5/5 :''Enfin emmener le Canada en Finales NBA''

5/5 :''Enfin emmener le Canada en Finales NBA''

Toronto Raptors - Jabari Parker - Washington Wizards - Detroit Pistons - Orlando Magic
Les NBA Finales : l'objectif de Toronto.

Notre rubrique du 5/5 se penche à nouveau aujourd'hui sur la Conférence Est. Au menu, John Wall, Detroit, Jabari Parker, Orlando ou les Raptors. Inspirant !

  • Fait ou fiction. John Wall va rester à DC à cause de son contrat.

 

Mike : Fait, au-delà de son gros contrat, je pense que le profil de Bradley Beal dans la NBA actuelle intéresse plus de franchises avec son tir à 3-points. Après il est possible aussi qu'aucun des deux ne soit finalement tradé s'ils ne trouvent pas de contrepartie suffisamment intéressante.

 

Paul : Fait. S’il faut changer des choses à Washington et que cela passe par un trade, je ne vois pas grand monde se battre pour récupérer John Wall. Avec son contrat qui se termine en 2022-2023 et qui lui permettra de gagner 46,8 millions à 32 ans, peu d’équipes devraient être enclins à faire des sacrifices financiers. Surtout que le poste est plutôt fourni en NBA et que le joueur ne donne pas la meilleure image de lui même depuis quelques saisons. Les équipes peuvent donc se poser la question de bousculer leur effectif pour un joueur, certes très talentueux, mais qui ne semble pas être un leader.

 

Lilian : Fait. Il est d’abord question de la faisabilité d’un tel trade. Peu d’équipes sont capables d’absorber son salaire imposant sans compter celles qui réservent leur gros sous pour l’été 2019. Ensuite, qui voudrait d’un meneur monopolisateur de ballons, au leadership douteux et capricieux. Rien qu’à l’exposition de ces quelques faits, un trade de John Wall dans les mois à venir semble peu probable.

 

Sunkidd : Fait. Analysons rapidemment la situation. Toutes les grosses cylindrés sont outillées à la mène (GS, OKC, Houston, Boston, Toronto, Phila). Une équipe qui reconstruit ne va pas miser sur un joueur avec un tel contrat (Orlando, NY, Phoenix, Atlanta). Du coup, les points de chutes sont rares. LA Clippers, Milwaukee, Detroit, Indiana, Minnesota ou NOLA sembleraient être les seules franchises susceptibles de l'accueillir. Mais quel risque ! Alors, je pense que Wall a les pieds dans le béton à DC. Il est donc intransférable ! La faute au management de la franchise qui, en lui faisant signer un contrat à 40 millions/an, l'aura à vie. Enfin non, jusqu'à 32 ans... Toutefois, rien n'indique que ce soit une mauvaise nouvelle...

 

Wilhem : Fait. John Wall restera à Washington, mais pas forcément à cause de son contrat. Les dirigeants des Wizards ont mis tout le monde sur le marché des transferts mais, depuis, ça va un peu mieux pour les hommes de Scott Brooks qui ont été capables de gagner quelques matchs. En plus, les dirigeants ont vraisemblablement déjà reçu des offres pour Bradley Beal, Otto Porter ou d'autres joueurs intéressants du roster comme Tomas Satoransky. Pourtant, ils ont décidé de ne pas donner suite et ont toujours le même groupe. Peut-être que les insultes de Wall ont permis à tout le monde de laver / régler leurs problèmes en interne et que tout va mieux depuis. Peut-être. Dernier point, John Wall ne déchaînerait apparemment pas les passions (à cause de son contrat et de son caractère) et si les Wizards ne souhaitent pas se lancer dans une reconstruction, ils n'ont pas vraiment intérêt à échanger leur meneur contre deux Twix.

 

  • Fait ou fiction. Detroit a une vraie chance de briller en playoffs.

 

Blake Griffin

 

Mike : Fait, il faut donner du crédit à Dwane Casey qui démontre que son titre de coach de l'année n'était pas usurpé la saison dernière. Il a vraiment réussi à trouver l'équilibre pour faire jouer Blake Griffin et Andre Drummond ensemble. Cela dépendra de leur position finale et de l'adversaire qu'ils joueront, mais les Pistons peuvent créer la surprise et au moins passer le premier tour des playoffs.

