Comme en NBA, les matches de G-League sont suspendus depuis le 11 mars et le test positif de Rudy Gobert. Si les dirigeants de la Grande Ligue se sont creusés le crâne pour trouver une porte de sortie et continuer la saison, cela ne sera pas le cas de sa petite soeur. Les enjeux financiers ne sont pas les mêmes - notamment au niveau des droits TV - et les infrastructures à mettre en place pour reprendre la compétition sont trop importantes. Les joueurs recevront tout de même leur salaire sur le base d'une saison complète et verront leurs couverture sociale prolongée. A noter également que les two-way contracts qui étaient affiliés à une équipe de G-League seront autorisés à rejoindre Orlando si leur franchise NBA de rattachement fait partie des 22 prétendants au titre.
Les Vipers de Rio Grande Valley ne pourront donc pas défendre leur titre de 2019, de même que le Wisconsin Herd en tête de la Conférence Est (33 victoires-10 défaites) et les Salt Lake City Stars, leaders de la Conférence Ouest (30 victoires-12 défaites). Quant aux trophées individuels, ils seront annoncés dans les semaines à venir. Pour le reste du calendrier, la G-League devrait se caler sur celui de la NBA et proposer des camps d'entraînement et une reprise de la saison 2020-21 qui coïncideront avec la Grande Ligue. Le grand patron de la G-League, Shareef Abdur-Rahim a exprimé ses regrets et félicité l'ensemble des acteurs de la Ligue pour leur travail :
La décision d'annuler le reste de la saison nous pèse lourdement, mais nous reconnaissons que c'est le chemin le plus approprié à suivre pour notre ligue. J'exprime ma sincère gratitude aux joueurs et aux entraîneurs de la G-League pour avoir tout donné à leurs équipes et à leur public cette saison. Quant aux fans, je les remercie et j'ai hâte de reprendre le jeu pour la saison 2020-2021.