Les Bulls jouent la carte de la patience pour s'éviter un ''rebuild''

Les Bulls jouent la carte de la patience pour s'éviter un ''rebuild''

Chicago Bulls - Zach LaVine

Alors que la trade deadline se profile à l'horizon, les Bulls ont décidé de se montrer patient, notamment sur le cas Zach LaVine.

À Chicago, le vent est imprévisible, à l'image de la direction du front office de la franchise. Alors que les discussions entre franchises risquent de s'intensifier dans les prochaines semaines, Chicago… va temporiser, comme l'a précisé Adrian Wojnarowski sur ESPN.

 

Les Bulls sont pourtant au centre des rumeurs depuis le début de saison avec un Zach LaVine qui se verrait bien évoluer très loin de Windy City. Pas de "Woj Bomb" pour le moment donc. Le but est simple, faire rejouer Zach LaVine pour qu'il récupère de la valeur, ce qui permettrait aux Bulls d'obtenir une belle contrepartie en cas d'échange, comme l'explique le journaliste :

 

"Pour être échangé, Zach LaVine doit revenir et montrer aux équipes qu'il est en bonne santé, qu'il peut avoir un impact sur la victoire. Les Bulls ont beaucoup mieux joué sans lui. Et avec son contrat, vous devez croire en ce joueur pour le récupérer. Pour le moment, il n'y a pas de marché pour Zach LaVine, il n'y en a jamais eu et même s'il revient en forme, il n'y aura peut-être pas de transfert [...] Les Bulls ne veulent pas de "rebuild". Ils ne le ferront pas. Ils aimeraient trouver un trade pour Zach LaVine, mais ils veulent obtenir quelque chose en retour."

 

Absent depuis le 29 novembre dernier à cause d'une blessure au pied, l'ancien joueur des Wolves s'apprête à retrouver les parquets avec une lourde responsabilité. En plus d'un avenir incertain, l'ancien de UCLA va devoir trouver une place au sein d'un collectif qui a bien tourné en son absence. Une situation difficile qui sera particulièrement scrutée en NBA.

 

Capable de tout faire offensivement, LaVine pourrait être un apport de choix pour n'importe quelle équipe. Mais les errements défensifs et le gros contrat signé en 2022 (215 millions sur cinq ans) risquent de refroidir plus d'un GM.