Miami et Chicago punis par la NBA pour tampering

Miami et Chicago punis par la NBA pour tampering

Lonzo Ball - Kyle Lowry - Chicago Bulls - Miami Heat
Crédit photo : NBA.com

Pour avoir ouvert des négociations avant le début de la free agency, le Heat et les Bulls se voient retirer un choix de draft chacun.

Lorsque les insiders américains ont annoncé les sign-and-trades de Lonzo Ball et Kyle Lowry, quelques minutes seulement après l'ouverture de la free agency, la NBA s'est forcément penchée sur la question. Selon le réglement, les franchises ne peuvent pas entamer de négociations avant le début de la free agency - fixé l'été dernier au 2 août à 18h00 - sans être accusées de tampering. Dans le cadre d'un sign-and-trade, les deux équipes doivent forcément trouver un terrain d'entente pour former un éventuel package de joueurs en retour. Le genre de discussions qui prennent plus de temps que la poignée de minutes après l'ouverture de la free agency. L'enquête de la NBA a bien établi qu'il y avait une violation des règles du marché des agents libres. Conséquence : Miami et Chicago perdent leur prochain second tour de draft. New Orleans et Toronto, partenaires de ces trades, échappent, eux, aux sanctions.
 

Une décision attendue, mais plutôt clémente vis à vis des deux franchises. Le Heat et les Bulls risquaient effectivement des amendes, des suspensions de dirigeants voire une annulation de la transaction. Un cas de figure qui était arrivé aux Bucks et aux Kings l'an dernier, lors du sign-and-trade de Bogdan Bogdanovic. Toutefois, la coopération de Miami et Chicago dans l'enquête de la Ligue a joué en leur faveur. Les front offices n'ont pas hésité à fournir toutes les pièces nécessaires comme les mails et les échanges entre les deux camps. La sanction peut même paraître anecdotique pour les Floridiens qui a déjà échangé ses seconds tours de draft jusqu'en 2027 (hormis le pick 2024 protégé Top 50). Quant aux Bulls, ils n'auront pas de choix au second tour jusqu'en 2025.