Brandon Ingram au buzzer, OKC continue sa descente en enfer

Entre deux équipes jeunes et talentueuses développant un basket offensif attractif, les Lakers s'imposent contre les Sixers malgré l'hostilité du public envers Lonzo Ball. OKC continue sa descente aux enfers. Houston et Washington s'imposent logiquement.

Brandon Ingram inscrit le tir de la victoire pour faire tomber les Sixers ! Cette nuit, les jeunes Lakers, sur une action décisive menée par Lonzo Ball, s'imposent 107 à 104. L'ambiance était électrique cette nuit dans la salle de Philadelphie. Le public s'est montré complètement hostile envers Lonzo Ball et sa famille. Elément important, son père était présent pour assister à la rencontre.Mis en avant par les nombreuses caméras présentes dans la salle, il a attisé la rancoeur des fans des Philly. Ces derniers n'ont cessé de le huer durant toute la partie. LaVar Ball n'a rien fait pour éteindre la polémique à force de célébrations exagérées en tout genre. Son deuxième choix de draft de fils eut le droit au même traitement. Dès lors qu'il touchait le ballon, l'ambiance était lourde, ponctuée de huées et de cris... Cela n'a pas empêché le jeune joueur de trouver Brandon Ingram seul dans le corner après un drive joué de main de maître dans les dernières secondes de la rencontre pour faire taire la salle... Il s'est bien rattrapé de sa dernière prestation face à cette même équipe durant laquelle il avait terminé avec une ligne de statistiques excécrables (2 points/5 rebonds/2 passes). Durant les trois premiers quart-temps de la rencontre, même s'il s'est fait bouger par Ben Simmons, le meneur de jeu a tenté de faire oublier ce non-match. Juste dans ses choix, à l'affût sur les lignes tout en ne laissant pas sa part aux chiens au rebond et au contre, le jeune joueur confirme qu'il a du talent plein les mains. Durant ces trois quart-temps, les Lakers ont déroulé leur basket, prenant jusqu'à seize points d'avance (71/55), profitant du bon passage en sortie de banc de Julius Randle (16 points). Le duel opposant Ben Simmons (12 points/13 rebonds/15 passes) à Brandon Ingram (21 points/7 rebonds/6 passes) était également scruté par les observateurs n'ayant pas oublié qu'il s'agit des deux premiers choix de la draft 2016. Auteur du tir de la victoire, Ingram réalise une nouvelle prestation solide sur le plan offensif, preuve en est de ses progrès accomplis durant l'été. Le score n'était plus que de 79 à 70 avant de disputer le dernier quart-temps. Joel Embiid (33 points/7 rebonds/6 passes/5 contres) a remis son équipe sur de bons rails. Dominateur, l'intérieur s'est réveillé (bien secondé par Ben Simmons) pour faire fondre l'écart au score entre les deux équipes. Etouffante et passionnante, tels sont les deux adjectifs convenant au mieux à cette fin de rencontre. Rishaun Holmes (13 points/6 rebonds), suppléant d'un Dario Saric blessé à l'entraînement, égalisera à 101 partout, tout comme Embiid pour les ramener les siens dans le match à 104/104. La dernière action du match avec un tir inscrit par Ingram à 0.8 seconde du terme de la rencontre restera l'action du match. Malgré la nette domination de son adversaire direct, auteur d'un nouveau triple double, du à un avantage physique certain (2m08 pour Ben Simmons), c'est bien Lonzo Ball qui repart avec la victoire.