 

Paul : Fiction. Si la Conférence Est semble très homogène cette année encore, je vois mal Détroit finir dans le top 4 et donc s’offrir la possibilité d’avoir l’avantage du terrain. Pour moi des équipes comme Indiana ou Boston vont finir par leur repasser devant. Et même si c’est une équipe plutôt atypique et qui peut sembler à contre courant de la NBA moderne avec sa paire d’intérieurs dominants, je trouve que cela manque encore un peu de talents sur les extérieurs. Je pense que les Pistons pourront être une équipe dure à battre en playoffs avec des matchs serrés, mais je ne les vois pas prendre plus d’un match ou deux et donc sortir dès le premier tour.

 

Lilian : Fiction. Les Pistons sont à leur place en ce début de saison, voire même au-delà de leurs espérances puisqu’il figure actuellement à la 4e place de la Conférence Est. Plusieurs facteurs expliquent cela : des équipes encore en rodage (les Celtics ou les Pacers), un Blake Griffin stratosphérique et un calendrier plutôt favorable. En parlant de ce dernier, le mois de décembre de Detroit s’annonce hardcore. Peut-être qu’après cette série de matchs face à de sérieux candidats aux playoffs voire même au titre NBA, on pourra éventuellement voir en ces Pistons un réel contender pour le mois d’avril.

 

Sunkidd : Fiction. Avec deux stars poste 4 (Griffin) et 5 (Drummond), les Pistons ressemblent à l'ancien monde ! L'équipe a progressé depuis la saison passée mais son niveau global ne semble pas assez suffisant pour vraiment compter. Milwaukee, Boston, Phila et Toronto sont clairement devant les Pistons à l'Est. Indiana, Charlotte et DC qui peut se reprendre sont du même niveau que Detroit. Alors quel que soit le classement en fin d'année, je ne vois pas Detroit briller. Avec un arrière fiable, cela pourrait être, par contre, une toute autre chose. Un joueur comme Evan Fournier pourrait leur être d'un très très grand secours par exemple.  

 

Wilhem : Fait. Oui, les Pistons peuvent être performants en playoffs. Il va pour cela falloir accrocher une sixième voire cinquième place en saison régulière pour éviter les gros. Mais une équipe de ce genre, avec une raquette qui affiche un niveau bien plus élevé que celles de leurs concurrents, à toujours une chance de faire un résultat intéressant. Même contre les gros au final, si on regarde Boston (qui va à mon avis se reprendre d'ici la fin de la saison) ou encore Toronto, aucune de ces deux franchises n'a les armes pour freiner les deux golgoths du Michigan. Après, reste à voir ce que chacun entend par briller. Je n'ai pas de problème particulier avec Reggie Jackson, mais il est bien trop faible en tant que meneur titulaire pour espérer passer plus d'un tour de playoffs.

 

  • Fait ou fiction. Orlando va se qualifier pour les playoffs.

 

Bamba Isaac

 

Mike : Fiction, leur début de saison est bon à l'image des performances de Vucevic mais je resterais prudent, le pivot était dans les rumeurs de trade et sa cote est désormais au plus haut, on ne sait jamais... De plus DJ Augustin me semble tout de même léger en tant que meneur titulaire.

 

Paul : Fiction. Je vais encore être pessimiste mais je ne pense pas pour deux raisons. La première est qu’ils ont un effectif trop bancal à mon goût, avec trop d’intérieurs et des rotations trop tendres sur les lignes extérieurs. Si je trouve le début de saison de Vucevic incroyable, cela bride peut être un peu Mo Bamba. Et si Gordon est très juste pour le moment, j’ai du mal à le voir tenir toute la saison à ce rythme. La deuxième raison est qu’ils gagnent très peu contre des équipes en forme. Excepté Boston battu en tout début de saison, les Lakers deux fois et une fois les Sixers, toutes les victoires du Magic ont été face à des équipes au bilan négatif. Ce qui peut inquiéter quand à leur capacité à élever leur niveau de jeu lorsque c’est nécessaire.

