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Les saisons se suivent et se ressemblent en Louisiane. Les blessures continuent de définir les saisons des Pels et la saison 2024-2025 ne déroge pas à la règle. 30 matches joués pour Zion Williamson, 20 pour Herb Jones ou encore 31 pour le nouvel arrivé Dejounte Murray, en provenance d’Atlanta après l’échec de son association avec Trae Young. À cela il faut ajouter les 18 petits matches de Brandon Ingram avant son trade vers Toronto en février. Dans ces conditions, difficile de gagner des matches… C’est ce qu’on a vu d’octobre à décembre, où les oiseaux au grand bec n’ont gagné que 5 matches sur 28. Une des rares satisfaction à la Nouvelle-Orléans, c’est l’émergence de Trey Murphy III, qui a su tirer son épingle du jeu lorsque les premières options étaient à l’infirmerie. Il a notamment scoré beaucoup plus, dépassant les 20 points par match alors qu’il tournait autour des 14-15 points lors de la saison précédente.
Après un bilan plus équilibré de janvier à mars, on a décidé de lâcher tout dans le bayou et les hommes de Willie Green ont tout bonnement oublié de gagner le moindre de match en avril.
Outre le trade d’Ingram, qui a fait venir Kelly Olynyk et Bruce Brown à la Nouvelle-Orléans, l’intersaison a vu l’arrivée de Jordan Poole et du Rookie Jeremiah Fears, qui évoluent tous deux sur les lignes arrières, tout comme Murphy et Murray.
L’effectif est un gros point d’interrogation ; même si la santé va et l’équipe est au complet sur la saison, des postes sont overbookés alors que d’autres sont très légèrement dotés, ce qui complique toute prévision de classement pour les Pels.
Arrivées : Trey Alexander (Denver Nuggets), Saddiq Bey (Washington Wizards), Garrison Brooks (Lituanie), Hunter Dickinson (Rookie), Jeremiah Fears (Rookie), Kevon Looney (Golden State Warriors), Jalen McDaniels (Washington Wizards), Bryce McGowens (Portland Trailblazers), Micah Peavy (Rookie), Jordan Poole (Washington Wizards), Derik Queen (Rookie), Jaden Springer (Utah Jazz)
Départs : Brandon Boston Jr. (Fenerbahçe), Bruce Brown (Free Agent), CJ McCollum (Washington Wizards), Kelly Olynyk (Washington Wizards)
Meneurs : José Alvarado, Jeremiah Fears, Dejounte Murray
Arrières : Trey Alexander (TW), Jordan Hawkins, Bryce McGowens (TW), Micah Peavy, Jordan Poole, Jaden Springer
Ailiers : Saddiq Bey, Garrison Brooks, Herb Jones, Jalen McDaniels, Trey Murphy III,
Ailiers-forts : Karlo Matkovic, Zion Williamson
Pivots : Hunter Dickinson (TW), Kevon Looney, Yves Missi, Derik Queen
PG : Jordan Poole
SG : Trey Murphy III
SF : Herb Jones
PF : Zion Williamson
C : Yves Missi
C’est probablement avec ces 5 joueurs que les Pels commenceront les matches en début de saison. En l’absence de Dejounte Murray au moins jusqu’en janvier, c’est Poole qui devrait occuper le poste 1, associé à un Trey Murphy qui portera forcément moins le ballon que la saison dernière mais qui devrait continuer à être responsabilisé suite à sa bonne saison 2024-2025 dans un contexte différent. À l’aile, Herb Jones présente des garanties en défense mais doit continuer à progresser en attaque, notamment à trois points, secteur qui manque considérablement à NOLA. Le retour de Zion Williamson sera forcément scruté. Coach Willie Green cherchera sans doute à lui mettre le ballon dans les mains très vite pour qu’il reprenne le rythme. Au poste 5, Yves Missi risque de repartir en tant que titulaire mais Kevon Looney a une carte à jouer dans un jeu dynamique et en mouvement.
On avait l’embarras du choix pour cette section, tant les points d’interrogation sont nombreux. Malgré tout, et au vu de sa saison 2024-2025, on a choisi de se centrer sur Trey Murphy et non Zion Williamson, dont on connaît très bien les qualités, les défauts et les risques.
Trey Murphy, c’est une grosse progression au scoring entre 2023-2024 et 2024-2025, de 14,8 à 21,2 points par match pour un nombre de matches à peu près égal (respectivement 57 et 53), tout en maintenant un pourcentage similaire aux alentour de 45%. Joueur d’impact sur les postes 2 et 3, ce shooteur fiable à 3 points a diversifié son jeu en ajoutant de belles qualités d’attaque de cercle et en socrant plus à l’intérieur, alors que le départ de Brandon Ingram a laissé les Pelicans très limités quant aux points près du cercle.
