Free Agency 2019 : Les 10 ailiers à suivre

Free Agency 2019 : Les 10 ailiers à suivre

Kawhi Leonard - Kevin Durant - Khris Middleton
Crédit photo : ClutchPoints

Pour préparer la free agency 2019, Inside Basket consacre 5 dossiers au marché des agents libres. Gros plan, aujourd'hui, sur les ailiers.

  • 10 : VINCE CARTER (ATLANTA HAWKS)

Statistiques : 7.4 points (41.9% au tir dont 38.9% à 3 points), 2.6 rebonds et 1.1 passes en 17.5 minutes de jeu

Salaire : 2.393.887 $

 

WTF ? C'est le dossier sur la free agency 2019 et il y a encore Vince Carter dans le top 10 à son poste ? Je veux mon neveu, impossible de ne pas citer la légende au moment de savoir dans quelle franchise Mr Carter va jouer sa dernière année. Après avoir annoncé qu'il jouerait sa 22e et dernière saison en NBA, toutes les possibilités restent ouvertes. Miami, voir Orlando semblent avoir la préférence du joueur originaire de Floride, mais pas sûr que cela concorde avec les plans de Pat Riley. Un retour à Toronto, tout juste champion, fait bien sûr fantasmer tout les fans de basket que nous sommes. Continuer l'aventure avec Atlanta reste aussi une option envisageable. Peu d'indices finalement sur la future destination de celui qui a un jour osé bifler le pivot de l’équipe de France. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'avec 76 matchs joués l'année dernière, Vinsanity ne devrait pas encore faire de la figuration. Et même si ce dernier a annoncé ne pas vouloir de tournée d'adieu, nul doute qu'il sera célébré chaque soir, peu importe la salle dans laquelle il foulera le parquet.

 

  • 9 : TREVOR ARIZA (WASHINGTON WIZARDS)

Statistiques : 12.5 points (39.9% au tir dont 33.4% à 3 points), 5.4 rebonds et 3.7 passes en 34 minutes de jeu

Salaire : 15.000.000 $

 

Pilier défensif des Rockets l'année dernière et parfaitement intégré au système de Mike D'antoni avec ses qualités de shooteur, Trevor Ariza a préféré signer un beau contrat en Arizona plutôt que jouer le titre avec Houston. Résultat, une première partie de saison très compliquée avec 9.9 points dans une équipe de Phoenix qui a vite lâché l'affaire, puis une deuxième partie un peu meilleure sur le plan personnel à 14.1 points après un trade vers la capitale, même si la saison collective des Wizards n'a pas été une réussite. De nouveau agent libre cet été, Ariza devrait encore intéresser un paquet de franchises, du haut de ses 34 ans. La question est de savoir s'il va de nouveau tenter de trouver deal lucratif, ou un challenge sportif intéressant. Les Nuggets semblent bien chauds, et c'est vrai que l'idée a de la gueule. Re-signer avec Washington n'est pas non plus exclu. Enfin, des rumeurs l'envoient aux Lakers, pour jouer les vétérans aux côtés de LeBron, AD et un potentiel troisième free agent, et plus récemment le San Francisco Chronicle parlait de lui aux Warriors, pour compenser les absences (définitives ou pas) de Klay Thompson et Kevin Durant.

 

  • 8 : KELLY OUBRE JR (PHOENIX SUNS)

Statistiques : 15.2 points (44.5% au tir dont 32% à 3 points), 4.7 rebonds et 1.2 passes en 27.7 minutes de jeu

Salaire : 2.307.138 $

 

Arrivé à Phoenix en échange de Trevor Ariza dont on parlait juste avant, on peut dire que le changement d'air fut bénéfique pour lui aussi. Cantonné à quelques highlights chez les Wizards, Kelly Oubre Jr a enfin pu s'épanouir sous le soleil de l'Arizona. D'abord sixième homme, ses bonnes perfs vont vite le propulser dans le 5 majeur, à l'intérieur duquel il réalisera ses meilleures moyennes en carrière, dont un joli 20,2 points. Blessé quelques semaines avant la fin de saison, l’ailier ultra athlétique a bien fait monter sa cote avant la free agency. Si quelques équipes devraient se montrer intéressée, Phoenix pourra s'aligner sur n'importe quelles offres car le natif de Louisiane est restricted free agent. Et selon Shams Charania, la signature de Kelly Oubre Jr fait parti des priorités du front office de Phoenix. Sauf offre démesurée venant d'une autre franchise, il devrait rester aux côtés de Devin Booker et DeAndre Ayton.

