Musculation et tir extérieur, la recette du succès pour Josh Giddey

Musculation et tir extérieur, la recette du succès pour Josh Giddey

Josh Giddey - Oklahoma City Thunder
Crédit photo : AP Photo

Blessé toute la fin de saison dernière, Josh Giddey est remis à 100% pour encaisser le choc physique des 82 matchs de la saison régulière.

Drafté à la sixième position par le Thunder en 2021 et considéré comme un prospect à développer sur le long terme, Josh Giddey a surpris les observateurs en s'imposant immédiatement dans les rotations de l'équipe. Meilleur passeur de la cuvée de rookies avec 6.4 assists et second rebondeur avec 7.8 prises par match, sa polyvalence est son principal atout. L'Australien cumule déjà 4 triple double et s'est fait remarquer en devenant le plus jeune joueur de l'Histoire à réaliser un TD (19 ans et 84 jours). Malheureusement, l'ailier n'a pas pu terminer la saison régulière, bloqué à l'infirmerie fin février pour une blessure à la hanche. Studieux, il a passé l'été à se renforcer physiquement pour tenir le choc des 82 matchs :

 

L'intersaison a été bonne, j'ai travaillé des choses sur lesquelles je dois progresser. De retour à OKC maintenant, l'équipe est réunie, tous les gars sont prêts à y retourner. Mon corps se sent bien, je suis prêt à repartir. Nous avons un excellent personnel médical ici et ils prennent grand soin de nous tous. Ils ont été formidables avec moi, en se focalisant sur les choses dont mon corps a besoin. De toute évidence, il était important de prendre soin de cette hanche l'an dernier. J'ai passé beaucoup de temps dans la salle de musculation à m'assurer que ces petits soucis qui se produisent tout au long de l'année puissent être évités autant que possible. Je peux passer les 82 matchs en bonne santé. C'est une longue saison, donc prendre soin de son corps est une partie très importante dans la vie d'un joueur NBA.

 

En reconstruction depuis deux saisons, le Thunder pensait enclencher la vitesse supérieure avec la draft de Chet Holmgren. Mais, une blessure au pied va contraindre le rookie à regarder ses camarades depuis la touche. Avec des ambitions revues à la baisse, Josh Giddey espère simplement faire mieux que l'an dernier, où le Thunder n'avait pas dépassé les 24 victoires.

 

L'objectif commun est d'être meilleur que l'an dernier. Je dirai la même chose l'année prochaine, bien sûr, mais nous devons continuer à nous améliorer progressivement. C'est difficile de passer d'une équipe en reconstruction à une équipe contender en un an. Je pense qu'être compétitif tous les soirs est quelque chose dont nous voulons être fiers. Il y a eu des soirs l'année dernière, où c'était évident que les équipes étaient plus expérimentées et plus talentueuses que nous. Mais je pense que cette année, si nous pouvons jouer avec la mentalité de rivaliser avec n'importe qui et cela nous mettra sur les bons rails pour l'avenir. Je suis impatient de jouer avec cette équipe, c'est un groupe affamé.

 

Elu Rookie du Mois à quatre reprises dans la Conférence Ouest, l'Australien a pourtant été snobé lors de la nomination des All-Rookie Teams. Idem pour le titre de Rookie de l'Année, où Giddey n'a pas reçu le moindre vote. Interrogé par Newscom Australia sur son esprit revanchard, le joueur du Thunder botte en touche :

 

En fin de compte, je ne peux pas décider qui fait partie de ces équipes, ça se passe comme ça. Les gars qui ont fait partie de la All-Rookie First Team étaient tous méritants. C'est une cuvée de rookie relevée que nous avons eu l'an dernier et il y a du talent partout. Je n'y pense pas vraiment. Dans 20 ans, personne ne se dira "Josh a fait partie de la First ou de la Second Team". Ce n'est donc pas la fin du monde pour moi.

 

Pendant l'intersaison, Josh Giddey a travaillé sur sa principale lacune, son shoot extérieur. Le légendaire coach du tir des Spurs, Chip Engelland a déménagé du côté de l'Oklahoma cet été et il n'a pas tardé à prendre sous son aile l'Aussie.

 

Le tir, c'est le plus important pour moi cette intersaison. J'ai passé beaucoup de temps dans la salle à prendre des shoots. De toute évidence, avoir Chip England ici au Thunder, c'est parfait pour moi. Il est formidable. Chip a des méthodes difficiles à expliquer. C'est un sorcier en fait. Il est différent de tous les autres entraîneurs que j'ai eus, qui m'ont dit : "Tire de cette façon". Chip est l'un des meilleurs gars que j'ai côtoyé. Il fait ça depuis si longtemps avec San Antonio. Quand j'ai découvert qu'il venait à OKC, je savais que c'était quelqu'un avec qui j'allais passer beaucoup de temps. J'ai hâte de continuer à travailler avec lui.