CHI 129 (10-14)
CHA 126 (7-18)
ATL 115 (14-12)
DET 142 (20-5)
IND 105 (6-19)
PHI 115 (14-10)
CLE 130 (15-11)
WAS 126 (3-20)
UTA 130 (9-15)
MEM 126 (11-14)
BKN 111 (6-18)
DAL 119 (10-16)
MIN 127 (16-9)
GSW 120 (13-13) Dans l'arène mythique du Madison Square Garden, une atmosphère électrique régnait alors que les Knicks semblaient tenir le match, menant 119-105 avec seulement 2 minutes et 51 secondes à jouer dans le quatrième quart. Jamais depuis l'ère « play-by-play » (à partir de 1997) une équipe en playoffs n'avait perdu en tenant une avance de 14 points dans les dernières minutes.
Mais les Pacers n'avaient pas dit leur dernier mot. Aaron Nesmith a enchaîné des tirs primés, dont six trois-points dans le dernier quart, créant la dynamique du retournement.
Tyrese Haliburton, lui, a été l'architecte du dénouement : avec un tir au buzzer, il force la prolongation - un panier dont le tir semblait au départ être un trois-points, mais finalement compté deux après vérification.
En prolongation, l'intensité ne faiblit pas. Les Knicks, malgré les 43 points de Jalen Brunson et les 35 points et 12 rebonds de Karl-Anthony Towns, ne trouvent pas les tirs cruciaux dans les dernières secondes. Les Pacers, menés par Haliburton (31 points, 11 passes) et Nesmith (30 points), prennent finalement le dessus 13-10. Un jeu défensif, des choix offensifs audacieux, et une gestion mentale hors pair ont scellé la victoire.
Ce match aura un avant et un après. Il met en exergue la notion que le basket se joue jusqu'au dernier souffle, et qu'aucune avance n'est jamais sûre. Pour les Pacers, c'est un signal : ils peuvent renverser le cours d'un match même dans des moments les plus critiques. Pour les Knicks, une leçon : la confiance peut être leur ennemie lorsqu'elle amène à sous-estimer l'adversaire, à manquer de concentration en fin de match.