- 10 : RAJON RONDO (Los Angeles Lakers)
Statistiques : 9,2 points (40% au tir dont 36% à 3 points), 5,3 rebonds et 8 passes décisives en 30 minutes de jeu.
Salaire : 9 000 000 $
Les saisons passent et malgré le poids des années, Rajon Rondo reste un joueur convoité à l’heure de signer un nouveau contrat. Il ne fait plus partie des meilleurs meneurs de la ligue, mais il apporte toujours une certaine assurance dans son apport des deux côtés du terrain et l’expérience qu’il dégage. L’âge commence cependant à se faire sentir physiquement. L’an passé, il n’a joué que 46 matchs avec les Lakers. Mais ses 33 ans ne l’ont pas empêché de briller par moments, et ses statistiques le prouvent. Il n’est pas loin du double-double de moyenne, et n’est surement pas le premier responsable de la saison catastrophique de son équipe. Avec 8 passes par match, il était même le 5ème meilleur passeur de la ligue l’an passé. Désormais, il veut retrouver les mêmes sensations qu’en 2008, c’est-à-dire tenter d’obtenir une nouvelle bague avant de penser à la retraite. Sa tentative avec les Lakers fut un échec mais pourtant, il n’est pas impossible de le voir continuer du côté d’Hollywood. L’arrivée d’Anthony Davis a clairement renforcé l’équipe et ses ambitions, et le départ de Lonzo Ball laisse de la place sur le poste 1. La stratégie de Rob Pelinka scellera son destin, tout comme ses ambitions personnelles. Si Kyrie Irving ou Kemba Walker débarquent, il devra accepter une grosse baisse de salaire ainsi qu’un simple rôle de remplaçant. C’est le prix à payer s’il souhaite encore obtenir une bague.
- 9 : ELFRID PAYTON (New Orleans Pelicans)
Statistiques : 10.6 points (43% au tir dont 31% à 3 points), 5.2 rebonds et 7.6 passes décisives en 30 minutes de jeu.
Salaire : 3 000 000 $
Les destins de Rajon Rondo et Elfrid Payton sont assez liés. Lors de l’intersaison 2018, ce dernier avait signé à la Nouvelle-Orléans dans le but de remplacer numériquement le départ de Rondo pour Los Angeles. Un choix compréhensible tant ces deux joueurs sont proches statistiquement et dans leur impact défensif. Elfrid Payton est un bon joueur qui a sans doute atteint son plafond, mais qui ne sera jamais de trop dans un collectif. Pourtant, il a vécu une année assez morose dans les résultats collectifs avec l’affaire Anthony Davis et ses conséquences. Ce qui ne l’a pourtant pas empêché de briller individuellement. Il en a même profité pour inscrire son nom dans l’histoire aux côtés de quelques légendes du basket. En Mars dernier, il a connu une série de 5 triple-doubles consécutifs. Seuls Wilt Chamberlain, Oscar Robertson, Michael Jordan et Russell Westbrook avaient réussi cet exploit avant lui. Un chiffre qui prouve la valeur de ce joueur souvent mésestimé. Désormais, il est difficile de savoir qui va l’approcher cet été. Les Pelicans viennent d’accueillir Lonzo Ball dans leurs rangs, et n’auront peut-être plus besoin de lui en sachant que Jrue Holiday va aussi tenir la mène. Alors, Elfrid Payton pourrait intéresser chez les équipes en manque de profondeur à ce poste, voir même jouer les super-remplaçant dans une équipe sérieuse. Une petite revalorisation salariale est même espérable pour celui qui ne touchait ‘’que’’ 3 millions de dollars l’an passé.
- 8 : TERRY ROZIER III (Boston Celtics)
Statistiques : 9 points (38% au tir dont 35% à 3 points), 3.9 rebonds et 2.9 passes décisives en 22 minutes de jeu.
