James Johnson, l'autre Bad Boy

Clippers-Grizzlies, c'est l'affiche du premier tour des Playoffs ces deux dernières saisons. Un choc de titans ultra-physique qui rappellent le bon vieux temps aux farouches supporteurs des Bad Boys de Detroit.  Quand les Clippers sont venus à Memphis vendredi dernier, un homme perdu dans les bas-fonds de la NBA a émergé, James Johnson.

Cet ancien de Chicago, Toronto et Sacramento n'a jamais réussi à s'imposer dans la rotation de ses équipes. Pire, il s'avérait être même une plaie sur le terrain. Avant d'atterir à Memphis, son apport était négatif sur deux de ses quatre saisons au point de participer activement aux défaites de ses franchises...

 

En arrivant aux Grizzlies, James Johnson pensait sûrement poursuivre son parcours de mercenaires, mais Dave Joerger avait une autre idée en tête, la rédemption. L'ailier est un joueur physique, "thug", capable de défendre dur et de faire de passes. Un CV parfait pour Memphis, équipe solidaire et 3e meilleure défense de toute la NBA.

 

Depuis son arrivée dans le Tennessee en décembre dernier, Johnson fait plus de bruit que le trash talking et les coups de Z-Bo, Marc Gasol et Tony Allen. Son impact dans le jeu, des deux côtés du terrain est spectaculaire. Battant, créatif et altruiste, l'ailier a pris une autre dimension sous les ordres de Joerger et son apport n'est pas étranger à la percée des Grizz dans la course aux Playoffs. Et plus que l'influence statistique qu'il peut avoir, ses highlights explosifs boostent le moral des troupes.

 

Cette saison James Johnson c'est : 8,4 points, 4,1 rebonds, 2,5 passes, 1,5 contre, 1,1 interception en 21 minutes de jeu.