Anthony Edwards et Patrick Beverley se lâchent sur la défense de Rudy Gobert

Anthony Edwards et Patrick Beverley se lâchent sur la défense de Rudy Gobert

Anthony Edwards - Rudy Gobert - Patrick Beverley - Utah Jazz - Minnesota Timberwolves

Tandis que les Jazz d’Utah se sont facilement défaits des timides louveteaux du Minnesota. La conférence de match d’après-match a donné lieu à des absurdités relevant plus d’attaques ad hominem que d’analyses fines.

104-136. Voici le score de la rencontre opposant le Jazz aux Wolves. Accablés de toute part par l’attaque collective et flamboyante du Jazz, les hommes de Chris Frinch n’ont rien pu faire face à la démonstration individuelle de Donovan Mitchell (36 points) et les 25 tirs à longue distance inscrits par tout l’État de l’Utah. De l’autre côté, Anthony Edwards et les siens ont semblé sans solution face à la mainmise défensive du pivot français. Toujours aussi précieux en défense, Rudy Gobert a fait ce qu’il sait faire de mieux : protéger sa raquette comme si sa en vie en dépendait. Ainsi, avec un accès limité à l’anneau, les Wolves ont pris l’eau sans parvenir à trouver une quelconque solution. Fidèles à leur grande gueule, Antony Edwards et Patrick Beverley n’ont pas manqué de s'illuminer de toute l’intelligence et le fair-play qui les animent.

 

« Je crois qu’il est entré dans la tête des joueurs. Il ne contrait même pas de tirs. Les joueurs allaient vers le cercle et se disaient : "Oh, il y a Rudy Gobert". Je leur disais : " Frère, c’est un joueur comme les autres », a affirmé Edwards. « Quand j’attaque face à Kristaps Porzingis, je n’ai jamais un lay-up. Mais je ne comprends pas pourquoi on ne parvient pas à finir face à Rudy Gobert. Il ne me fait vraiment pas peur, donc je ne comprends pas ».

 

Par la suite, l’ancien meneur des Clippers a plutôt voulu pointer du doigt le choix tactique de Quinn Snyder de placer Gobert sur Jarred Vanderbilt et non sur Karl-Anthony Towns, lui qui joue bien plus au large. Tactiquement compréhensible, il est clair qu’il est préférable de garder Gobzilla proche de son anneau, prêt à le protéger coûte que coûte . Apparemment, ce n’était pas de l’avis de ce bon vieux Patoche.

 

« Si je suis le meilleur défenseur de l’année, je défends sur le meilleur joueur adverse, quoi qu’il arrive », a-t-il retorqué. « Je ne bouge pas. Ce n’est, en aucun cas, un manque de respect pour Royce O’Neale ou n’importe quel autre joueur de leur équipe, mais si je suis le DPOY, je ne défends pas sur Royce O’Neale. Je défends sur Mike Conley, sur Donovan Mitchell ou sur Bojan Bogdanovic. Là, tu as Rudy Gobert qui défend sur Jarred Vanderbilt. Et j’entends qu’il est le meilleur défenseur de l’année. N'importe quoi ».

 

Après une telle défaite, il est assez courant que les joueurs se remettent en question et cherchent des solutions là où ils peuvent en trouver. Cependant, remettre en doute la crédibilité d’un triple Défenseur de l’année, tout en le comparant à un Porzingis qui est loin d’être infaillible en défense, ressemble plus à de la mauvaise foi qu’autre chose.