GSW 98
PHI 99
BOS 146
WAS 101
UTA 123
BKN 110
LAL 123
TOR 120
MIN 125
NOP 1165 ans, 205 millions de dollars. Voici la prolongation que vient de signer Rudy Gobert avec le Jazz d’Utah. Des chiffres astronomiques qui montrent bien l’importance qu’a pris le français au sein de la franchise de Salt Lake City : français le mieux payé de l’histoire, plus gros contrat pour un pivot de l’histoire NBA, le troisième tous postes confondus. Maintenant, Gobert n’a plus le choix : il doit assumer individuellement et collectivement, défensivement et offensivement. Il l’a bien accordé au micro d’ESPN.
Cela veut dire qu’ils croient en moi. Ils croient en ce que nous avons construit à travers ces années avec cette franchise, avec Quin Snyder et tous les autres. Pour moi, c’est une incroyable bénédiction. C’est très motivant de savoir que nous partageons la même vision et le même but pour cet Etat et pour cette franchise.
Ce gros contrat pour un pivot va complètement à contre-courant du basket actuel : certes très dissuadant défensivement, Gobert possède toujours des lacunes en attaque malgré une constante progression dans le domaine. Alors que la franchise vient également d’offrir un gros contrat à Donovan Mitchell, le Jazz possède maintenant une marge salariale réduite mais a une ligne directrice pour les prochaines années totalement assumée. Avec un tel contrat, les yeux seront maintenant braqués sur l’intérieur français qui n’aura plus le droit à l’erreur. Mais au moins, il l’a annoncé, il reste à Utah pour gagner. Cette signature est aussi le signe que les tensions entre Mitchell et Gobert sont probablement de l’histoire ancienne.
Après tout ce qui est arrivé au sein de notre équipe, je voulais vraiment revenir dans la bulle et voir comment les choses allaient se passer. Après la bulle, j’ai vraiment senti que je pouvais gagner un titre avec Donovan. Je pense que nous avons tous les deux bien grandi, et que nous allons continuer à grandir.