Les Warriors font le break, les Grizzlies et les Mavs prennent l'avantage !

Les Warriors font le break, les Grizzlies et les Mavs prennent l'avantage !

Golden State Warriors - Denver Nuggets - Memphis Grizzlies - Minnesota Timberwolves

Au terme d'une rencontre particulièrement disputée, les Warriors mènent 3/0 après leur victoire (118/113) dans le money time face aux Nuggets d'un immense Nikola Jokic. Les Wolves se sont sabordés contre les Grizzlies tandis que le Jazz n'a pas su profiter de l'absence de Nikola Jokic en s'inclinant sur leur parquet face aux Mavs.

  • Denver Nuggets (0) 113 - 118 (3) Golden State Warriors

 

Grâce à leur trio composé de Stephen Curry (27 points/6 passes), Jordan Poole (27 points) et Klay Thompson (26 points), les Warriors s'imposent au bout du suspense contre les Denver Nuggets pour mener 3/0. 

 

Les Nuggets ont pourtant dominé la deuxième mi-temps, autour d'un Nikola Jokic impérial (37 points/18 rebonds/5 passes). Le MVP en titre s'est montré sous son meilleur jour, servant ses coéquipiers, notamment Aaron Gordon (18 points/12 rebonds), tout en se montrant efficace au scoring. Durant le troisième quart-temps, Denver inflige un 30/18 à leurs adversaires pour reprendre l'avantage après une première mi-temps dominée par Golden State, en réussite derrière la ligne des trois-points.

 

Grâce à une bonne défense, ils mènent encore alors qu'il reste plus de trois minutes à jouer. 

 

L'intensité de Golden State durant ces dernières minutes est symbolique d'une équipe revancharde après deux ans sans playoffs. Ils empêchent les joueurs de Mike Malone d'inscrire le moindre panier durant les dernières minutes et prennent l'avantage. 

 

En passant un 9/2 pour finir le match dans le money time, ils mettent leurs adversaires au bord du précipice. Une interception décisive de Draymond Green (6 points/5 rebonds/10 passes) dans l'ultime minute a enterré les espoirs de victoire d'un adversaire fatigué. Le dernier panier inscrit par Will Barton (13 points) ne changera rien. Les joueurs de Steve Kerr sont trop forts pour cette équipe diminuée. 

 

 

  • Minnesota Timberwolves 95 (1) - 104 (2) Memphis Grizzlies

 

Les Grizzlies ont su retourner la situation face aux Wolves pour s'imposer (104/95) et prendre l'avantage dans la série (2/1). 

 

La grosse défense de Minnesota dès l'entame de match fait complètement déjouer les joueurs du Tennessee. Ils passent un 12/0 à leurs adversaires. Memphis s'accroche avant que les hommes de Chris Finch n'accélèrent à nouveau. Anthony Edwards (19 points/7 rebonds) et D'Angelo Russell (22 points/8 passes) mènent la danse face à une défense erratique. Ils mènent 39/21 en fin de premier quart-temps. Ils continuent leur entreprise de démolition dès le début du suivant, en infligeant un 8/0 à un adversaire dans les cordes. Patrick Beverley (14 points/5 passes) fait le show, s'offrant même un dunk en transition. Ils mènent 51/29 grâce à une énergie exceptionnelle. Memphis sort enfin de sa boîte. Sous l'impulsion de Desmond Bane (26 points), ils infligent un 15/0 à leurs adversaires, revenant au score (51/44) avant la pause.

 

Au retour des vestiaires, les Wolves reviennent avec le même état d'esprit : celui d'éteindre leurs adversaires. Ils y parviennent en passant un 17/4. Edwards et Russell continuent leur show tandis que Jaden McDaniels (8 points) apporte de précieuses minutes en sortie de banc. Le score est désormais de 76/54. 

 

Les Grizzlies reviennent à moins de 20 points en fin de troisième quart-temps. Puis, ils se réveillent enfin. C'est leur tour d'augmenter leur intensité, mettant leurs adversaires sous l'éteignoir. Un 16/0 dès le début de la dernière période et les voilà à égalité avec leurs adversaires. C'est sur un 3-points inscrit par Tyus Jones (11 points) qu'ils prennent l'avantage (86/85). Desmond Bane et Dillon Brooks (11 points) inscrivent chacun un tir primé pour faire gonfler l'avantage. A leurs côtés, Brandon Clarke (20 points/8 rebonds) apporte son énergie. Les Grizzlies mènent 102/92. La messe est dite. Memphis reprend l'avantage du terrain.

 

 

  • Utah Jazz 118 (1) - 126 (2) Dallas Mavericks

 

Luka Doncic absent, les Mavericks s'imposent (126/118) quand même pour la première fois depuis six dans la salle du Jazz. Le génie slovène devrait être sur le parquet lors de la prochaine rencontre... C'est inquiétant pour un Jazz en fin de cycle, en atteste sa performance de la nuit.

 

Incapable de défendre, il tente de jouer un nouveau match d'attaque, basé sur la réussite aux tirs. Le problème, c'est que Dallas possède des joueurs de qualité de ce côté du terrain et notamment un Jalen Brunson (31 points/5 passes) en feu depuis deux matchs. Le combo guard prend ses responsabilités en l'absence de son franchise player. Tantôt scoreur, tantôt passeur, il est l'âme de cette équipe. A ses côtés, tout le monde s'éclate. Maxi Kleber (17 points) continue d'arroser à trois-points. L'allemand est impitoyable dès son entrée en jeu, inscrivant ses trois premiers tirs primés. Bien aidé par Josh Green (12 points/6 passes), auteur d'une performance étonnante, ils furent ensuite rejoints par Davis Bertans (15 points), auteur de trois bombinettes en fin de première mi-temps.

 

Preuve en est que rien ne va chez ce Jazz, les sifflets du public à la pause lors de leur retour aux vestiaires. Malgré une intensité retrouvée dès le début du troisième quart-temps autour d'un Donovan Mitchell (32 points/6 passes) enfin dans son match après une première mi-temps compliquée, Utah ne parvient pas à revenir complètement face à une équipe qui, elle, s'arrache sur chaque ballon. Bojan Bogdanovic (24 points) a beau être en réussite, il ne peut compenser les défauts de cette équipe. Rudy Gobert (15 points/7 rebonds) ne sert pas à grand-chose face à une équipe composée de shooteurs, d'autant qu'il n'est toujours que trop peu servi... Jason Kidd fait sortir l'un des meilleurs défenseurs de la planète de sa série en, validant que la saison de son équipe est particulièrement aboutie et sa progression dans le coaching depuis l'époque de Milwaukee.

 

En fin de rencontre, Spencer Dinwiddie valide la victoire des siens dans le money time face à une équipe dépassée. 

 

 

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