Tristan Thompson : rester pour mieux partir ?

Le dossier n'est toujours pas réglé et il semble de plus en plus proche du cas Greg Monroe : accepter une seule année pour mieux partir de Cleveland.

Tristan Thompson n'est toujours pas assuré de pouvoir continuer avec les Cleveland Cavaliers les saisons prochaines si la franchise de l'Ohio ne s'accordent pas sur la durée et le montant de sa prolongation. 

 

En effet, c'est le point le plus délicat du dossier Thompson. Le camp de l'intérieur cherche évidemment le maximum possible, c'est-à-dire cinq ans et 80 millions de dollars à la clé, mais les Cavaliers sont aussi soumis aux exigences financières de la ligue et malgré l'augmentation de la luxury tax, les Cavs sont déjà dans le rouge. 

 

Du coup, le dossier traîne depuis des semaines et de nouveaux scénarios inquiétants commencent à émerger. En effet, The Cleveland Plain Dealer explique que Thristan Thompson serait finalement susceptible d'accepter la qualifying à hauteur de 6,8 millions de dollars, lui permettent ainsi de se libérer de toutes contraintes contractuelles avec les Cavaliers et ainsi aller chercher le maximum ailleurs, au moment où la luxury tax pourrait grimper à près de 100 millions de billets verts.

 

Un scénario donc similaire à ce qu'a vécu Detroit récemment avec Greg Monroe. Ce dernier a finalement accepté sa qualifying offer pour être libre de tout contrat et ainsi s'engager sans contrainte et sur plus long terme avec Milwaukee. Monroe n'a pas voulu prendre de risque de s'engager plus longuement avec les Pistons, car ces derniers étaient prêts à s'aligner sur n'importe quelle offre extérieure, clouant sur plusieurs saisons l'intérieur. C'est le même cas apparemment pour Thompson, d'autant que ce dernier doit vivre dans l'ombre de la notoriété de Kevin Love.

 

L'autre scénario possible est celui d'Eric Bledsoe qui a finalement fait traîner les choses pour avoir gain de cause à la fin avec les Suns. Phoenix le paye probablement aujourd'hui, car cette prolongation de contrat et le recrutement qui s'est fait autour a eu raison de Goran Dragic qui cherchait mieux et des frères Morris qui tombent de plus en plus dans le navrant et le détestable.