Le Thunder à l'arrêt !

Le Thunder à l'arrêt !

Boston Celtics - Oklahoma City Thunder - Jayson Tatum - Damian Lillard - Russell Westbrook

Quatre matchs cette nuit, dont un croustillant Thunder/Celtics, ces derniers se sont imposés alors qu'OKC n'a toujours pas gagné cette saison...

Les Celtics peuvent une nouvelle fois remercier Jayson Tatum (24 points/6 rebonds) alors qu'ils s'imposent 101 à 95 contre un Thunder qui ne s'est toujours pas imposé en ce début de saison. Dès le début de rencontre, les joueurs de Billy Donovan sont concernés sur le plan défensif, bien qu'ils soient en difficulté en attaque, comme l'atteste l'absence de réussite aux tirs du duo composé de Paul George (22 points à 7/22 aux tirs/8 rebonds)et de Russell Westbrook (13 points à 5/20 aux tirs/15 rebonds/8 passes). Ce dernier éteint Kyrie Irving (15 points/5 rebonds) par son activité mais ils s'enfoncent plusieurs fois dans la très bonne défense concoctée par Brad Stevens. Le manque de circulation de balle des deux équipes est criant, et ce pour des raisons différentes. Les C's sont en recherche d'un équilibre entre leurs différentes options tandis qu'OKC n'a aucun système offensif hormis ceux consistant à joueurs autour de leur axe ailier-meneur. Néanmoins, l'écart se creuse en faveur du Thunder. Agressif, autour d'un très bon Steven Adams (12 points/6 rebonds) et d'un Jerami Grant (10 points)titulaire pour la première fois de la saison, ils font complètement déjouer un adversaire se reposant sur le seul talent de Jayson Tatum pour inscrire des paniers malgré les quelques fulgurances d'Al Horford poste bas. En absence de réussite et bien défendus, cela ne donne que 34 points inscrits durant la première mi-temps. Au retour des vestiaires, les C's sont davantage impliqués des deux côtés du terrain, à l'image d'un Marcus Morris (21 points/10 rebonds) toujours précieux. Trois paniers primés d'Al Horford (19 points/9 rebonds) en 41 secondes, un autre tir primé du jumeau Morris, puis une interception de Terry Rozier, permettent à Boston de prendre l'avantage au score (74/73) alors que prend fin le troisième quart-temps. Avec leur jeu d'attaque figé, le Thunder a subi la foudre des systèmes de Stevens. Encore chancelant, les joueurs de Donovan se ressaisissent, via Hamidou Diallo ou Alex Abrines, bien servi par Westbrook. Un nouvel écart, de sept points, se creusent, mais rien n'y fait, les C's reviennent, et ce malgré la piètre performance de Gordon Hayward. Les joueurs de Brad Stevens se sont rappelés les valeurs qu'ils avaient la saison dernière en remontant un écart de 16 points durant la deuxième mi-temps. Dans le money time, c'est Marcus Morris qui inscrit un tir primé décisif, pour permettre à Boston de mener 98 à 95 à moins de trente secondes du terme de la rencontre. Le Thunder ne parviendra pas à revenir et ne s'est toujours pas imposé cette saison.

 

Par Vincent Couty depuis le Staples Center : Les Los Angeles Lakers ont arraché leur deuxième victoire de la saison en infligeant dans la douleur leur première défaite aux Denver Nuggets, une issue de match qui s’est dessinée dans les dernières minutes d’un match globalement médiocre (121-114). LeBron James en triple-double pour la première fois avec ses nouvelles couleurs, c’était au Staple Center qu’on pouvait voir ça. Sous les yeux de la légende de la Franchise Kobe Bryant, les locaux ont fait un véritable match de trainard pour se détacher dans les dernières minutes. On ne va pas se mentir, les Lakers n’étaient pas bon et pire encore, les Nuggets non plus ! Pire car avec toutes les largesses laissées par leurs adversaires, les joueurs de Denver peuvent s’en vouloir d’avoir laissé quelques erreurs leur coûter le match. Il était incroyable de voir à quel point Nikola Jokic avait toute liberté de mouvement dans la raquette face à JaVale McGee qui est la plus grande fumisterie de ce match avec une ligne de stat alléchante (21 pts - 7 rebonds) mais une réalité plus que troublante : Il ne marque que les paniers servis sur un plateau et n’a fait absolument, mais alors absolument aucun effort ne serait-ce que pour esquisser un semblant de défense. Les stats de LeBron sont belles et le King est parfait dans son rôle du joueur qui vient accomplir des petits miracles dans la Cité des Anges, mais on ne pouvait que constater qu’une fois de plus… il était bien seul. Moment gênant pour LeBron James cependant dans ce match, cet instant où après sa mauvaise passe la moitié du Staple Center s’est mis à scander « Kobe, Kobe… ». On pourra toujours chanter les louanges de Lance Stephenson (12 pts) qui, endormi une grande partie du match, c’est réveillé en début de dernier quart sans avoir eu besoin d’un baiser, ni d’un prince, ni d’une grenouille. Il a rentré huit pts consécutifs, qui ont mis les Lakers sur le rail de la victoire. Lonzo Ball (12 pts - 6 rebonds - 8 passes) a lui aussi sorti du chapeau quelques beaux morceaux, servant notamment Kyle Kuzma avec une extra-passe pour un triple qui a permis à l’équipe de remporter la première mi-temps (58-57), ou encore un gros effort défensif (le pauvre, si seul…) pour glaner quelques ballons qui ont fait du bien. Kuzma qui se fait siffler dès qu’il touche une balle a fait le travail avec 22 pts. Denver n’a pas su tuer le match, tant pis pour eux. Mis à part Jokic en balade de santé (24 pts - 11 rebonds), Jamal Murray a rentré 22 pts et capté 10 rebonds tandis que Monte Morris s'est montré précieux en sortie de banc avec ses 20 pts - 7 rebonds.