Salaire : 3 050 389 $
La situation de Terry Rozier du côté de Boston a connu tous les retournements de situation possibles en une année. Pour comprendre sa valeur, il faut revenir aux playoffs 2018 qu’il avait marqué de son empreinte. En l’absence de Kyrie Irving, Rozier avait été propulsé titulaire à la mène et s’était révélé. Tout le monde a encore en tête son tir sur la tête de Eric Bledsoe dans le Game 1 du premier tour face aux Bucks. Au-delà de ça, il avait marqué 16 points par match durant cette campagne de playoffs, et avait eu un rôle majeur dans l’exploit des Celtics qui avaient emmené les Cavs jusqu’au Game 7 des finales de conférence. Cette saison, cette ambiance idyllique s’est vite transformée en cauchemar. Le retour de Irving l’a ramené à un rôle de remplaçant ce qu’il n’a jamais digéré. En sortie de banc, il ne jouait que pour lui comme son nombre de passes décisives en atteste pour le résultat collectif que l’on connait. Après les playoffs 2018, tout le monde pensait qu’il allait braquer la banque en étant free agent cet été mais après une saison frustrante, la donne a totalement changée. D’un point de vue salarial, ses exploits de 2018 sont encore d’actualité et devraient lui permettre une belle augmentation même si elle sera moins nette qu’espérée. Un contrat à hauteur de 10, voir 15 millions par an est espérable pour son clan. Mais où va-t-il aller ? Son avenir est lié à celui de Kyrie Irving, encore une fois. Si Irving reste à Boston, il ira voir ailleurs car les Celtics n’auront aucune envie de briser la taxe de luxe sur un poste où ils seraient déjà bien fournis. Les Suns, Bulls, Pacers ou encore Lakers seraient des pistes envisageables, comme l’intégralité des équipes en manque de talent au poste de meneur. Mais si Irving part comme la tendance actuelle semble l’indiquer, il pourrait bien prolonger avec les Celtics. C’est un scénario irréel tant il n’a jamais caché son envie de partir après l’élimination face aux Bucks, mais on ne peut plus probable à l’heure actuelle. Si ses mots ont été durs, ils ont aussi toujours compris une seule envie : celle de devenir un titulaire en NBA. Or avec un départ de Kyrie Irving, la porte sera grande ouverte, à lui de saisir sa chance…
- 7 : PATRICK BEVERLEY (Los Angeles Clippers)
Statistiques : 7.6 points (40% au tir dont 39% à 3 points), 5 rebonds et 3.8 passes décisives en 27 minutes de jeu.
Salaire : 5 027 028 $
Allez demander à n’importe quel fan de NBA aujourd’hui, Patrick Beverley est un joueur que toute la ligue souhaite acquérir. On exagère, mais son intensité défensive, son expérience et sa capacité à tirer un groupe vers le haut est exceptionnelle. Le genre de joueur que l’on adore quand il est dans notre équipe, et qu’on déteste quand il est chez l’adversaire. Un vrai vicieux né pour défendre et user de tous les stratagèmes pour faire sortir du match son opposant. Après avoir été échangé de Houston vers Los Angeles dans le transfert de Chris Paul il y a 2 ans, ‘’Patoche’’ est enfin un agent libre qui aura la liberté de s’engager avec la franchise de son choix. Après la belle saison des Clippers, on pourrait penser que les deux camps vont faire en sorte de prolonger la love story dans la meilleure équipe de Los Angeles. Pourtant, la tendance actuelle et les dernières informations des insiders américains ne favorise pas cette voie. Tout est une question de priorités. Cet été, les Clippers qui possèdent assez de flexibilité pour accueillir deux joueurs au contrat max vont viser les plus gros bonnets de la free agency. Pat Beverley, bien qu’il soit un joueur précieux, n’en fait pas partie. Face à ce manque d’intérêt de sa propre franchise, le vétéran a donc commencé à écouter les sirènes. Parmi les nombreuses équipes qui vont partir à la chasse des meneurs dès le 1er Juillet, 3 franchises se détachent sur le dossier Beverley. Tout d’abord, les Suns et les Lakers sont citées. Si un projet parait bien évidemment plus attractif que l’autre, on peut se demander si Beverley aura envie de rejoindre les Lakers après avoir tant donné chez les Clippers. Ce choix pourrait lui valoir de nombreuses critiques. Mais on l’imagine mal à Phoenix du haut de ses 30 ans. Encadrer une jeune équipe en reconstruction est probablement moins tentant que d’aller chercher une bague aux côtés de LeBron James et Anthony Davis. Alors, les rumeurs dégagent les Bulls comme les favoris pour le récupérer. Chicago est sa ville natale, et il n’a jamais caché son envie de jouer pour son équipe de cœur. Si les Bulls font le nécessaire, Patrick Beverley devrait porter un maillot rouge l’an prochain…
- 6 : RICKY RUBIO (Utah Jazz)
Statistiques : 12.7 points (40% au tir dont 31% à 3 points), 3.6 rebonds et 6.1 passes décisives en 28 minutes de jeu.
