Alors qu'un journaliste lui demandait s'il faisait du duel avec Terry Rozier une affaire personnelle, Eric Bledsoe a répondu, par deux fois, qu'il ne voyait pas de qui il s'agissait. De son côté, Terry Rozier n'a pas souhaité commenter les propos de son vis-à-vis, arguant qu'il ne voulait pas ajouter de l'huile sur le feu.
Ces déclarations interviennent dans un contexte compliqué pour le meneur de Milwaukee, arrivé de Phoenix au début de la saison pour soulager Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton offensivement.
En effet, dans cette série, Bledsoe est maladroit (9/25 aux tirs sur les deux matches) mais aussi et surtout, il est pour le moment incapable de faire déjouer Terry Rozier, qui n'a perdu aucun ballon sur les deux rencontres, en ajoutant 23 points à chaque fois.
Si l'ancien des Suns est actif au rebond (7 en total dans le match 2), les Bucks attendent de lui qu'il pèse plus en attaque, notamment à la finition, pour pouvoir multiplier les menaces. Pour Milwaukee, l'agressivité est aussi un problème majeur à régler, comme le reconnaît l'entraîneur des Bucks Joe Prunty :
Ils ont joué plus dur que nous dès le début.
Et d'ajouter :
On a commencé le match avec 7 balles perdues, presque comme au premier match […] Il y a beaucoup de petites choses qui nous pénalisent donc on va se regrouper et penser aux deux prochains matches à domicile.
Les Milwaukee Bucks doivent impérativement se relancer à la maison s'ils veulent exister dans cette série. Giannis Antetokounmpo a besoin de solutions, notamment extérieures. Gageons que les propos de Bledsoe l'obligeront à monter d'un cran en termes d'agressivité et d'impact.