- LA BIOGRAPHIE
Équipe : Stanford Cardinal (Freshman)
Âge : 19 ans
Taille : 2m01
Poids : 88 kg
Envergure : 209 cm
Poste : Ailier
Comparaison actuelle : Justise Winslow
Statistiques 2020/2021 : 10.7 points (37%), 4.6 rebonds et 2.2 passes décisives en 27 minutes par match.
Depuis de nombreuses années maintenant, Ziaire Williams est un joueur qui n’a jamais quitté les radars de toutes les personnes à la recherche des stars demain. En high school, il est passé par la très prestigieuse Prep-School de Sierra Canyon, où il a pu évoluer en compagnie d’autres adolescents très médiatisés tels que Bronny James, Zaire Wade, ou encore BJ Boston aperçu à Kentucky cette saison ! Pourtant là-bas, ce ne sont pas les enfants de stars mais bien Ziaire Williams qui a fait sensation, couronné joueur de l’année par le Los Angeles Times. Recruté par Stanford en NCAA, il n’a pas eu tout l’apport escompté pour ce collectif en difficulté, mais il a tout de même eu le temps de marquer le programme de son empreinte. Le 7 janvier dernier, il est devenu face à Washington le premier joueur de Stanford depuis 2007 à effectuer un triple-double ! Avec cette formation exemplaire, Ziaire Williams va donc s’envoler pour la NBA dès cette saison malgré une côte qui a pris un coup après sa saison NCAA. Présentation.
- LES PLUS : UN MARQUEUR à HAUT POTENTIEL
Ziaire Williams a évolué cette saison dans un rôle pas tant répandu que ça sur la cuvée 2021, à savoir celui des ailiers qui aiment avoir la balle pour se créer leur propre tir ! Le freshman de Stanford a ce côté mâle alpha indéniable en lui qui lui vaut un grand potentiel, s’il confirme tous les espoirs placés en lui. Il a beaucoup vendangé certes, mais il est une menace indéniable sur pick and roll où en tant que grand porteur, il aime prendre la défense à partie et punir les grands et les petits à mi-distance. C’est dans cette zone du milieu que son efficacité est la plus grande pour l’instant, avec un don inné pour la création d’espace avec son défenseur pour pouvoir s’ouvrir un tir à moitié ouvert. Son footwork dans cette zone est épatant, avec cerise sur le gateau un step-back tranchant déjà très beau à voir ! Ses faibles pourcentages sont rattrapés par son adresse aux lancers-francs (79%), entre-autres, et sa mécanique plutôt fluide qui devrait permettre des progrès une fois la vingtaine passée. Son potentiel défensif est également intéressant sur deux points. D’abord grâce à ses bras très longs qui font de lui une arme redoutable sur l’homme, capable d’aller chercher les interceptions à souhait ! Ensuite car Ziaire Williams possède un physique longiligne intrigant à développer sur le long terme, qui devrait embêter de nombreux intérieurs avec un peu plus de coffre, et gêner ainsi de nombreux pick and roll, puisqu’il est tout autant à l’aise loin du cercle !
- LES MOINS : BRIQUE ET BRIQUE ET PERTES DE BALLES
On ne va pas y aller par quatre chemins, Ziaire Williams a globalement fait une saison bien horrible à Stanford, où son efficacité aura tutoyé des sommets de médiocrité à tous les niveaux. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au tir d’abord, il a cumulé 37% de réussite dont 29% à trois points ! Alors que son tir est plutôt joli à observer, ce qui lui a fait défaut et davantage sa sélection de tir, ni faite ni à faire avec des tentatives de n’importe où prise sans jugement de la défense. Sa courbe peut aussi parfois faire très peur, puisqu’il a tendance à tirer très haut dans le ciel sur certaines tentatives, sans vraiment qu’on ne comprenne pourquoi. C’est encore pire sur catch and shoot, à23% de réussite, où il place mal ses mains, et n’a pas la technique suffisante pour entrer assez vite dans sa bonne mécanique. L’autre énorme point noir, ce sont ses mains, totalement incertaines pour l’instant. Avec près de 3 ballons perdus par match, malgré son haut taux d’usage, il n’a pas du tout le bagage technique en dribble nécessaire pour un joueur qui demande autant à avoir la balle, c’est totalement incompatible ! En craquant systématiquement sur une pression défensive, au dribble ou au tir, Ziaire Williams a terminé la saison à 86 d’Offensive Rating, ridicule pour un espoir de son cran. C’est tout ce qu’on a à lui reprocher, mais chez un joueur qui aime créer balle en main, n’avoir aucune adresse et aucun dribble, avouez qu’on a connu défauts moins préoccupants.
- LE MEILLEUR FIT : HOUSTON ROCKETS (24ème choix)
Maladroit au possible, Ziaire Williams n’est à l’heure actuelle tout simplement pas prêt pour affronter le niveau et l’intensité de la NBA. Extrêmement vert dans son appréhension du jeu collectif, il va devoir de toute urgence apprendre à devenir un joueur plus efficace, sans quoi les portes de la grande ligue vont rester fermées à lui pour de nombreuses années au moins. Cependant, résumer Williams seulement en regardant ses statistiques est réducteur. Ailier longiligne, il n’a que 19 ans et semble prêt à effectuer le travail nécessaire pour mieux exploiter son talent. Les quelques séquences proposées sur du scoring au loin et à mi-distance sont extrêmement intrigantes, et très peu d’ailiers sont capables de se créer son propre tir comme il le fait. Sa potentielle polyvalence défensive pourrait également le rendre très bénéfique à un collectif. Forcément, c’est une équipe en reconstruction qui aurait raison de se tourner vers lui, et c’est pour cela qu’on l’imagine finir à Houston qui possède deux choix en fin de premier tour. Sous l’appui d’un globe-trotteur comme Christian Wood sur les ailes, il aura toutes les clés pour basculer progressivement vers ce monde professionnel qui va lui sembler lointain au premier abord. Ziaire Williams, ce sera tout ou rien du tout. Un pari énorme, qu’il faudra responsabiliser avant d’aller prier de toutes ses forces, pour ne pas revoir une trajectoire à la Michael Kidd-Gilchrist ou Stanley Johnson par exemple…
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