Kareem Abdul-Jabbar n'a toujours pas digéré les propos de LeBron James

Kareem Abdul-Jabbar n'a toujours pas digéré les propos de LeBron James

Kareem Abdul-Jabbar - Los Angeles Lakers - Milwaukee Bucks - LeBron James - Michael Jordan - Larry Bird - Magic Johnson - Oscar Robertson

N’apparaissant pas au Mont Rushmore de LeBron James, Kareem Abdul-Jabbar dit qu'il n'est pas vexé, mais on sent que le géant des Lakers et des Bucks garde une certaine rancune.

Sur le Mont Rushmore de LeBron James, on peut voir le visage de Michael Jordan et Larry Bird et de son rival éternel Magic Johnson, et enfin celui d'Oscar Robertson.

 

Kareem Abdul-Jabbar, meilleur marqueur de l'histoire de la NBA, n'a pas tellement apprécié son oubli, et aussi celui de sa génération et la précédente avec Wilt Chamberlain, Bill Russell ou encore Elgin Baylor. Même si depuis il s'est calmé après avoir dit à LBJ de faire ses devoirs, Abdul-Jabbar en a remis une couche :

"LeBron James a dit comme quoi il était plus que jamais le meilleur, mais il n'a jamais vu le jeu de Wilt Chamberlain. S'il avait vu, il ne dirait pas cela. Lorsqu'il commencera à marquer 55 points par match, alors je pourrais peut-être l'écouter. Je ne cherche pas à rabaisser LeBron. Il est génial. Il est le meilleur joueur de son époque, mais il n'a pas vu Bill Russell jouer. Lorsque son équipe gagnera huit championnats de suite, peut-être que je vais le comparer à Bill Russell."

Mais sûr que LBJ ne pourra jamais terminer une saison à plus de 50,4 points par match comme l'a fait Chamberlain lors de la saison 1961-1962, et bien entendu qu'il ne pourra pas reporter six autres trophées de rang avec la même équipe. Mais d'un côté les exploit des Chamberlain, Russell et Abdul-Jabbar s'expliquent en grande partie par leurs tailles immenses, ce qui était rare à l'époque.

 

Ensuite vouloir toujours comparer le jeu actuel et le passé est le passe-temps préféré des joueurs en manque de reconnaissance. C'est très souvent le cas pour Charles Barkley, et Abdul-Jabbar aime bien ce genre de comparatif qui ne sert à rien. La preuve de la futilité de ce travail de comparaison, Bill Russell, Chamberlain et Abdul-Jabbar ont commencé leurs carrières (et même finit pour les deux premiers) sans la ligne des trois points, un point qui totalement changé la physionomie du jeu et les stratégies. 

 

Mais LeBron James a peut-être l'occasion de faire taire le légendaire pivot en remportant trois autres trophées de MVP, soit un de plus que Kareem Abdul-Jabbar. Pourquoi le mont Rushmore n'a pas sept visages ?