Le Jazz poursuit sa domination sans appel et les Bulls défont des Pacers en méforme

Le Jazz poursuit sa domination sans appel et les Bulls défont des Pacers en méforme

Indiana Pacers - Chicago Bulls - Utah Jazz - Philadelphia Sixers - Ben Simmons - Jordan Clarkson
Crédit photo : Deseret News

La planète NBA ne s’arrête jamais et elle proposait 7 rencontres au menu hier soir. Les Bulls ont tiré leur épingle du jeu en battant les Pacers, les Knicks confirment leur changement d’ADN et le Jazz continue sa boulimie victorieuse.

  • Chicago 120 - 112 Pacers

 

Cette première rencontre de la soirée a été serrée de bout en bout et aucune des deux équipes n’a laissé l’autre prendre les devants mais ce sont bien les Bulls qui sortent victorieux de cette rixe basketballistique. Ce succès permet à Chicago de remonter à la neuvième place du classement, profitant des difficultés actuelles des Hawks et du début de saison difficile du Heat. Les joueurs de Billy Donovan ont dominé au rebond et ont fait preuve d’une belle adresse derrière l’arc. Cela leur a permis de palier aux 14 blocs et 9 interceptions concédées à leurs adversaires du jour. Zach Lavine, principal scoreur des siens, a bien noirci la feuille de match en inscrivant 30 points et en attrapant 9 rebonds. Malgré la victoire et une nouvelle performance au scoring, Zach n’a rentré que 11 tirs en 25 tentatives et termine avec 44 % de réussite. Ces chiffres ne sont pas mauvais mais le jeune leader des Bulls avait réalisé plusieurs belles sorties où il prenait moins de tirs pour mieux servir ses coéquipiers tout en maintenant un gros nombre de points au compteur. Cette attitude avait permis de récolter de belles victoires, comme face aux Hornets où il avait terminé avec 9 assists. Son coéquipier sophomore Coby White a eu plus de difficultés à marquer et termine à 19 points à 39 % de réussite au tir avec un seul tir à trois points rentré en 6 tentatives. Il a tout de même bien contribué offensivement en distribuant le ballon à ses comparses et comptabilise 8 passes décisives et 7 rebonds à la fin de la rencontre. Cette victoire est avant tout collective. Sur les 10 joueurs de Chicago ayant foulé le parquet des Pacers, 7 ont inscrits plus de 10 points et les Bulls ont réalisé 25 passes décisives durant le match. Thaddeus Young et Wendell Carter Jr ont bien contribué à attraper les rebonds. Young a gobé 11 ballons sous l’arceau et inscrit 13 points en rentrant 6 de ses 8 tirs. Le vétéran a mené la vie dure à son ancienne équipe tout en restant dans son rôle. Autre facteur X de cette rencontre, Wendell Carter a inscrit 11 points et attrapé 9 rebonds en 21 minutes de jeu. Tomas Satoransky aussi a mis la main à la pâte en marquant13 points et en distribuant 4 passes décisives en 21 minutes de jeu. Il a également inscrit 2 tirs primés. De son côté, le rookie Patrick Williams, dont la draft en 4ème position avait surpris tout le monde, a éprouvé de grosses difficultés offensives et n’a inscrit que 7 points malgré ses 10 tirs. Il a tout de même contribué à la domination des siens au rebonds grâce à ses 9 unités sur ce pan du jeu.

