WNBA free agency 2020 : Chicago Sky

WNBA free agency 2020 : Chicago Sky

Chicago Sky

Avec l'accord trouvé pour le nouveau CBA en WNBA, la free agency commencera officiellement le 10 février. Inside Basket va faire une analyse succincte de la situation actuelle des différentes équipes. Aujourd’hui, place au Chicago Sky.

  • Quelques éléments-clés

 

Joueuses sous contrat : Jantel Lavender ; Cheyenne Parker ; Gabby Williams ; Diamond DeShields ; Katie Lou Samuelson

Cap space : environ $900 000

Free agent notable : Courtney Vandersloot (Unrestricted Free Agent)

 

  • Quelles sont les ambitions de l’équipe ?

 

Depuis le départ d’Elena Delle Donne à l’issue de la saison 2016, le Sky n’a plus vraiment eu une équipe taillée pour aller chercher le titre. Mais le vent pourrait bien être en train de tourner dans l’Illinois. Après deux années de transition, l’arrivée de James Wade au poste de coach a fait le plus grand bien à la franchise en 2019. Avec la paire Courtney Vandersloot / Allie Quigley à leur prime et la sophomore Diamond DeShields, le Sky a réalisé une très belle saison qui s’est conclue cruellement face aux Aces au deuxième tour des playoffs. Après cette première réussite, le plus dur sera probablement de confirmer.

 

  • La priorité : Tout Vanderquigs mérite salaire

 

Coéquipières à Chicago depuis 2013, mariées depuis 2018, Vandersloot et Quigley forment une paire complémentaire et identitaire pour la franchise du Sky. Leurs stats et leur impact sur le jeu sont en constante progression depuis quelques années et l’équipe actuelle s’est construite autour d’elles. Ayant un rayonnement loin des plus grandes stars de la ligue, les deux joueuses n'en méritaient pas moins leurs salaires maximums de la saison dernière. A 30 et 33 ans, les deux joueuses vont sûrement vouloir aller chercher avec le nouveau CBA un gros contrat à la hauteur de leurs talents. Avec un grand cap space et encore deux saisons avant de voir quoi faire de DeShields, qui finira probablement avec le max et les commandes de l'équipe si elle continue sur la même lancée que son début de carrière, le Sky peut se permettre de resigner les deux joueuses assez facilement. En revanche, pour le reste, ce ne sera pas aussi simple…

 

  • Et pour le reste ?

 

Si la paire Vanderquigs est resignée au max et que le Sky décide de garder dans son roster son huitième choix de la prochaine draft, il restera à peu près $450 000 dans les poches du front office pour compléter 4 places. C’est pas mal, mais pas large non plus. D’autant plus qu’une joueuse comme Stefanie Dolson, qui s’occupe très bien de tout le sale boulot à l’intérieur, réclamera elle aussi une augmentation avec le nouveau CBA (elle touchait 115 000 dollars la saison passée). Chicago pourrait se permettre de la reprendre, voire même de chercher une autre grosse free agent si ces deux veulent bien faire des concessions. Mais à 28 ans, Dolson acceptera-t-elle ces concessions ? Ou alors un arrangement entre Dolson, Quigley et Vandersloot est-il envisageable pour permettre de libérer un peu de cap et attirer une grosse joueuse ? En tous cas, il y a fort à parier que le Sky voudra aller vite sur les dossiers de leurs joueuses actuelles pour s’obtenir une vue un peu plus dégagée sur cette free agency 2020. Ça promet d’être intéressant.