Les Nets envoient un message de Noël !

Les derniers finalistes NBA ont remporté leur premier match de la saison lors du Christmas Day au terme d'une rencontre maîtrisée contre les Pelicans. Malgré un début de partie en faveur des joueurs de Stan Van Gundy, le Heat s'en remet à l'entrée en jeu de Goran Dragic pour apporter du dynamisme et permettre à Miami de prendre l'avantage à l'issue du premier quart-temps. Duncan Robinson trouve la mire, Bam Adebayo fait souffrir Steven Adams et l'écart ne cesse d'augmenter en faveur du Heat. La défense de New Orleans est dépassée alors que son attaque patine, à l image d'un backcourt pas en rythme. Un sursaut d'orgueil de Zion Williamson et Brandon Ingram permet aux ouailles de Stan Van Gundy de revenir à 13 longueurs à la pause. Le duo est intenable durant le troisième quart-temps, inscrivant 28 des 34 points de leur équipe. Côté Heat, malgré l'absence de Jimmy Butler (sorti sur blessure à la pause), le collectif est solide. Tyler Herro se montre lui aussi à son avantage. Revenus à six longueurs en début de quatrième quart-temps par l'intermédiaire de l'inusage JJ Redick, les Pels tentent de forcer la décision d'un match qu'il ne maîtrise pas. La clutch attitude de Tyler Herro et Goran Dragic mettent fin aux maigres espoirs de leurs adversaires. Le match est clôturé, le Heat s'est montré sérieux et appliqué, à l'instar de la saison dernière.

Jamais les Warriors ne sont parvenus à inquiéter les Bucks dans un match qui a viré à la démonstration (138/99) pour l'équipe du double MVP : Giannis Antetokounmpo (auteur d'un match moyen) . Malgré le début de match prometteur de James Wiseman, ce dernier est trop vite obligé d'aller s'asseoir, à cause de deux fautes rapides. En son absence, Stephen Curry ne parvient pas à régler la mire, bien contenu par Jrue Holiday. Les Bucks se mettent alors à dérouler face à la faible défense adverse. Kris Middleton et Donte pincenzo se montrent particulièrement efficaces. L'écart atteint la quizaine de points durant le deuxième quart-temps. Le retour sur le parquet de Wiseman et Curry relancent Golden State. L'impact défensif de l'un et la menace offensive de l'autre font déjouer les Bucks. Ils reviennent à cinq points de leurs adversaires. Le travail de sape de Middleton continue et les Bucks atteignent la mi-temps avec 10 points d'avance. Au retour des vestiaires, les joueurs de Mike Budenholzer haussent le ton. Middleton est injouable alors qu'en face, Stephen Curry est bien trop seul pour alimenter la création... L'écart ne cesse de grimper, atteignant rapidement la trentaine de points. Rien n'y fait, les hommes de Steve Kerr ne trouvent pas la solution. Les Warriors explosent complètement et les remplaçants de Milwaukee se montrent sous leur meilleur jour. Pour Golden State, la saison pourrait être bien longue, s'ils ne trouvent pas une meilleure dynamique collective.

Les Nets ont largement dominé les Celtics et prouvé qu'ils étaient des outsiders très sérieux pour la saison à venir. Avec le gros début de match des ouailles de Steve Nash, la rencontre débute avec une réelle volonté des Nets de montrer leur identité, tant offensive que defensive. Porté par Kevin Durant en attaque, les new-yorkais font déjouer Jayson Tatum & Cie par leur défense agressive. Les C's s'accrochent grace à leur banc avant de prendre l'avantage en début de deuxième quart-temps. Le retour sur le terrain de Kyrie Irving et de Kévin Durant change complètement la physionomie du match. Irving prend feu face à son ancienne équipe mais Boston s'accroche grâce à Jaylen Brown. Puis, le show Kevin Durant débute. L'ailier est aussi en forme qu'annoncé. A (presque) lui tout seul, il permet à Brooklyn de prendre une dizaine de points d'avance. Le match, équilibré jusqu'au troisième quart-temps, change complètement de physionomie. La défense de Boston prend l'eau, à l'instar d'un Marcus Smart largement dominé par Kyrie Irving, alors que l'attaque de Brooklyn impressionne grâce à ses talents offensifs en nombre conséquent. Le score prend rapidement des largeurs impressionnantes. Caris LeVert prend par à la fête. L'écart dépasse la vingtaine de points et Brad Stevens décidé d'envoyer sa second unit lors de la fin de rencontre. Quel message envoyé par ces Nets. 