Salaire : 14 800 000 $
Le meneur de Utah a vécu presque 10 ans de NBA en étant sous-estimé, et ce statut ne semble pas être sur le point de changer. Arrivé sur la pointe des pieds à Utah contre un premier tour de draft (devenu Josh Okogie), il a pourtant eu un impact déterminant sur l’équipe de Salt Lake City en deux années. Le point culminant de cette aventure fut lors des playoffs 2018, où son association avec Donovan Mitchell et sa défense de Russell Westbrook fut une réussite et permis au Jazz d’éliminer le Thunder. La dernière saison régulière du Jazz fut également bonne, mais la défaite sèche (4-1) face aux Rockets dès le premier tour des playoffs a laissé un goût amer. Collectivement c’est une régression, et on imagine mal Utah aller chercher mieux avec l’équipe en place. Pour cette raison, des changements étaient attendus et Ricky Rubio est le premier sacrifié. La franchise a ouvertement annoncé à l’espagnol qu’il ne sera pas conservé et qu’il pouvait aller voir ailleurs. L’arrivée de Mike Conley a par la suite confirmé cette information. Alors Rubio cherche plus que jamais une franchise qui fera de lui une priorité, comme ça n’a jamais été le cas auparavant. Il recherche de la confiance, nécessaire à un joueur qui estime toujours avoir le niveau d’un titulaire en NBA. Alors, ce sont les Pacers qui se sont positionnés en première ligne sur ce dossier. Avec Darren Collison et Cory Joseph eux aussi agents libres, ils pourraient choisir le pari de la continuité mais ce n’est pas ce que les dernières rumeurs présagent. Si Rubio se montre moins gourmand qu’auparavant, ce pourrait être un pari gagnant pour des Pacers qui comptent se montrer agressifs sur le marché.
- 5 : DARREN COLLISON (Indiana Pacers)
Statistiques : 11.2 points (46% au tir dont 40% à 3 points), 3.1 rebonds et 6 passes décisives en 28 minutes de jeu.
Salaire : 10 000 000 $
Darren Collison va lui aborder cette free agency dans un climat d’incertitude. Comme on vient de vous en parler, les Pacers n’ont pas fait de lui une priorité parmi les nombreux joueurs qu’ils devront tenter de resigner et c’est même Ricky Rubio de Utah qui semble être une priorité sur le poste de meneur. Pourtant, Collison a fait une saison plus qu’honorable au sein du collectif d’Indiana. D’abord dans un rôle de meneur passeur en complément de Victor Oladipo, il a su modifier son jeu avec les imprévus. Lorsque Oladipo s’est gravement blessé, les autres titulaires ont dû améliorer leur apport offensif et Collison est en compagnie de Bojan Bogdanovic celui qui a le plus performé dans cette tâche. Ainsi, sa moyenne de points s’est élevée à 14 et 15 points par match sur les mois de Février et Mars. Le meneur vétéran (31 ans) est aussi reconnu pour ses qualités de défense excellentes. Il est l’une des raisons principales qui ont élevé les Pacers parmi les 5 meilleurs défenses de la saison régulière. Mais sans leader offensif, cette équipe a aussi connu le naufrage en playoffs contre des Celtics sérieux et mieux équilibrés ce qui coûta un sweep sévère causé par des prestations offensives collectives catastrophiques. Meneur polyvalent de complément, Darren Collison va donc chercher un nouveau contrat sans certitudes. Il a déjà prévenu qu’il n’écouterait pas les offres des équipes en reconstruction ce qui stoppa net l’intérêt des Suns, Bulls ou Timberwolves. Si les Pacers ont des vues sur Rubio, il ne faut pas non plus enterrer une éventuelle prolongation dans l’Indiana. Collison s’y sent très bien depuis 2 ans pour sa seconde aventure là-bas (après 2010-2012) et le public de la Bankers Life Fieldhouse est attaché à ce joueur qui met tout son cœur dans le jeu. En revanche, si un gros marché comme Los Angeles où il a étudié (UCLA) et joué (Clippers 2013-2014) l’approche, il pourrait céder à leurs avances. La question salariale sera aussi déterminante pour un joueur qui peut espérer retrouver un salaire similaire à celui qu’il a touché la saison dernière.
- 4 : DERRICK ROSE (Minnesota Timberwolves)
Statistiques : 18 points (48% au tir dont 37% à 3 points), 2.7 rebonds et 4.3 passes décisives en 27 minutes de jeu.