 

Lilian : Fiction. Orlando est sur une bonne lancée depuis quelques semaines. Emmené par un Nikola Vucevic dominant et extrêmement prégnant dans le jeu du Magic, les hommes de Steve Clifford s’éclatent à l’image d’un Terrence Ross qui dégaine à tout va et des jeunes Isaac ou Bamba qui montrent des bribes de leur potentiel infini. Cependant, l’idylle de la franchise de Mickey devrait prendre fin à un moment donné. Eh puis, faut pas déconner, il y a un lottery pick à aller chercher. Alors on trade le meilleur pote d’Evan Fournier à la dead-line et on essaye d’en tirer la meilleur contre-partie, en attendant de sélectionner une nouvelle pépite en juin prochain.

 

Sunkidd : Fait. Pendant des Clippers à l'Est, Orlando est la révélation de l'année et va se qualifier pour les playoffs. Si si... Ils devront lutter face à leurs rivaux de la Southeast (Miami,Washington et Charlotte) mais y arriveront pour une raison : Steve Clifford ! C'est un super coach. Batum l'adorait à Charlotte qui ne l'a pas gardé car l'équipe avait besoin d'un message nouveau. Mais Clifford sait ce qu'il fait et est vraiment compétent. C'est vrai Augustin à la mène c'est faible mais cela va tenir. J'y crois.

 

Wilhem : Fiction. Non, Orlando ne se qualifiera pas pour les playoffs. Chaque année ou presque, le Magic nous fait la même. Le groupe ne change pas beaucoup, se connait et a donc un avantage sur certains autres rosters. Cela leur permet d'être performant en début de saison mais ils retrouvent ensuite leur place, au 12ème rang de la conférence Est. La différence, c'est qu'ils ont cette année un bon coach (Steve Clifford) mais aligner DJ Augustin en meneur titulaire en 2018 ne permet pas de se qualifier pour les playoffs. En plus, difficile d'imaginer Nikola Vucevic tenir le même rythme toute la saison.

 

  • Fait ou fiction. Jabari Parker a trouvé le bon rythme avec les Bulls et va tourner à 20 points de moyenne à présent.

 

 

Mike : Fiction, avec les retours de Markkanen et Dunn et la progression de Wendell Carter Jr., je pense que le scoring va être un peu redistribué et que sa moyenne de points devrait logiquement redescendre.

 

Paul : Fait. Oui c’est fort probable, ou tout du moins il en sera très proche. Arrivé à prix d’or cet été, il semble avoir pris ses marques offensivement et trouvé son rôle. Mais s’il est capable de scorer, cela ne semble pas aider son équipe à gagner, puisque sur les huit fois il a marqué 20 points ou plus, les Bulls n’on remporté qu’une seule rencontre, face à Phoenix. A lui donc de trouver d’autres moyens de peser sur le match, comme en faisant des passes (seulement 2,4 de moyenne sur l’exercice), ou alors encore mieux, pourquoi pas défendre ?

 

Lilian : Fiction. Il était temps a-t-on envie de dire.. Très discret notamment dans sa propre moitié de terrain, Jabari Parker a enfin décidé de se secouer un peu. L’ailier fort gagne en régularité notamment grâce à une adresse au shoot retrouvé. Cependant, le retour de Lauri Markannen devrait venir empiéter sur son temps de jeu. Enfin, même s’il venait à tourner à 20 points par match, on ne ressent pas pour l’heure un réel impact sur le jeu des Bulls, au contraire d’un Zach Lavine qui semble lui endosser la stature d’un leader qu’on recherche désespérément au United Center.

 

Sunkidd : Fait. Jabari Parker va mieux. C'est déjà un premier point. Son équipe joue un basket offensif et rapide. C'est un second point. Enfin, il est régulier et même si Markannen est de retour, les deux sont complémentaires. Alors oui, Parker va tourner à plus de 20 points par rencontres. Il n'est certes encore pas du niveau d'un All Star. Ce n'est pas un game changer, ni un franchise player mais un joueur du type Vin Baker, Joe Johnson ou Detlef Schrempf . Un ailier offensif capable de dégainer de partout, dans toutes les positions.