 

  • 7 : RUDY GAY (SAN ANTONIO SPURS)

Statistiques : 13.7 points (50.4% au tir dont 40.2% à 3 points), 6.8 rebonds et 2.6 passes en 26.7 minutes de jeu

Salaire : 10.087.200 $

 

Rudy Gay peut consoler son pote Kevin Durant. Rupture du tendon d’Achille, il sait ce que c'est, lui qui a subi cette blessure en 2017. Mais l'ancien joueur des Kings a su retrouver un très bon niveau pour sortir une saison plus que correcte avec les Spurs. Certes, ses moyennes de points sont les moins élevées de sa carrière, mais parfaitement intégré dans le collectif des Spurs, Rudy Gay est devenu le rôle player par excellence, capable d'apporter sa touche au scoring, en atteste ses excellents pourcentages au tir. San Antonio serait bien chaud pour prolonger l'idylle, Gregg Popovich apprécie fortement le joueur, qui est lui même apprécié par ses coéquipiers. Certaines rumeurs parlent même d'un intérêt des Spurs pour Demarcus Cousins, ce qui permettrait de reformer leur duo époque Sacramento. En attendant, Gay est déjà au boulot pour se préparer physiquement en vue de la saison prochaine, mais l'avenir pourrait bien continuer encore quelques temps dans le Texas.

 

  • 6 : JABARI PARKER (WASHINGTON WIZARDS)

Statistiques : 14.5 points (49.3% au tir dont 31.3% à 3 points), 6.6 rebonds et 2.4 passes en 27 minutes de jeu

Salaire : 20.000.000 $

 

Signé pour 20 M$ dans sa ville natale de Chicago, la belle histoire va vite tourner court pour Jabari Parker avec l'arrivée du coach Jim Boylen qui va ni plus ni moins mettre au placard l'ancien joueur des Bucks, pointé du doigt notamment pour ses absences défensives. Transféré en cours de saison aux Wizards (encore eux) contre Otto Porter Jr, Jabari Parker s'est refait une petite santé dans la capitale en sortant du banc. Un rôle qui lui permet de montrer toutes ses qualités offensives, tout en limitant l'impact de ses faiblesses défensives. Logiquement, Washington n'a pas activé sa team option, toutefois, l'intérêt de continuer ensemble serait mutuel, et l'option vers laquelle semblent se diriger les deux parties serait probablement la signature d'un nouveau deal moins onéreux. Mais tant que l'on ne connait pas le nouveau front office des Wizards, on peut difficilement savoir quelle direction sera prise pendant l'inter-saison... Masai, tu ferais quoi toi ?

 

  • 5 : BOJAN BOGDANOVIC (INDIANA PACERS)

Statistiques : 18 points (49.7% au tir dont 42.5% à 3 points), 4.1 rebonds et 2 passes en 31.8 minutes de jeu

Salaire : 10.500.000 $

 

Auteur d'une très belle saison dans l'Indiana, qui l'aura vu notamment élever son niveau de jeu suite à la blessure de Victor Oladipo, le croate ressemble à une très belle affaire sur le marché des free agent. Les Pacers ont d'ores et déjà annoncé qu'il souhaitaient discuter avec leur joueur, et ce dernier ne semble pas réticent à l'idée de prolonger l'aventure chez les cousins de la campagne. Mais attention, il se murmure que les Spurs seraient très très chauds d'engager le joueur de 30 ans, et même s'ils disposent d'une marge de manœuvre financière limitée, la franchise du Texas serait prête à faire du changement afin de faire de la place dans la marge salariale. On parle notamment d'un trade de Demar DeRozan, qui rentre dans sa dernière année de contrat. On peut parier que l'avenir de Bojan Bogdanovic se situe entre ces deux franchises.

 

  • 4 : HARRISON BARNES (SACRAMENTO KINGS)

Statistiques : 16.4 points (42% au tir dont 39.5% à 3 points), 4.7 rebonds et 1.5 passes en 33 minutes de jeu

Salaire : 23.609.631 $

 

Contre toute attente, Harrison Barnes arrivé dans la dernière année de son lucratif contrat signé avec Dallas a fait une croix sur sa player option. Pourtant, on va être honnête, on l'imaginait mal s'assoir sur autant d'argent, même s'il a entre temps changé de franchise en rejoignant les Kings. D'autant qu'il sera difficile pour lui, à l'heure actuelle, de trouver un deal aussi intéressant. Sans réaliser de mauvaises performances, le champion NBA 2015 n'est jamais devenu le franchise player attendu dans le Texas, et l'avenir appartient désormais à deux gamins venus de l'est. Pareil à Sacramento, ou il s'est fondu dans un collectif déjà bien en place, sans pour autant tirer son épingle du jeu. Même ce bon vieux Richard Jefferson n'y croyait pas... A partir de 1'50, c'est cadeau : 

 

 

  • 3 : KHRIS MIDDLETON (MILWAUKEE BUCKS)

Statistiques : 18.3 points (44.1% au tir dont 37.8% à 3 points), 6 rebonds et 4.3 passes en 31 minutes de jeu

