Les dirigeants des Knicks fuient les micros

Les dirigeants des Knicks fuient les micros

New York Knicks - David Fizdale - Steve Mills - Scott Perry

Quelques jours après avoir viré leur coach, les décisionnaires des Knicks ne se sont toujours pas exprimés devant les média.

Après avoir viré leur coach David Fizdale, les Knicks recevaient Indiana ce samedi. Avant le match Mike Miller, qui a pris l’intérim au poste de head coach, s’est présenté en conférence de presse. Les média n’ont pas manqué de lui poser une flopée de questions, Miller a décliné à y répondre pour beaucoup d’entre elles. Pour cause, ce n’est pas à lui d’y répondre mais à ceux qui ont pris la décision en question : Steve Mills et Scott Perry.

 

Malheureusement pour les média, ces derniers ne viendront jamais dans la salle de conférence de presse du Madison Square Garden. Une non-présence qui questionne, et qui en dit aussi long sur la confusion qui règne chez les Knicks alors que ces deux personnes n’avaient pas hésité à venir en conférence de presse il y a un mois pour s’expliquer sans que personne ne le demande. C’est le monde à l’envers.

 

Après Miller, c’était au tour des joueurs de s’exprimer sur le changement de coach. Là encore, la presse n’en a pas appris beaucoup plus, les joueurs ayant mêlé langue de bois et anecdotes peu importantes. Les joueurs ont également essayé d’enlever un peu de responsabilités à Fizdale, disant qu’eux aussi avaient leur part de responsabilité. Julius Randle avait d’ailleurs beaucoup de gratitude envers lui.

 

Fiz était une bonne personne, un bon être humain, un bon coach. C’est dur, mais nous avons une longue saison devant nous. Nous devons continuer à aller de l’avant.

 

Après ces déclarations, les joueurs ont rejoint le parquet du Madison Square Garden et James Dolan son siège près du terrain. Le propriétaire de la franchise a alors pu voir une énième défaite de son équipe sur un lancer-franc manqué de Randle à 0,1 seconde du buzzer final. Cruelle fin pour une triste soirée se tenant dans un drôle de cirque. La presse continue d’attendre, les décisionnaires ne pourront pas rester cachés bien longtemps.