Pas davantage de suspense dans cette quatrième rencontre offerte par la NBA pour ce Christmas Day, avec la large victoire des Lakers contre les Mavericks (138/115). Le début de match est pourtant équilibré. Le duo LeBron James/Anthony Davis domine en attaque mais les Mavs s'accrochent grâce à leur collectif guidé par Luka Doncic. Doté d'un meilleur collectif, les Lakers font grimper l'écart au score en début de deuxième quart-temps. La défense texane est en souffrance face aux joueurs physiques adverses. LeBron James se régale des espaces laissés par ces Mavs. Il sert ses coéquipiers dans un fauteuil. Le retour des joueurs de Rick Carlisle ne durera pas. Les Lakers ont une dizaine de points d'avance à la pause avec l'étrange impression qu'ils dominent largement. Au retour des vestiaires, Dennis Schroder ou Montrezl Harrell prouvent qu'ils ont leur place dans cette équipe californienne en montrant toute l'étendue de leurs qualités offensives. L'écart est stabilisé à l'aune du dernier quart-temps. Le petit sursaut de Dallas n'y changera rien. Le match est plié depuis bien longtemps. Anthony Davis se charge de le rappeler à ses adversaires... Le match peut se terminer en faisant souffler James. Les Lakers ont changé de nombreux joueurs de complément mais cela n'enlève rien à leur force de frappe, au contraire... 

La revanche a bien eu lieu, les Clippers ont dominé les Nuggets (121/108) sans trembler pour leur deuxième victoire de l'année. Paul George prend le début de rencontre à son compte, avec la ferme intention de montrer que sa saison dernière n'était qu'une sombre parenthèse de sa carrière. Aucun joueur de Denver ne parvient à limiter son influence. Le collectif des Rocheuses souffre en défense malgré quelques belles séquences en attaque. Michael Porter Jr se montre à son avantage en ce début de rencontre. L'écart ne cesse d'augmenter au fil des minutes. Le collectif mis en place par Tyronn Lue se met progressivement en place et étouffe ses adversaires tandis que les joueurs de Los Angeles se régalent à 3-points avec une réussite insolente. Malgré un Nikola Jokic dominateur, les Nuggets sont largement inférieurs à leurs adverses. Mike Malone ne trouve pas de solutions et l'écart est 17 points à la pause. Kawhi Leonard se mêle à la fête, Paul George ne loupe rien et Nicolas Batum est précieux par sa justesse pour faire tourner le collectif. Denver ne revient pas au score. On se dire vers un nouveau blowout, pour cette fade soirée de Christmas Day. Toujours aussi, efficaces, les Clippers ne veulent pas relâcher la pression. Jamal Murray s'enflamme dans le dernier quart-temps mais le sérieux affiché par Los Angeles ne s'estompe pas. Ils possèdent toujours une dizaine de points d'avance avant que ne se déroule l'action de la nuit à cinq minutes du terme de la rencontre :  Kawhi LeonarD est mis KO par un coup de coude de Serge Ibaka en allant chercher un rebond. La bouche ensanglantée, le joueur doit sortir et passera des examens supplémentaires pour connaître les suites à donner après ce KO qui l'aura laissé de longues minutes au sol. Sa sortie n'y changera rien : ces Clippers sont trop forts pour cette jeune équipe de Denver, qui se sera surtout accrochée grâce à un Nikola Jokic particulièrement impactant. 

• Résultats NBA

New Orleans 98 Miami 111

GS 99 Milwaukee 138

Brooklyn 123 Boston 95

Dallas 115 LA Lakers 138

LA 121 Denver 108