GSW
PHI01h00
BOS
WAS01h00
UTA
BKN01h30
LAL
TOR01h30
MIN
NOP02h00
Deuxièmes de la conférence Est : 57 W - 25 L. La saison régulière fut globalement maîtrisée, mais la fin, tragique.
Après un excellent départ et un collectif toujours aussi discipliné, les Celtics semblaient partis pour retourner en Finales NBA.
Mais le destin en a décidé autrement : en demi finale de conférence, Jayson Tatum s’effondre lors du Game 3 au TD Garden, victime d’une rupture du tendon d’Achille.
Sans leur star, les Celtics perdent leurs repères offensifs et s’inclinent 4-2 face à des Knicks plus frais et opportunistes.
Cette saison n'est pas à jeter à la poubelle non plus, le jeu offensif des Celtics leur a permis d'être l'équipe ayant mis le plus de shoot à 3 points de l'histoire. Un jeu porté sur le tir extérieur avec 48,3 tentatives de moyenne par match derrière l'arc pour 36,7%.
Draft : Hugo Gonzalez
Arrivées : Anfernee Simons, Luka Garza, Josh Minott, Chris Boucher
Départs : Jrue Holiday, Kristaps Porzingis, Al Horford
Il fallait faire de la place dans le salary cap pour éviter les sur-taxes attendues après avoir prolongé au max Jaylen Brown et Tatum. Brad Stevens a su faire de la place, lui qui n’a pas peur de prendre des décisions afin d’arriver à ses fins, on se doute qu’il souhaite désormais viser sur les années qui arrivent et non celle qui va se dérouler.
Point Guard : Payton Pritchard, Derrick White, Baylor Scheierman
Shooting Guard : Jaylen Brown, Anfernee Simons
Small Forward : Jayson Tatum, Hugo Gonzalez, Jordan Walsh
Power Forward : Chris Boucher, Sam Hauser, Xavier Tillman Sr, Josh Minott
Center : Neemias Queta, Luka Garza
* Jayson Tatum est en convalescence jusqu'en mars 2026 suite à une rupture du tendon d’Achille en avril 2025
PG : Payton Pritchard
SG : Derrick White
SF : Jaylen Brown
PF : Sam Hauser
C : Neemias Queta
Avec Tatum absent, Jaylen Brown devient la première option offensive et endosse ce fameux rôle de franchise player.
Malgré son titre de sixième homme, Payton Pritchard devrait démarrer les matchs cette année, Joe Mazzulla lui proposant donc un nouveau défi dans sa folle progression depuis plusieurs années.
Le secteur intérieur est small, avec un poste 4 capable de stretch le jeu avec son tir extérieur, mais qui physiquement ne pourra pas s’imposer dos au cercle.
Anfernee Simons est l’arbre qui cache la forêt. Autant son recrutement va amener un punch offensif en sortie de banc rarement vu à Boston, autant après lui, que les minutes seront faibles.
Quelques joueurs auront des rôles à décrocher ou confirmer : Chris Boucher dans le secteur intérieur, Jordan Walsh qui peut confirmer et le rookie Hugo Gonzàlez qui, étant passé par les joutes européennes, aura déjà l’énergie et le physique pour rivaliser.
C’est son moment.
Longtemps dans l’ombre de Tatum, Jaylen Brown se retrouve enfin seul à la tête du projet vert. De plus, il sort de sa meilleure saison statistique (26,3 points, 6,4 rebonds, 3,5 passes), il doit désormais prouver qu’il peut porter la responsabilité d’une franchise sur la durée. Plus de responsabilités, plus de volume, plus de pression.
S’il permet une place de playoff/playin à Boston à l’Est, il s’imposera définitivement parmi les superstars de la ligue et non comme un lieutenant d’exception.
- Jaylen Brown en mode leader total : c’est l’occasion d’évaluer son vrai plafond.
- Anfernee Simons, arme offensive supplémentaire : une acquisition moderne et complémentaire.
- Payton Pritchard, de sixième homme d’élite à titulaire : constance, énergie, et tir à 40 % à trois points.
- Culture de la gagne intacte : Boston reste une machine collective disciplinée.
- Absence prolongée de Tatum : c’est le joueur de cette franchise.
- Raquette moins talentueuse : sans Porziņģis ni Horford, le secteur intérieur est limité.
- Manque d’expérience dans la rotation : beaucoup de nouveaux visages à intégrer.
Les Boston Celtics n’auront plus la même puissance, mais ils conserveront leur exigence due à la franchise et aux managements stricts.
Même amoindris, les Celtics possèdent encore quelques pièces à faire pâlir quelques équipes. Peu importe les départs et les blessures, Joe Mazzulla est toujours le coach de cette équipe et Brad Stevens le General Manager. Ces deux personnages emblématiques de cette franchise permettent d’inculquer aux joueurs l’ADN Celtics.
Si Brown assume pleinement son rôle de leader, si Simons s’intègre dans le système collectif et si la défense reste élite, les Celtics resteront dangereux.
La franchise la plus titrée de l’histoire de la NBA change de visage, mais pas d’ADN : travail, résilience et fierté verte.