Two-way contracts : la liste des intérimaires 2021-2022

Nouveauté depuis la saison 2017-2018, les two-way contracts permettent aux franchises de disposer de deux contrats supplémentaires, en plus des 15 joueurs du roster initial. Prévu par le CBA (Collective Bargaining Agreement), ces contrats sont strictement réglementés : les deux joueurs en question passent la plupart de leur temps dans l’équipe de GLeague affiliée et peuvent être appelés en NBA pendant une cinquantaine de jours. Une sorte de passerelle entre les deux Ligues qui a pour but de mettre en couveuse certains talents encore trop précoces pour la NBA.

L’an dernier, plusieurs joueurs ont obtenu un contrat garanti après être passé par cette case. A Detroit, par exemple, le meneur rookie Saben Lee a décroché un contrat garanti en fin de saison de 5,1 millions sur 3 ans. Même cas de figure pour Jordan McLaughlin à Minnesota qui a signé un deal de 6,5 millions sur 3 ans. Le rêve est aussi devenu réalité pour Moses Brown. L'intérieur du Thunder n'a pas attendu la fin de saison pour obtenir un CDI. En mars dernier, il a paraphé un deal de 6,8 millions sur 4 ans pour ses statistiques solides dans la raquette : 8.6 points, 8.9 rebonds et 1.1 block en 21 minutes. Enfin, le couteau suisse des Pelicans, Naji Marshall s'est vu conforté sur son poste dès le mois de mai avec un deal de 3,5 millions sur 3 ans.

Cette saison, on aura forcément un œil sur les Français, à commencer par Killian Tillie et Yves Pons à Memphis. Le premier rempile pour un second CDD et n'a joué que des miettes la saison dernière : 3.2 points et 1.3 rebond en 10 minutes. Le second débarque avec un profil de gros contreur et défenseur athlétique qui pourrait grignoter quelques minutes dans les rotations de Taylor Jenkins. Transféré à deux reprises en un mois, Sekou Doumbouya tentera de se relancer chez un gros contender, les Lakers. Coupé par ces mêmes Californiens, Joel Ayayi a rebondi, lui, du côté des Wizards dans un effectif déjà très deep. A voir s'il pourra tirer son épingle du jeu. Enfin, Petr Cornelie a attendu cinq ans après sa draft pour rejoindre les Etats-Unis. Valeur sûre du championnat français avec Pau-Orthez notamment, cette expérience devrait lui servir Outre-Atlantique.