Pourquoi Tim Duncan porte le numéro 21 ?

Après s'être attardé sur Manu Ginobili, place à Tim Duncan, un autre joueur des Spurs de San Antonio.

Comme tous le monde le sait, avant de faire du basket, l'intérieur de l'équipe coaché par Gregg Popovich était un grand nageur, il faisait partie des meilleurs américains de son âge sur 50, 100 et 400m nage libre. Il avait même pour ambition de représenter les Etats-Unis aux Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone. Malheureusement l'ouragan Hugo de 1989 viendra détruire la piscine dans laquelle il s'entraînait, Timothy Theodore Duncan, de son vrai nom, est donc obligé de s'entraîner dans l'océan , qui est peuplé de requins dont il a peur...
Un deuxième évènement viendra mettre fin à sa passion pour la natation, c'est le décès de sa Maman, Ione Duncan, décédée des suites d'un cancer du sein un jour avant le quatorzième anniversaire de Dream Tim. 

Inspiré par son beau-frère, Rick Lowery et ne se jugeant plus compétitif en natation, le coéquipier de Tony Parker commence à jouer au basket. Au départ, il n'est pas forcément plus fort que les autres mais grâce au travail effectué avec son beau-frère et a une poussée de croissance qui le verra prendre 23 centimètres en trois ans, il devient dominant et intéresse les universités américaines alors qu'il joue au lycée Saint Dunstan's Episcopal aux Iles Vierges.

Et à son départ pour Wake Forest en 1993, The Big Fundamental décide donc de prendre le numéro 21 en l'honneur de son beau-frère qui portait ce numéro quand il était lui-même à l'université et sans lequel il n'aurait pas réussi à devenir le joueur qu'il est maintenant.

Le premier choix de draft 1997 conserve ce numéro à son arrivée en NBA avec la réussite qu'on lui connaît: quatres titres NBA (1999, 2003, 2005 et 2007), deux titres de MVP (2002 et 2003), trois titres de MVP des Finales (1999, 2003 et 2005). Et on en passe car la liste est encore longue.

Considéré par certains comme le meilleur ailier-fort de l'histoire, le joueur de 37 ans tourne à 20,2 points à 51% de réussite aux shoots; 11 rebonds; 3 passes et 2 contres par match en moyenne sur seize années NBA.