La nouvelle a de quoi faire sourire. Signé par les Rockets en 2016 lors de l'arrivée de Mike d'Antoni dans le Texas, Ryan Anderson avait le profil idéal du stretch four capable d'enfiler des wagons de tirs à 3 points. Son contrat de 80 millions sur 4 ans faisait tout de même un peu froid dans le dos à l'époque. Titulaire sur ses deux premières saisons à Houston, Anderson a sévèrement allumé la mèche derrière l'arc : 11.6 points à 39,6% longue distance. Mais, au fil du temps, Anderson est devenu un joueur unidimensionnel passant son temps derrière la ligne à 3 points, une zone où il prenait 70% de ses tirs. Incapable de défendre, il s'est vite retrouvé en dehors des rotations de d'Antoni, notamment en playoffs. Les Rockets ont alors cherché longtemps une porte de sortie pour lui et l'ont trouvé l'été dernier grâce à un trade avec les Suns où les Texans récupéraient Brandon Knight et Marquese Chriss.
Dans une équipe en pleine reconstruction, Anderson ne jouera que 15 matches avec les Suns avant d'être de nouveau échangé, à Miami cette fois-ci contre Tyler Johnson et Wayne Elllington. Sa situation sera encore pire à Palm Beach où il n'aura le droit qu'à 44 minutes pour 7 petits points. Obligé de couper l'ailier fort pour libérer du cap space, le Heat décide de stretcher son salaire jusqu'en 2022. De nouveau agent libre, Ryan Anderson vient de signer un deal d'un an... avec les Rockets ! Un retour dans le Texas par la petite porte avec un contrat partiellement garanti. Derrière l'inamovible P.J. Tucker, des minutes sont à prendre dans la rotation, et il ne serait pas étonnant de revoir Anderson sur quelques séquences en saison régulière.