Gerald Green : la maturité lui sied à merveille

Gerald Green : la maturité lui sied à merveille

En l'absence d'Eric Bledsoe, Jeff Hornacek a fait appel à l'explosif Gerald Green. Transparent du côté des Pacers la saison passée, l'ancien vainqueur du concours de dunk démontre qu'il est bien que ça !

  • Gerald Green (Phoenix Suns)

Cette équipe des Suns version 2013 - 2014 est complètement dingue !! En effet, cette saison, à chaque fois qu'on croit les Suns morts, ils se montrent atroces d'efficacité. Pire, ils semblent inarrêtables. Les pronostics les annoncent bons derniers de la Conférence Ouest en octobre. Mais dès la reprise Miles Plumlee prend feu. Rapidement, les frères Morris prennent le relai bien aidé par la recrue venue des Clippers Eric Bledose. Ce dernier semble le MIP tout tracé avec dans son sillage Plumlee à l'affut. Mais patatra, Bledose se blesse au genou et Jeff Hornacek fait appel à Gerald Green pour accompagner l'impeccable Goran Dragic.

Arrivé aux Pacers après avoir été drafté par Boston, Green était barré à Indiana par Lance Stephenson et Paul George ne jouant que 18 minutes par match pour une réussite aux tirs de 36%. Green explose à Phoenix car il a du temps du jeu (30 minutes par rencontre) et il en profite. Le joueur a tourné à 16 points de moyenne en janvier (14 sur l'année contre 7 la saison passée). Mais, fait nouveau, il dunk, shoote et défend sans forcer les choses alors qu'il n'était pas un habitué de l'alternance : soit défendre, soit tirer, soit soit dunker mais jamais les trois en même temps.



Green est enfin consistant et représente le joueur qui a le plus progressé cette saison en NBA. Il est même clutch. Preuve en est, le panier de la victoire contre les Wolves le 8 janvier. À 28 ans, Green semble arriver à maturité dans un collectif athlétique qui lui sied à merveille. Catalogué tireur longue distance ou dunkeur, le 14 bondissant à la petite moustache et originaire de Houston n'a jamais été aussi bon. Ce mois-ci, il a éteint Michael Carter-Williams. Par deux fois, il a ensuite croqué Lance Stephenson. Si les Suns laissent Bledose au chaud c'est tout simplement parce qu'il n'y a pas d'urgence puisque Green joue à un excellent niveau. Gerald montre à la NBA qu'il est un joueur sur qui il faut vraiment compter. S'il n'y avait pas quelques pertes de balle, Dragic ne serait même plus le meilleur joueur de Phoenix actuellement. On le voit bien, et définitivement, Green a passé un cap.



Article rédigé par SunKidd