La dernière saison NBA fut historique avec aucun coach remercié. L'exercice 2017-2018 démarre sur les chapeaux de roues avec le renvoi d'Earl Watson, après seulement trois rencontres. Il faut dire que les défaites contre les Clippers de 42 points et la rouste record de 48 points face aux Trailblazers ne sont passées inaperçues. Si on ajoute à cela, l'envie de départ du leader Eric Bledsoe, étalée publiquement sur Twitter, la position de Watson n'était plus tenable. Arrivé en cours de saison 2016 après le limogeage de Jeff Hornacek, le coach des Suns laisse derrière lui un bilan plus que médiocre avec 33 victoires et 85 défaites.
A sa décharge, l'effectif relativement inexpérimenté de Phoenix ne pouvait guère espérer mieux, mais les jeunes prospects de l'Arizona avaient besoin d'un tuteur chevronné capable de les faire progresser. Chose que n'a pas été en mesure de faire Earl Watson, les Suns évoluant la plupart du temps en roue libre. Le propriétaire de la franchise, Robert Sarver, serait intervenu personnellement pour précipiter son renvoi et repartir sur une construction autour d'un nouvel homme.
Encore sous contrat pour deux saison à Phoenix, Watson fait donc ses valises en compagnie de ses trois assistants, Mehmet Okur, Nate Bjorkgren et Jason Fraser, en charge du développement des joueurs. Pour le remplacer temporairement, les Suns ont fait appel à Jay Triano, connu pour avoir entraîné la sélection nationale canadienne. A lui désormais de redresser la barre et de sortir Phoenix de cette longue traversée du désert.