutes) pour que l'on puisse juger l'impact du Frenchie à Boston. Les arrières capables de scorer ne sont pas légions sur le marché, aussi Fournier peut espérer un deal à 20 millions la saison... que ce soit à Boston au ailleurs. Seul hic, le Français sera en plein tournoi des Jeux Olympiques pendant la free agency et aura bien du mal à courir deux lièvres à la fois.

 

  • 2 : victor oladipo (miami heat)

 

Statistiques : 19.8 points (40,8% au tir dont 32,6% à 3 points), 4.8 rebonds et 4.6 passes décisives en 33 minutes de jeu.

Salaire : 21.000.000 $

 

Encore une saison galère pour Victor Oladipo ! Coupé dans élan en janvier 2019 à cause d'une rupture du tendon du quadriceps, l'arrière a bien du mal à retrouver le statut qui était le sien avant cette grave blessure. En conflit avec le front office des Pacers au sujet de son futur contrat, Dipo a finalement été évacué à Houston pour prendre la place de James Harden. Re-belote quelques semaines plus tard où il prend la direction de Miami cette fois en échange de Kelly Olynyk et Avery Bradley. Un pari tenté par le Heat pour re-booster son effectif en vue des playoffs. Malheureusement, Oladipo ne dispute que 4 petites rencontres sous ses nouvelles couleurs, avant d'être de nouveau opéré du quadriceps. Fin de saison prématurée et une partie de la suivante bien compromise. Avec un état physique qui pose question, difficile d'imaginer une franchise offrir le pactole au Most Improved Player 2018. En février, Dipo a refusé une extension de 45 millions sur 2 ans de la part des Rockets, une somme qu'il aura du mal à obtenir désormais. Avec les bird rights sur le joueur, le Heat peut bricoler une offre sur le court terme pour tester le niveau d'Oladipo à son retour de l'infirmerie.

 

  • 1 : DEMAR DEROZAN (SAN ANTONIO SPURS)

Statistiques : 21.6 points (49,5% au tir dont 25,7% à 3 points), 4.2 rebonds et 6.9 passes décisives en 34 minutes de jeu.

Salaire : 27.740.000 $

 

Attaché au maillot des Raptors pendant des années, DeMar DeRozan avait mal vécu son trade chez les Spurs. Pourtant son bail de trois ans dans le Texas reste positif. Dans un groupe en pleine reconstruction, l'ancien All Star s'est imposé comme le leader expérimenté. Son jeu a également beaucoup évolué. Si le shoot à 3 points n'est toujours pas son registre, DeRozan s'est mué en véritable playmaker : 6.2 caviars en moyenne sur ses 3 ans à San Antonio avec un pic cette saison à quasiment 7 assists ! Et comme DeMar est toujours aussi efficace dans le scoring midrange (51,4% de réussite à 2pts chez les Spurs), son profil devrait être prisé sur le marché. A bientôt 32 ans, il va certainement rechercher un spot dans une équipe compétitive pour remporter le titre NBA qui manque à son palmarès. Les Lakers, installés dans sa ville natale, ont exprimé un intérêt, mais cela ne sera possible que via un sign-and-trade. Attention également aux Knicks et aux Mavericks qui auront de l'argent à investir sur le marché et qui sont en quête d'une plus-value offensive.

 

A suivre également parmi les arrières agents libres : Danny Green (Philadelphie Sixers, 15,3 millions), JJ Redick (Dallas Mavericks, 13 millions), Tony Snell (Atlanta Hawks, 12,2 millions), Avery Bradley (Houston Rockets, Team Option, 5,9 millions), Garrett Temple (Chicago Bulls, 4,8 millions), Patrick McCaw (Toronto Raptors, 4 millions), Jerome Robinson (Washington Wizards, 3,7 millions), Wesley Matthews (Los Angeles Lakers, 3,6 millions), Austin Rivers (Denver Nuggets, 3,5 millions), E'Twaun Moore (Phoenix Suns, 2,3 millions), Ben McLemore (Los Angeles Lakers, 2,2 millions), Langston Galloway (Phoenix Suns, 2 millions), Damion Lee (Golden State Warriors, Team Option, 1,9 million), Timothé Luwawu-Cabarrot (Brooklyn Nets, 1,8 millions), Furkan Korkmaz (Philadelphie Sixers, 1,7 million), Sterling Brown (Houston Rockets, 1,7 million), Terance Mann (Los Angeles Clippers, Team Option, 1,7 million), Sviatoslav Mykhailiuk (OKC Thunder, 1,7 million), Frank Jackson (Detroit Pistons, 1,6 million), Terence Davis (Sacramento Kings, 1,5 million), Talen Horton-Tucker (Los Angeles Lakers, 1,5 million).