 

Après quatre rencontres, les Pistons sont toujours invaincus cette saison. En s'imposant contre des Cavs incapables de remporter une victoire depuis le départ de LeBron James, ils continuent de convaincre autour de leur raquette composée d'Andre Drummond (26 points/22rebonds) et de Blake Griffin (26 points/10 rebonds). Les joueurs de Tyronn Lue débutent la rencontre sans énergie. Ils encaissent les six premiers points de la partie. Le souvenir de la défaite contre Atlanta se fait ressentir. Ils se réveillent rapidement grâce à l'entrée de Kyle Korver (21 points) pour passer un 11/0 à leurs adversaires. Pour la première fois cette saison, cette équipe de Cleveland ressemble à quelque chose en développant un jeu simple cohérent. La rencontre s'équilibre. Les loupés s'enchaînent, à l'image de quelques passes de Blake Griffin mal senties ou de l'absence de réussite aux tirs de Cedi Osman (3 points à 1/8 aux tirs). Sous l'impulsion du duo composé d'Ish Smith (10 points) et d'Andre Drummond, les joueurs de Dwayne Casey passent un 12/0 à leurs adversaires durant la deuxième mi-temps. Impérial face à Tristan Thompson (6 points/3 rebonds), Detroit mène logiquement 58 à 50 à la mi-temps. C'est le banc de Cleveland qui leur permet de rester dans le match en l'absence de Kevin Love. Au retour des vestiaires, l'entreprise de démolition d'Andre Drummond continue. Alors que les titulaires de Cleveland sont en manque de réussite, son banc, à l'image de la bonne entrée en jeu de Jordan Clarkson (18 points) est en réussite. Peu à peu, grâce à quelques paniers importants d'un Reggie Jackson (16 points) en recherche de confiance, l'écart se creuse. Rien n'est joué à l'entame du dernier quart-temps. Néanmoins, les Pistons défendent bien. Malgré les tentatives de retour des joueurs de Cleveland, symbolisée par la belle entrée en jeu de Collin Sexton (14 points), ils ne parviennent pas à faire déjouer leurs adversaires. Même si une progression est à mettre à leur crédit par rapport à leurs matchs précédents, ils s'inclinent une nouvelle fois et le souffle du tanking souffle de plus en plus fort sur les troupes de Tyronn Lue et de ses soldats.

 

Il n'aura suffi que d'une mi-temps à Damian Lillard (41 points/7 rebonds/6 passes) et ses coéquipiers pour s'imposer contre le Magic (128/114). Les Blazers sont en demi-teinte durant la première partie de la rencontre, à l'image d'un Dame en manque d'implication durant l'intégralité de la première mi-temps. Les passes sont mal ajustées, le jeu peu collectif et l'équipe de Portland ressemble trop au spectre de celle de la saison dernière. En face, le Magic ne gâche pas l'occasion d'embêter leurs adversaires. Evan Fournier (17 points/6 passes) est solide dans un rôle de meneur de jeu, comme Aaron Gordon (17 points) et Nikola Vucevic 24 points/11 rebonds). Profitant de la méforme de Damian Lillard (2/8 aux tirs en première mi-temps...) et du trop plein de faute de son compère CJ McCollum, ils n'en profitent pas suffisamment, en atteste l'écart de 10 points en faveur de Portland à la mi-temps, et ce notamment grâce à la nouvelle très belle entrée de jeu de Zach Collins (17 points/6 rebonds), qui s'est joué plusieurs fois de son vis-à-vis Mo Bamba (8 points/7 rebonds), plusieurs fois servis dans des positions parfaites par Evan Turner (8 points/7 passes). Au retour des vestiaires, le meneur All Star se réveille enfin. Il inscrit 19 points, en enchaînant pénétrations et tirs longue distance face aux pauvres Jerian Grant (2 points/5 passes) et DJ Augustin (9 points). Néanmoins, grâce à Nikole Vucevic couplée à la bonne entrée en jeu de Terence Ross (21 points), le Magic n'est pas complètement dépassé. Grâce à une implication de tous les instants, profitant de la présence des remplaçants sur le terrain, ils reviennent progressivement au score. Alors qu'il reste seulement huit minutes à jouer, les joueurs du Magic effacent un écart de 13 points pour n'être menés que 102/99. C'est alors que Terry Stotts décident de faire rentrer son backourt de nouveau. Le tandem fonctionne parfaitement. Ils inscrivent 22 des 26 points de leur équipe pour créer un écart conséquent. Incapables de les arrêter, le Magic pourra s'en vouloir que de ne posséder aucun meneur potentiellement titulaire en NBA pour mieux gérer les fins de rencontre... Cette fin de match est symptomatique d'une jeune équipe, bien organisée, mais trop peu friable pour l'emporter face à des équipes jouant leur qualification en playoffs.

 

  • Résultats NBA

 

Cleveland 103 Detroit 110

Portland 128 Orlando 114

Boston 101 Oklahoma City 95

Denver 114 L.A Lakers 121

 

  • Plus d'informations

 

41 points de Damian Lillard face à Orlando
LeBron James en triple double face à Denver
Le poster de Jayson Tatum