Salaire : 2 176 260 $
Quel bonheur de pouvoir intégrer Derrick Rose dans le Top 4 des meilleurs meneurs agents libres de cette free agency ! Après d’innombrables galères physiques et sportives, le MVP 2011 a retrouvé ses jambes de 20 ans dans le Minnesota pour le plus grand bonheur de ses fans à travers le monde. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Il y a 1 an, il avait conclu sa première saison avec les Timberwolves dans l’anonymat le plus complet après avoir joué 9 petits matchs sans le moindre impact. Mais cette saison, tout a changé. Les Wolves ont décidé de lui faire confiance à nouveau, pour leur plus grande satisfaction. Malgré des résultats collectifs décevants et une affaire Jimmy Butler qui a plombé le vestiaire, Derrick Rose a su passer outre pour briller sur le plan individuel. On a retrouvé un Rose comparable à celui qui avait évolué à New-York il y a 3 ans. C’était même une version améliorée avec une version du joueur meilleure à l’organisation et dans les choix offensifs, en particulier dans sa sélection de tirs. Avec 18 points par match, il s’est imposé comme un 6ème homme solide. Il aurait même pu s’inviter dans la course à ce trophée, mais les résultats collectifs de son équipe ont allégé son dossier. Le point culminant de sa saison fut bien sûr ce match à 50 points contre le Jazz début Novembre. Ses larmes après le match et l’ovation de Minneapolis se sont inscrits parmi les moments les plus émouvants de cette saison NBA. Désormais, il est temps de récolter les fruits de son travail pour Derrick Rose. Nul doute qu’il va intéresser de très nombreuses équipes cette été, et il pourrait même braquer la banque. Au vu de ses qualités offensives retrouvées, il pourrait facilement obtenir 15 voire 20 millions à l’année parmi les très nombreuses équipes en capacité de distribuer un gros contrat. Avec de meilleurs coéquipiers, la hype autour de Derrick Rose est peut-être repartie comme en 40 2011.
- 3 : D’ANGELO RUSSELL (Brooklyn Nets)
Statistiques : 21.1 points (43% au tir dont 37% à 3 points), 3.9 rebonds et 7 passes décisives en 30 minutes de jeu.
Salaire : 7 019 698 $
Dans un contexte bien différent, D’Angelo Russell a enfin su capturer la lumière des projecteurs pour faire briller toute la glace contenue dans ses veines. En 4ème et dernière année de son contrat rookie, c’était son ultime chance de prouver sa valeur avant de renégocier un contrat et il a parfaitement saisi l’opportunité. Après la blessure prématurée de Caris LeVert, franchise player des Nets, il fallait que quelqu’un récupère ce leadership et DLoading s’est imposé. Mieux que ça, il a transformé une franchise promise au fond du classement en une place redoutée de l’Est. Avec un Russell métamorphosé qui a passé le cap des 20 points par match pour la première fois, Brooklyn a terminé 6ème et à même réussi à prendre le premier match face aux Sixers au Wells Fargo Center sans démériter sur l’ensemble de la série (4-1). Dans cette magnifique saison, il fut honoré par une première sélection méritée au All-Star Game. Avant de se projeter, il faut préciser que D’Angelo Russell ne sera pas un agent libre comme les autres. Comme tous les rookies à la fin de leur premier contrat, il sera un agent libre restreint. C’est-à-dire que les Nets auront la possibilité de s’aligner sur n’importe quelle offre, même si Russell décide de signer ailleurs. Le dernier mot, ce n’est pas lui qui l’aura. En revanche, il est libre d’aller chercher le meilleur salaire disponible et le meilleur projet sportif. Les rumeurs insistantes sur l’arrivée de Kyrie Irving chez les Nets l’éloignent du quartier New-Yorkais. En effet, on imagine mal les Nets concentrer toute leur masse salariale sur deux joueurs très similaires et peu complémentaires. Alors, 2 équipes se démarquent par leur envie de signer Dloading. Tout d’abord, les Suns rêvent de l’associer à son meilleur ami Devin Booker. Ils ne peuvent pas lui offrir un contrat max mais seulement 20 millions, ce qui atténue leurs chances de l’obtenir. Actuellement, ce sont alors les Lakers qui semblent favoris pour l’obtenir. Après l’arrivée d’Anthony Davis, ils rêvent de former un Big 3 avec Russell. Le meneur semble lui aussi intéressé par cette hypothèse malgré le traitement mitigé qu’il avait reçu chez les Lakers pour ses 2 premières années NBA. Son avenir est de toutes manières lié à Kyrie Irving, mais une arrivée de Russell dans la division Pacifique se précise.
- 2 : KEMBA WALKER (Charlotte Hornets)
Statistiques : 25.6 points (43% au tir dont 37% à 3 points), 4.4 rebonds et 5.6 passes décisives en 35 minutes de jeu.