 

En face, les Pacers et leur coach rookie Nate Bjorkgren n’ont pas pu arrêter les Bulls. Domantas Sabonis et Malcolm Brogdon, les leaders de l’équipe, ont été les principaux artisans offensifs d’Indiana. Malgré leurs 25 et 23 points respectifs, ils ont été bien limités et terminent avec un faible pourcentage de réussite au regard de leurs standards habituels. Brogdon réalise tout de même un match très complet et termine avec 23 points, 15 rebonds et 5 passes décisives. Il inscrit 10 de ses 25 tirs et affiche 40 % de réussite mais n’a inscrit qu’un tir primé sur la rencontre. Sabonis, le All-Star d’Indianapolis, termine également en double-double avec 25 points et 10 rebonds mais à moins de 37 % de réussite au tir. Justin Holiday et son petit frère Aaron ont aussi été en manque d’adresse. L’aîné de la fratrie a inscrit 15 points à 35 % de réussite au tir. Il a artillé derrière l’arc avec 12 tentatives de tir à trois points sur 14 tirs tentés au total. Myles Turner a, quant à lui, été fantomatique en attaque. Le pivot a inscrit 11 points dans la douleur et n’a grappillé que 6 rebonds. Le rempart défensif des Pacers était tout de même bien présent de l’autre côté du terrain en s’offrant 6 contres. Il affirme sa place de leader de la grande ligue dans cette catégorie statistique, à une époque où la défense continue de faire pâle figure en saison régulière. Le joueur qui aurait pu faire la différence et a qui il aurait peut être fallu donner plus de ballons est T.J. McConnell. Il a montré son meilleur visage en inscrivant 19 points et en ne ratant qu’un seul tir de la rencontre. Jeremy Lamb est aussi auteur d’une belle sortie en comptabilisant 12 points et 5 rebonds en 25 minutes de jeu.

 

Les Pacers sont en difficulté ces derniers temps et n’ont récolté que 3 victoires lors des 10 derniers matchs. Ils ont laissé s’échapper une chance de se relancer face à des Bulls qui peinent à tirer leur épingle du jeu cette saison. De leur côté, les joueurs de Chicago peuvent être satisfait de ce dénouement alors qu’ils se rapprochent du top 8 à l’est, malgré un bilan de 11 victoires pour 15 défaites. Ils sont parvenus à vaincre leurs adversaires du soir dans une fin de match haletante dont le dénouement a nécessité une prolongation.

 

  • Philadelphie 123 - 134 Utah Jazz

 

Utah ne cesse d’étonner cette saison. Si le fait qu’ils soient une place forte de la conférence ouest n’étonne plus personne, peu de gens les voyaient cartonner comme ils le font cette saison. Les joueurs des montagnes ont défait des Sixers en difficultés derniers temps. Ce choc entre les deux leaders surprises de leurs conférences respectives a fait des étincelles, malgré l’absence d’un Joel Embiid en mode MVP cette saison. Les hommes de Doc Rivers ont commencé le match en cartonnant au scoring et le premier quart temps se termine sur le score de 42 à 35 pour Philly. Ils ont rapidement pris l’avantage en menant même de 14 points à la moitié du premier acte en limitant leurs adversaires à 10 points lors des 6 premières minutes, avant que Jordan Clarkson n’entame son carton au scoring. L’arrière du Jazz a inscrit 40 points et s’offre la casquette de leader offensif des siens sur cette rencontre. Il a inscrit 12 points en un peu plus de 2 minutes sur le premier quart, permettant aux siens de lancer leur match. En face, l’auto-proclamé meilleur défenseur de la ligue, Ben Simmons, a profité de l’absence de son compère camerounais pour briller de l’autre côté du terrain. Il a inscrit 19 points dès le premier quart en ne ratant aucun tir. Sur cette même période, le meneur australien a également distribué 5 caviars à ses partenaires. Malgré une défaite à l’arrivée, Simmons semble tenir son match référence pour la saison en cours. À ses côtés, Tobias Harris était lui aussi bien présent. Il a inscrit 14 points sur le premier quart. Le second quart temps verra les hommes de Quin Snyder renverser la vapeur et déployer leur rideau de fer défensif. En 3 petites minutes, le Jazz réduit l’écart et n’a plus qu’un point de retard. Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice offensivement parlant puisque Clarkson, Joe Ingles, Bogdan Boganovic et Donovan Mitchell scorent à tour de rôle. En face, Simmons et Harris sont bien limités et ne pourront inscrire respectivement que 2 et 4 points dans ce second acte, laissant Tyrese Maxey, Dwight Howard et Seth Curry se charger d’inscrire quelques points pour garder la tête hors de l’eau. Le score est de 72 à 66 pour Utah à la mi-temps et le Jazz prouve une nouvelle fois la force de caractère qui l’anime cette saison.

