On prend les mêmes et ça repart pour une nouvelle saison. Les Bucks ont choisi la stabilité de groupe en prolongeant Khris Middleton, qui a offert une légère flexibilité sur le court terme en déclinant sa player option, ainsi que Brook Lopez, qui sort d'une énorme saison où il a brillé par sa défense, notamment sa protection de cercle, ainsi que ses qualités offensives. Malgré son utilisation inexistante en Playoffs, Jae Crowder a choisi de rester à Milwaukee pour la saison prochaine et d'effectuer une préparation complète avec la franchise. Au rayon des départs, Joe Ingles et Jevon Carter ont apporté de très bons services en saison régulière avant de voir leur utilisation limitée en postseason.
Le plus gros changement se trouve sur le banc avec l'arrivée d'Adrian Griffin, coach rookie, qui aura la lourde tâche de prendre la suite de Mike Budenholzer qui a conduit les Bucks à leur premier titre depuis 1971 et fut nommé Coach of the Year en 2019. Pas aidée par la blessure de Giannis Antetokounmpo, l'équipe du Wisconsin a été sèchement éliminée par le Heat au premier tour des Playoffs, faisant face à un Jimmy Butler en feu, qui tourna à plus de 37 points de moyenne.
Ce choix de direction s'explique facilement malgré le vieillissement de certains cadres et la déception de l'an dernier. D'une part car un esprit de revanche va animer les joueurs de Milwaukee qui voudront se racheter de cette élimination rapide. Et surtout car cette équipe reste très forte. Malgré les pépins physiques qui n'ont pas épargné plusieurs membres de l'effectif, les Bucks finirent avec le meilleur bilan de ligue, flirtant avec les 60 victoires une nouvelle fois, autour de Giannis Antetokounmpo qui domine toujours autant, qui contrairement à certains coéquipiers, est en plein prime. Que ce soit Jrue Holiday, Brook Lopez ou Khris Middleton, tous sont parfaitement complémentaires du double MVP. Adrian Griffin sera très attendu, avec une belle dose de pression sur ses épaules, pour amener de la variété dans le jeu et les rotations, points sur lesquels Budenholzer pouvait par moments se montrer prévisible et permettre aux coachs adverses de s'ajuster. Le message est donc clair : on prend les mêmes et on va tenter de reconquérir la couronne, en apportant quelques retouches autour du noyau.