La grande incertitude, c’est de savoir s’il va pouvoir conserver autant le ballon dans les mains avec les nouveaux arrivés, en particulier Jordan Poole, et le retour de Zion Williamson.
Il y a beaucoup de doutes et d’interrogations sur la hiérarchie chez les Pels, ainsi que sur la complémentarité de l’effectif. Les oiseaux de Louisiane ont des embouteillages aux postes 1 et 3, peu de shooting et peu de taille à l’intérieur. Derrière Poole, New Orleans va vouloir faire jouer le Rookie Jeremiah Fears, au risque de reléguer l’energizer José Alvarado en bout de banc. Malgré tout, le Porto-ricain pourra faire valoir son tir longue distance pour voir le parquet. Saddiq Bey aura à cœur de se relancer au poste 3 en relai de Murphy et Jones mais aura-t-il le temps de jeu ? Il faudra aussi voir le retour de Dejounte Murray et de quelle manière il changera la hiérarchie, lui qui a déjà vécu l’expérience d’être associé à un poste 1 socreur à Atlanta, expérience soldée par un trade…
À l’intérieur, Zion est l’arbre qui cache la forêt tant le secteur est désert. L’arrivée de Kevon Looney va apporter de l’expérience et du dynamisme même si son manque de scoring et de tir ne changera pas la face de l’équipe en profondeur.
Une équipe potentiellement spectaculaire : Si tout le monde est là, les Pels peuvent être des Hornets de l’Ouest niveau spectacle. Avec de fortes personnalités et des joueurs qui peuvent faire de grosses performances dans les bons soirs, l’équipe peut Petre attachante et attiser la curiosité des spectateurs. Jordan Poole et Zion Williamson sont des joueurs spectaculaires, même si leur irrégularité les empêche d’arriver à leur potentiel maximum. Jeremiah Fears peut aussi se fondre dans ce moule.
Le banc s’est densifié : Si le départ d’Ingram laisse un trou béant à l’aile, le banc s’est étoffé avec les différents trades et signatures. On aura Saddiq Bey derrière Zion, José Alvarado qui cherchera de grapiller des minutes dans un style très personnel, Jeremiah Fears ou encore Kevon Looney. Il faudra voir la hiérarchie de l’équipe, entre starters et 5 de fin de matches, mais l’équipe est plus solide.
De la défense par séquences : Avec Alvarado sur le poste 1, Saddiq Bey en 3-4 et Yves Missi au pivot, les Pelicans pourront faire quelques stops en défense. Il faudra voir si Willie Green voudra faire un 5 de spécialistes ou répartir les gros attaquants et gros défenseurs entre le 5 et la second unit.
Les blessures : Avec deux joueurs majeurs de retour de blessure (Williamson et Murray), la stabilité ne sera pas au rendez-vous
L’effectif, bancal et peu organisé : Entre les blessures, les nouvelles signatures et les Rookies, l’effectif des Pelicans est le grand point d’interrogation de la saison à venir. Jordan Poole devra beaucoup porter le ballon pour qu’il soit utilisé à fond, mais Trey Murphy voudra confirmer sa bonne saison. Dejounte Murray devra aussi être alimenté pour utiliser ses qualités d’attaque du cercle, mais il faudra aussi donner à manger à Zion (sans mauvais jeu de mots) afin qu’il se remette en route. Le coaching staff aura la dure mission de trouver une hiérarchie, gérer les ego et gérer le temps de jeu et les tickets shoot. Dans l’état actuel, ce sera très difficile. Est-ce qu’on doit s’attendre à des moves en cours de saison pour trouver de la cohérence ? Le front office va-t-il privilégier la stabilité ?
Le spacing : La peinture va présenter une densité de peuplement similaire à celles de Hong Kong ou Singapour. Dans l’état actuel de l’effectif, le seul shooteur fiable à trois points qui n’a pas besoin du ballon est Kelly Olynyk, un joueur fiable et expérimenté mais qui va sur ses 35 ans. Trey Murphy a progressé dans la catégorie mais avec la balle en mains, Jordan Poole peut prendre feu mais manque cruellement de régularité et d’impact quand il est la première option. À l’heure du spacing, et encore plus quand votre joueur d’impact est un poste 4 tanké comme un frigidaire et qui aime aller vers le cercle, vous avez besoin de shooteurs pour lui faciliter la tâche.
Cette équipe est énigmatique. Si on prend en compte le talent des joueurs, le Play In peut être un objectif raisonnable, mais si on y regarde de plus près, les déséquilibres et le manque de talent à l’intérieur derrière Zion et un Olynyk vétéran vont rendre cette mission difficile. Toutefois, selon le rendement des Spurs et des Kings notamment, NOLA peut aller gratter un spot en Play In mais ce dénouement semble improbable en l’état actuel de l’effectif.