Salaire : 14.000.000 $

 

La situation de Khris Middleton lors de cette inter-saison est loin d'être évidente. Tout d'abord parce que le lieutenant numéro un de Giannis sort de la meilleure saison de sa carrière, à la fois collectivement avec le meilleur bilan de la ligue et un parcours jusqu'en finale de conférence, et individuellement où, parfaitement intégré dans le jeu de Mike Budenholzer, l'ailier a connu sa première sélection au All Star Game. C'est donc tout logiquement qu'il n'a pas activé sa player option, lui qui peut prétendre à un contrat max. La logique voudrait que l'aventure avec les Bucks continue, mais il semblerait que les cartes ne soient pas dans cette main. Si l'intérêt de poursuivre ensemble est mutuel, Milwaukee ne dispose pas d'une marge financière lui permettant de faire péter le très gros chèque. Et si une autre team décide de poser un contrat max à Middleton, la franchise du Wisconsin pourra difficilement s'aligner. Reste à voir dans ce cas là quelle décision prendra le joueur. Il a en tout cas assuré une chose, il veut jouer pour un prétendant au titre.

 

 

  • 2 : KEVIN DURANT (GOLDEN STATE WARRIORS)

Statistiques : 26 points (52.1% au tir dont 35.3% à 3 points), 6.4 rebonds et 5.9 passes en 34.6 minutes de jeu

Salaire : 30.750.000 $

 

Si j'avais commencé à écrire ce papier avant les finales, j'aurais sûrement été obligé de tout recommencer. Parce qu'avec un tendon d’Achille en vrac, et une probable indisponibilité la saison prochaine, la donne a quelque peu changé. Je dis bien quelque peu, car il semblerait que cette blessure n'ait pas refroidi tout le monde. Pourtant, signer Kevin Durant aujourd'hui représente quand même un risque, comparé à il y a quelques semaines. Parce qu'il existe une petite possibilité que KD ne revienne pas à son niveau. Ça fait chier, c'est dur à écrire, mais c'est un fait. Alors, quelles sont les options ? Déjà, précisons que l'ancien MVP possède une player option. Si avant sa blessure on était persuadé qu'il ne la lèverai pas, aujourd'hui c'est une hypothèse pas si impossible à imaginer. Sauf que visiblement, certaines franchises seraient prêtes à prendre le risque de signer un max malgré tout à Durant, et si ces rumeurs sont fondées, alors il fera surement une croix sur son option. Bob Myers, le propriétaire des Warriors a laissé entendre qu'il était prêt à poser le max sur Thompson et Durant. Humainement, ce serait beau pour récompenser le sacrifice de KD, et ce dernier pourrait se montrer touché par l'attention de sa franchise. Mais quid de Los Angeles et New York ? Si L.A. semble avoir jeté son dévolu sur un autre ailier dont nous parlerons plus bas, les deux franchises de la grosse pomme semblent bien déterminées à en découdre pour accrocher le double MVP des Finals. Les Knicks ont longtemps tenu la corde, mais les garanties sportives sont bien plus intéressantes du côté de Brooklyn, et la rumeur d'un duo avec Kyrie Irving qui aurait jeté son dévolu sur les Nets, commence à faire de plus en plus de bruit...

 

  • 1 : KAWHI LEONARD (TORONTO RAPTORS)

Statistiques : 26.6 points (49.6% au tir dont 37.1% à 3 points), 7.3 rebonds et 3.3 passes en 34 minutes de jeu

Salaire : 18.868.625 $

 

Comment ne pas placer Kawhi Leonard tout en haut de ce classement, lui qui sort de Playoffs extraordinaires et qui vient de mener Toronto vers son premier titre NBA ? Le feuilleton Leonard risque bien de nous tenir en haleine cet été, et difficile de savoir ce que notre ami va faire, tant ses interventions sont rares. A l'heure de rejoindre Toronto l'été dernier en échange de Demar DeRozan, on imaginait une saison de transition, afin de se remettre en forme, avant de partir sous d'autres cieux. Sauf qu'entre temps, un titre NBA est passé par la. Et Toronto semble aujourd'hui une destination bien plus crédible pour Kawhi, après l'aventure qui vient d'être vécue, et tout l'amour reçu par le peuple canadien. L'autre franchise qui pourrait séduire le tout juste MVP des Finals, ce sont les Los Angeles Clippers. Ce n'est un secret pour personne, l'intérêt est mutuel, et les clips ont à la fois un projet sportif bien en place, et les sous dans la tirelire pour poser un contrat max. Si des rumeurs existent également pour les Lakers, les Knicks ou les Nets, c'est bien entre les deux franchises précédemment citées que devrait se jouer l'avenir de l'ancien joueur des Spurs. A noter qu'il disposait également d'une player option, qu'il aurait logiquement décliné.

 

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