 

Bien qu’aucun écart insurmontable ne se dessine lors de la seconde partie de cet affrontement, les Sixers ne parviendront pas à revenir au score et à réellement inquiéter leurs opposants. Lors du troisième quart temps, le dragon à deux têtes Simmons et Harris reprend le contrôle de l’attaque pennsylvanienne mais en face le Jazz ne cède pas et Clarkson continue à martyriser la défense des Sixers. Le dernier quart n’offrira pas plus de suspens que le précédent malgré un run de Philly, où la franchise inscrit 10 points sans en encaisser pour revenir à 6 points d’écarts à 8 minutes de la fin. Les principaux scoreurs du soir, Simmons, Clarkson et Harris poursuivent leur performance majuscule et l’australien rejoint le vestiaire en insinuant que Rudy Gobert n’a pas l’étoffe pour défendre sur lui. Grosse prestation offensive des deux côtés mais l’absence de Joel Embiid s’est bien faite sentir dans cet affrontement entre cadors. Du côté de Philaldephie, Ben Simmons a réalisé son carreer high au scoring et une de ses plus belles performances par la même occasion. Il était littéralement omniprésent. Il passe très prêt du triple-double en terminant à 42 points, 12 passes décisives et 9 rebonds. Il a terrorisé ses adversaires en se régalant dans la peinture avec une facilité déconcertante. Un Tobias Harris des grands jours était aussi de sortie. Il a inscrit 36 points et attrapé 10 rebonds en affichant lui aussi un bon pourcentage de réussite au tir. Avec ces deux monstres qui crevaient l’écran, il ne restait pas beaucoup de place aux autres joueurs de Philly. Dwight Howard a bien contribué en sortie de banc avec 14 points et 12 rebonds en 26 minutes de jeu. En face c’est une nouvelle victoire collective pour le Jazz avec 6 joueurs à plus de 10 points dont 3 en ayant inscrit au moins 20. Néanmoins, Jordan Clarkson n’était pas là pour partager la balle et pour le coup on le comprend. Il a inscrit ses 40 points en moins de 30 minutes de jeu avec 65 % de réussite au tir. Sur ses 13 tirs rentrés, il en a marqué 8 derrière l’arc en 13 tentatives. À ses côtés, Donovan Mitchell a inscrit 24 points malgré beaucoup de déchet dans les tentatives de tir. Il termine à seulement 37 % de réussite. Joe Ingles s’est montré précieux pour les siens et n’est pas étranger à cette belle victoire du Jazz. Il a inscrit 20 points et distribué 5 ballons en rentrant 2 tiers de ses tirs.

 

Utah récolte une nouvelle victoire et conforte sa domination sur la ligue en faisant tomber le leader de la conférence est. La forme de la franchise force le respect. Les hommes de Quin Snyder n’ont essuyé qu’une seule défaite lors des 20 dernières rencontres et proposent un jeu agréable à regarder. Force est de constater que l’échec de l’an dernier en playoffs sert de moteur à la belle saison que propose Utah pour le moment. En face, les Sixers auraient difficilement pu faire mieux. Amputés de Joel Embiid, les leaders de l’est ont encaissé beaucoup de points et n’ont pas pu suivre la cadence offensive lorsque leurs adversaires ont resserré leur défense.

 

  • Résultats NBA

 

Chicago 120 - 112 Indiana

Houston 119 - 131 Washington

Atlanta 112 - 123 New York

Philadelphie 123 - 134 Utah

Cleveland 98 - 129 Golden State

Miami 118 - 125 L.A Clippers

Brooklyn 136 - 125 Sacramento

 

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