31 octobre, la date limite pour prolonger les contrats rookies des équipes jusqu'en 2020. Chez les Celtics, sans grande surprise, la direction devrait activer les options de Jayson Tatum et Jaylen Brown, deux pièces essentielles pour Brad Stevens, malgré leur jeune âge (20 ans et 22 ans). La situation est, en revanche, beaucoup plus floue pour notre frenchie Guerschon Yabusele. Drafté en 16ème position en 2016, le Dancing Bear peine à faire sa place dans les rotations des Celtics : seulement 2.4 points et 1.6 rebond en 7 minutes de temps de jeu l’an dernier. Cantonné souvent au garbage time, l’ancien pensionnaire de Jeep Elite n’a joué que 20 minutes cette saison sur les 5 premiers matchs de Boston.
A cela s’ajoute le problème contractuel. L’option de Guerschon coûtera 3.117.240 dollars aux Celtics… une bouchée de pain par rapport à d’autres membres du roster. Mais, si on additionne à cela les options de Tatum (7,8 millions) et Brown (6,5 millions) et les players options de Kyrie Irving et Al Horford, Boston flirterait avec la luxury tax. Le coût final de Yabusele pourrait, alors, s’élever à plus de 6 millions. Quand on sait comment le GM Danny Ainge gère la trésorerie, on peut craindre que le Français soit sacrifié pour faire des économies.
Si les Celtics renoncent à cette option, le tricolore deviendra free agent à l’été 2019. Boston aura alors la possibilité de le re-signer, mais à moindre coût. Son développement cette saison apportera, sans doute, la réponse à cette question. Dans un effectif pléthorique, le Dancing Bear aura bien du mal à montrer son potentiel. Après s’être fait les dents en Chine en 2017, Guerschon s’est éclaté en GLeague : 20.3 points, 7.9 rebonds et 2.7 passes avec les Red Claws du Maine. On peut, donc, penser que le frenchie pourrait avoir un impact dans une équipe moins ambitieuse que les Celtics. Parfait dans un rôle d’energizer en sortie de banc, Guerschon lorgnerait sur un plus gros temps de jeu dans un autre contexte. Pour l’instant, l’intéressé se plait à Boston comme il l’a déclaré au Boston Herald, et souhaite rester sur le long terme :
J’adorerais être de retour avec cette équipe. Les Celtics sont une super organisation, donc si j’ai la chance d’être encore ici, je serais ravi de cela.