Vince Carter ne se voit pas arrêter sa carrière

Vince Carter ne se voit pas arrêter sa carrière

Toronto Raptors - Vince Carter - Atlanta Hawks - Nick Nurse

La présence dans les rangs des Atlanta Hawks de Vince Carter, même à un stade très avancé de sa carrière, a suffi à créer un évènement médiatique sans précédent cette saison du côté de Toronto. VC a confié qu'il ne pensait pas arrêter à la fin de la saison.

Les Toronto Raptors affrontent ce soir (1h30) les Atlanta Hawks, douzièmes à l’est. En soi, cette rencontre n’est pas l’affiche de la soirée, c’est certain. Sauf que du côté de la franchise de Géorgie évolue un certain Vince Carter, qui a 42 ans pourrait jouer son dernier match NBA au Canada ce soir. « Pourrait » car la légende vivante de la franchise canadienne, qui avait confié qu'il y avait 90% de chance qu'il arrête sa carrière au terme de sa 21ème saison,  a déclaré le contraire, plus tôt dans la journée, lors du shootaround d’avant-match.

 

 Je ne suis pas fatigué de tout ça. C’est un travail dur et c’est plus compliqué qu’il y a 10 ans, mais j’aime toujours bosser. Ça ne me dérange pas de prendre l’avion très tard dans la nuit ou de jouer quatre matchs en cinq jours. Je n’imagine pas ne pas faire ça. Même les matchs de présaison. Je vais bien, très bien. C’est ce qui me plaît toujours. Quand je ne prendrai plus de plaisir ou que je ne voudrai plus aller m’entraîner et faire le job, je m’éloignerai définitivement car ce serait un manque de respect pour le jeu. Je dois être capable de faire le travail nécessaire pour être compétitif à ce niveau. […] J’essaie de m’imaginer en train de dire « ça y est c’est fini » mais je ne peux l’imaginer maintenant. Honnêtement je ne sais pas. […] Mais je sais que quand le moment sera venu je le saurai. Peu importe quand ce temps arrivera. Croyez-moi, ce sera clair pour moi quand ce moment sera venu. Nous verrons ce qu’il se passe à la fin de la saison. Je me sens bien. J’étudierai les options qui s’offrent à moi. J’aimerais revenir et jouer.

 

VC aka Half Man Half Amazing est LE joueur qui a mis les Toronto Raptors sur la carte de la NBA par ses concours de dunk et sa campagne de playoffs en 2001, où les Raptors ont remporté la première série de leur histoire et ont mené la vie dure aux Sixers d’un certain Allen Iverson. Ce qui est certain, c’est qu'il a laissé une trace indélébile dans l'histoire de la franchise et n’a pas été oublié du côté de Toronto. A l’image du retour de Kawhi Leonard à San Antonio la semaine dernière, sa présence a suffit à rameuter un très grand nombre de journalistes pour le shootaround matinal, sans doute la plus grosse affluence médiatique de la saison pour une interview d’avant-match (en attendant le retour de DeMar DeRozan le 22 février).

 

 

Avant même que Carter ne passe devant les médias, Delon Wright et Nick Nurse ont ouvert le bal et près des trois quart des questions ont été posées au sujet du remplaçant de l’équipe adverse, qui ne devrait pas jouer plus d’une vingtaine de minutes ce soir. Le témoignage du coach des Raptors résume parfaitement l’importance du numéro 15 pour la ville de Toronto et ses fans - même si ces derniers ont mis du temps avant de digérer son départ en 2005.

 

Quand je suis arrivé ici il y a 5 ans et demi, beaucoup de gens dans la rue me disaient « oh vous êtes avec les Raptors, nous adorons Vince Carter », son nom rime avec Toronto Raptors basketball (même s’il n’était plus au club depuis 10 ans). Il a fait forte impression ici en tant que superstar d’une nouvelle franchise. C’est vraiment cool de le voir encore aujourd’hui.

 

Avec 21 saisons au compteur, il a égalé le record absolu du nombre de saisons jouées pour un joueur NBA détenu par Robert Parish, Kevin Willis et Kevin Garnett, trois joueurs intérieurs. En poursuivant l’aventure en NBA la saison prochaine, il pourrait détenir seul le record avec 22 saisons au compteur. De quoi donner espoirs à tous ses fans qui ne se lassent pas de le voir encore fouler les parquets et qui ont pu le voir évoluer de dunkeur fou au joueur complet qu’il est aujourd’hui disposant d’un très bon tir longue distance, nouveaux standards de la NBA obligent. Ce n’était donc peut-être pas la dernière fois que VC rassemblait la meute de journalistes à la Scotiabank Arena ainsi que les fans qui devraient répondre présents ce soir. Et s'il décidait de terminer sa carrière aux Raptors l'année ? La boucle serait bouclée et les fans comblés...