Le comeback fou des Pacers : Game 1 des Finales de Conférence 2025
CETTE NUIT

Le comeback fou des Pacers : Game 1 des Finales de Conférence 2025

La rédaction 18/9/2025 à 10h51

Le 21 Mai 2025 restera gravé dans l'histoire de la NBA. Lors du Game 1 des Finales de Conférence Est, les Indiana Pacers ont réalisé une remontée incroyable contre les New York Knicks au Madison Square Garden, arrachant la victoire 138-135 en prolongation après avoir été menés de 14 points à moins de trois minutes de la fin du 4ème quart-temps.

Dans l'arène mythique du Madison Square Garden, une atmosphère électrique régnait alors que les Knicks semblaient tenir le match, menant 119-105 avec seulement 2 minutes et 51 secondes à jouer dans le quatrième quart. Jamais depuis l'ère « play-by-play » (à partir de 1997) une équipe en playoffs n'avait perdu en tenant une avance de 14 points dans les dernières minutes.

 

Mais les Pacers n'avaient pas dit leur dernier mot. Aaron Nesmith a enchaîné des tirs primés, dont six trois-points dans le dernier quart, créant la dynamique du retournement.

 

Tyrese Haliburton, lui, a été l'architecte du dénouement : avec un tir au buzzer, il force la prolongation - un panier dont le tir semblait au départ être un trois-points, mais finalement compté deux après vérification.

 

En prolongation, l'intensité ne faiblit pas. Les Knicks, malgré les 43 points de Jalen Brunson et les 35 points et 12 rebonds de Karl-Anthony Towns, ne trouvent pas les tirs cruciaux dans les dernières secondes. Les Pacers, menés par Haliburton (31 points, 11 passes) et Nesmith (30 points), prennent finalement le dessus 13-10. Un jeu défensif, des choix offensifs audacieux, et une gestion mentale hors pair ont scellé la victoire.

 

Ce match aura un avant et un après. Il met en exergue la notion que le basket se joue jusqu'au dernier souffle, et qu'aucune avance n'est jamais sûre. Pour les Pacers, c'est un signal : ils peuvent renverser le cours d'un match même dans des moments les plus critiques. Pour les Knicks, une leçon : la confiance peut être leur ennemie lorsqu'elle amène à sous-estimer l'adversaire, à manquer de concentration en fin de match.