Cade Cunningham : ''Nous devons être réalistes, nous sommes mauvais''

Cade Cunningham : ''Nous devons être réalistes, nous sommes mauvais''

Cade Cunningham - Monty Williams - Detroit Pistons
Crédit photo : Getty Images

Les Pistons ont subi une onzième défaite consécutive face aux Raptors. L'heure de tirer la sonnette d'alarme pour le leader Cade Cunningham.

Les deux victoires sur les trois premiers matchs semblent bien loin à Motor City. La bonne entame de saison a laissé place aux doutes avec une série de onze défaites consécutives. Les Pistons sont distancés en moyenne de plus de dix points sur cette mauvaise passe. Certes, l'absence de leur meilleur marqueur l'an dernier, Bojan Bogdanovic plombe l'adresse collective, mais le mal semble plus profond. Sur les quinze dernières saisons, Detroit n'a enregistré que deux bilans positifs en 2016 et 2019. Et si on prend les chiffres depuis la saison 2019-2020, les Pistons sont les cancres de la ligue avec 26% de victoires (82-233). Un cercle vicieux que le nouveau coach Monty Williams essaie de briser. Embauché à grands coups de dollars cet été, l'ancien entraîneur des Suns dénonce les mauvaises habitudes des jeunes de son groupe :

 

Mon travail consiste à enseigner et à aider les gars à se débarrasser des habitudes qu'ils ont depuis un certain temps. Je ne peux pas parler de ce qui s'est passé dans le passé, mais quand vous le voyez, vous le dénoncez et aider les gars à progresser. Les habitudes sont quelque chose dont nous parlons depuis l'été et nous continuerons de parler jusqu'à ce que cela change.

 

Le changement de mentalité peut prendre du temps, surtout avec un noyau encore très vert. Le starting five des Pistons est le plus jeune de la ligue, plus jeune même que celui de la fac voisine de Michigan State. Interrogé par le journaliste James L. Edwards III sur le niveau de compétitivité de l'équipe, Cade Cunningham ne mâche pas ses mots. La jeunesse n'est pas une excuse dans les attitudes, bien au contraire :

 

Nous devons être réalistes face à la situation. C’est difficile de simplement se dire "Nous allons bien, nous allons bien", parce que nous sommes mauvais. Nous devons régler ce problème. Nous devons nous attaquer à ce pour quoi nous ne sommes pas bons. Nous devons l'aborder non seulement avec nos mots, mais aussi sur le parquet. C'est inacceptable. Nous sommes la plus jeune équipe de la ligue. Cela devrait être la dernière chose qu'on nous demande ou dont on doit parler : à quel point nous sommes compétitifs. Cela devrait être une évidence.