Salaire : 12 000 000 $
Au meilleur des moments, Kemba Walker vient tout simplement de réaliser sa meilleure saison en carrière ! Pour la première fois, il a passé la barre des 25 points par match et a atteint un stade de régularité que l’on n’avait encore jamais vu chez lui. Pourtant, il n’a touché que 12 millions cette saison ce qui fait de lui le joueur le plus rentable de la ligue, et de très loin. A titre de comparaison, son coéquipier Nicolas Batum touchait 25 millions de dollars… Pour Kemba, les distinctions personnelles se sont enchainées. Sa 3ème sélection au All-Star Game a été couronnée par l’exploit d’obtenir une place de titulaire dans ce match d’exhibition pour la première fois de sa carrière. En même temps, l’évènement avait lieu dans sa ville de Charlotte cette saison et le soutien que les fans lui ont offert a été immense. Et il leur rend bien ! Que ce soit avec les Bobcats ou les Hornets, Kemba Walker a toujours été fidèle à sa ville de Charlotte depuis son arrivée en NBA en 2011. Malheureusement, les résultats collectifs ont encore été décevants cette saison malgré l’arrivée d’un nouveau coach en la personne de James Borrego. Il faut dire que ses coéquipiers sont bien trop moyens. Le pire, c’est qu’ils sont tous payés trop cher ce qui n’offre au Hornets aucune flexibilité ou possibilité de se renforcer. Dans ce contexte, Kemba Walker pourrait bien faire ses valises à un âge (29 ans) où il ne peut plus attendre. Les Dallas Mavericks sont cités comme les favoris pour le récupérer. Il faut dire qu’allier un meneur si talentueux à Luka Doncic et Kristaps Porzingis a de quoi faire rêver tout le Texas. Cependant, les Mavs n’auront pas la possibilité de lui offrir le super max ce que son équipe d’origine pourra elle se permettre. Entre le projet sportif, l’argent et la fidélité, Kemba Walker va devoir faire un choix.
- 1 : KYRIE IRVING (Boston Celtics)
Statistiques : 23.8 points (48% au tir dont 40% à 3 points), 5 rebonds et 6.9 passes décisives en 33 minutes de jeu.
Salaire : 20 099 189 $
Nous sommes le 05 Octobre 2018, et les Celtics organisent un évènement au TD Garden pour présenter la future saison à venir. Les Celtics sont à ce moment-là prétendants au titre NBA et grands favoris pour remporter la conférence Est. Brian Scalabrine, figure emblématique parmi les commentateurs des matchs de Boston demande à Kyrie Irving s’il a pris une décision pour la prochaine free agency. Irving se lève, et devant une salle pleine à craquer, il annonce qu’il a d’ores et déjà pris la décision de resigner avec les Celtics en 2019. La salle se lève et une ovation immense s’en suit. La suite on la connait, les Celtics réalisent une saison horriblement décevante malgré un effectif au complet si talentueux sur le parquet. Leurs résultats font les montagnes russes et il leur faudra une blessure de Victor Oladipo pour difficilement arracher la 4ème place à la modeste équipe d’Indiana. Si le premier tour contre cette même équipe est parfaitement géré (4-0), l’illusion ne dure pas et les Bucks vont s’amuser sur une équipe désolidarisée pour infliger un gentleman sweep (4-1). Sur le plan personnel, Kyrie Irving a été autant génial qu’insupportable. En avoisinant les 24 points par match, il aura encore été l’attaquant extraordinaire que l’on connaît. Mais sur le plan moral et leadership, c’est un zéro pointé. En déclarant que ‘’personne ne pouvait battre son équipe en 7 matchs’’ après une série de défaite ou en attaquant n’importe comment face aux Bucks, il a coulé son équipe. Les journalistes de Boston décrivent même un joueur qui se serait mis à dos tout le vestiaire et déclaré à son entourage qu’il ‘’détestait cette ville’’. Bref, l’heure du départ a sonné. Si les Lakers, les Clippers ou les Knicks étaient de sérieux concurrents pour l’accueillir, toutes les rumeurs vont dans le même sens d’une seule et unique équipe. Ainsi, c’est avec les Brooklyn Nets que Kyrie Irving devrait s’engager pour attirer d’autres superstars et essayer d’aller chercher une deuxième bague dans sa carrière. Allez demander au public du TD Garden présent dans la salle le 05 Octobre dernier s’il faut toujours tenir ses promesses…