 

Wilhem : Fait. Oui, Jabari Parker va terminer la saison avec une très bonne moyenne aux points. L'ancien de Milwaukee est un attaquant doué, redoutable en transition, capable à trois points (il avait affiché une vrai progression lors de sa dernière saison dans le Wisconsin) et dôté d'une belle technique. Au sein d'une équipe des Bulls en roue libre où chacun prend un peu le nombre de tirs qu'il veut, Parker a en plus pour lui une mentalité de croqueur qui ne peut que l'aider à tourner autour des 20 points par match. Par contre, les Bulls ne vont pas gagner des masses de match et je n'imagine pas du tout le deuxième choix de la draft 2014 devenir un jour un joueur important d'une bonne équipe NBA.

 

  • Fait ou fiction. Toronto va jouer les Finales NBA. Enfin !

 

Mike : Fait, c'est l'année ou jamais pour les Raptors qui grâce à leur début de saison réussi, le départ de LeBron James à l'Ouest et le retard à l'allumage de Boston et Philly devraient avoir l'avantage du terrain sur tous les playoffs. Même s'ils sont déjà leaders à l'Est, ils ont une très grande marge de progression. Donc Finales NBA un grand oui, par contre pour le titre, la rencontre face aux Warriors diminués a montré que les doubles champions en titre ont une marge énorme qui, je pense, ne sera pas comblée d'ici le mois de juin...

 

Paul : Fait. C’est la grande surprise de la saison à l’Est, Toronto semble tout simplement inarrêtable ! Alors que les autres suposés cadors de la Conférence comme Boston ou les Sixers ont eu du retard à l’allumage, les Raptors tournent déjà à plein régime. Kawhi semble déjà revenu à son meilleur niveau et le pari tenté cet été est presque déjà gagné. Et même s’il est impossible de prévoir les blessures et autres méformes à venir, cette équipe semble taillée pour défier les Warriors en Juin. À eux de continuer sur leur lancée, et enfin emmener le Canada en Finale NBA.

 

Lilian : Fait. L’intégration de Kawhi Leonard s’est faite naturellement, Nick Nurse a repris les fondations laissées par Dwayne Casey et les Raptors sont leaders de la Conférence Est. Tous les feux sont au vert pour imaginer les Dinos rallier les finales NBA pour la première fois de son histoire. Enflammade ultime : Toronto vient de terrasser les Warriors (sans Stephen Curry). En relativisant largement cette victoire pour diverses raisons, les Raptors se posent malgré tout comme les dignes successeurs des Cavaliers à l’Est.

 

Sunkidd : Fiction. Toronto possède la meilleure équipe à l'Est avec Boston. La différence, c'est la culture de la gagne ! Boston a cela en son ADN, pas les Raptors. Ce sont les Buffalo Bills de la NFL, des gentils loosers. C'est subjectif je sais mais je n'y crois pas.

 

Wilhem : Fait et fiction. Difficile de s'exprimer dès maintenant. Le groupe a beaucoup changé depuis l'année dernière. Danny Green et Kawhi Leonard ont apporté une touche de mentalité Spurs et c'est une bonne nouvelle. Par contre, Nick Nurse est un coach rookie et on ne sait donc pas comment il réagira dans les playoffs. Les blessures auront aussi un rôle important, par exemple, une rechute de Kawhi Leonard et les espoirs de Toronto sont réduits en poussière. Par contre, ils sont clairement pour le moment ultra favoris à l'Est.

 

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Nous dédions cette semaine notre rubrique à Nicolas le Jardinier ( Raymond Mondet de son vrai nom) décédé la semaine dernière. Nicolas, c'est le plus célèbre jardinier de France. Connu pour sa moustache et sa légendaire banane (sourire), ce mec a fait aimer le jardinage à des millions de téléspectateurs. Les personnes de la génération X ne peuvent l'oublier.

 

A la semaine prochaine !