Retour imminent pour Karl-Anthony Towns

Retour imminent pour Karl-Anthony Towns

Karl-Anthony Towns - Minnesota Timberwolves
Crédit photo : CNN

Absent des parquets depuis le 28 novembre dernier, l'intérieur des Timberwolves Karl-Anthony Towns voit enfin le bout du tunnel.

Blessé au mollet fin novembre dans une défaite contre les Wizards, Karl-Anthony Towns est le grand absent de la campagne des Timberwolves. Son association avec Rudy Gobert n'a duré qu'une vingtaine de matchs. Pas assez pour trouver des automatismes. Initialement, l'intérieur de Minnesota devait revenir au bout de quatre à six semaines, mais une rechute dans sa rééducation fin janvier a bouleversé ses plans. Suite à cela, KAT a dû garder sa jambe surélevée, ne pouvant même pas se tenir sur le banc de son équipe avec ses coéquipiers. Interrogé par le journaliste Jon Krawczynski de The Athletic, Towns a refusé de donner plus de détails sur sa rechute, indiquant seulement que son mollet était déchiré à 95%. Reprendre la compétition sans avoir complètement soigné son mollet comporte des risques de blessures supplémentaires notamment au niveau du tendon d'Achille ou des ligaments du genou.

 

C'était une possibilité bien réelle que cela se produise, si je retournais sur le parquet. C'est une de ces choses qui nous inquiétaient tous. En tant que compétiteur, je me disais "Ah, je vais jouer. Je peux le faire. Je me débrouillerai". Mais, il n'y avait tout simplement pas moyen avec ce que j'avais. Je ne pouvais même essayer de le faire.

 

Privés de leur leader pendant des mois, les Timberwolves restent accrochés au wagon des playoffs avec une huitième place et un bilan quasi à l'équilibre (36-37). Anthony Edwards s'est affirmé en tant que scoreur principal de l'équipe et l'arrivée de Mike Conley à la trade deadline a permis d'apporter de la stabilité à la création. A trois semaines de la fin de la saison régulière, l'ajout de KAT peut être déterminant en vue d'un run. Le coach Chris Finch parle d'un retour imminent. Quant à l'intéressé, il confirme qu'il n'a jamais été aussi proche de retrouver ses coéquipiers : 

 

Je me sens bien. Il est temps. J'ai été plongé dans l'obscurité d'un tunnel et j'ai essayé de comprendre où j'allais. C'est bon de savoir qu'il y a enfin de la lumière au bout de ce tunnel.