 

Est-ce déjà l'effet Jahlil Okafor aux Nets ? Hier soir, l'équipe de Brooklyn a récupéré l'intérieur des Sixers ainsi que Nick Stauskas tout en lâchant l'inusable Trevor Booker et coupant Sean Kilpatrick. Privé de leur intérieur rebondeur (et qu'Okafor n'est pas inscrit pour la rencontre), on pouvait craindre pour les joueurs de Brooklyn avec la réception d'une équipe du Thunder en forme. Il n'en a rien été. En s'imposant 100 à 95, ils font retomber leurs adversaires dans leurs travers. Pour le premier match de Brooklyn dans le cadre de leur tournée au Mexique, ils s'imposent contre OKC, privé de Paul George. L'homme de cette grande victoire ? Caris LeVert ! Responsabilité au poste de meneur de jeu en l'absence de Jeremy Lin et D'Angelo Russell, le joueur, formé à l'arrière, ne cesse de progresser. Cette nuit, il a profité des nombreuses fautes de Spencer Dinwiddie pour obtenir davantage de temps de jeu (21 points/10 passes/5 rebonds). En défendant fort sur Russell Westbrook (31 points/8 rebonds/6 passes), tout en aidant ses camarades en difficulté en défense, le joueur de 23 ans rappelle qu'il existe au sein du microcosme de la NBA. C'est durant le dernier quart-temps que les Nets ont construit leur victoire alors que le jeu du Thunder s'est délité au fil du match. En effet, cette équipe a compté jusqu'à 15 points d'avance durant la première mi-temps. Malgré cet avantage, ainsi qu'un talent supérieur, la fin de match calamiteuse proposée par Russell Westbrook a plombé les espoirs d'une équipe qui ne possède pas une véritable identité. Ni Carmelo Anthony (11 points à 5/20 aux tirs), trop maladroit, ni Steven Adams (12 points à 6/13 aux tirs/15 rebonds), trop peu servi, n'ont pu servir de relais à leur meneur. Quand Kyle Singler (9 points) obtient 23 minutes de jeu, c'est inquiétant... A l'inverse, le collectif de Brooklyn a fait la différence avec cinq joueurs a plus de dix points dont l'étonnant Tyler Zeller (11 points/8 rebonds), responsabilisé faute d'intérieurs sur la liste de match. C'est la troisième victoire de Brooklyn lors des quatre derniers matchs. Cette équipe présente un bilan intéressant (10 victoires/14 défaites) ainsi qu'un beau fond de jeu mis en place par Kenny Atkinson.

 

Les Rockets se sont finalement très bien sortie sortie du supposé piège représenté par le Jazz, défait pour la seconde (112/101) fois consécutive malgré le retour de Rudy Gobert. Leur jeu offensif, trop statique et stéréotypé, la faute à l'absence de joueurs offensifs d'envergure, a souffert de la comparaison par rapport à celui de Houston. Tout n'a pas si mal débuté, malgré deux pertes de balle rapides de Rudy Gobert (6 points/9 rebonds/5 balles perdues). Joe Ingles (11 points/4 rebonds/4 passes), bien aidé par Thabo Sefalosha (14 points/5 rebonds) se démènent pour prendre l'avantage au score durant le premier quart-temps mais les Rockets prennent l'avantage dès qu'ils accélèrent le rythme, à l'image du très bon passage de Ryan Anderson (23 points/6 rebonds). Au début du deuxième quart-temps, le Jazz parvient à reprendre l'avantage au score (36/34). Ce sera la dernière fois de la rencontre, le jeu pratiqué par les hommes de Mike D'Antoni pose des problèmes à l'une des meilleures défenses du pays. Trevor Ariza (10 points)est l'instigateur d'un 10/0 passé à leurs adversaires. Le Jazz est alors définitivement dépassé. Chris Paul (18 points/13 passes/9 rebonds) sert le caviar. James Harden (29 points) et Clint Capela (8 points/7 rebonds) en profitent. Malgré le nouveau bon match de Donovan Mitchell (26 points/4 rebonds/4 passes), la menace offensive du Jazz n'est guère crédible face à des Rockets en mission. En deuxième mi-temps, l'écart continue à se creuser avant que ne débute le garbage time. Le bilan est l'équipe face à Utah qui entame un road trip de 12 jours et de six matchs à jouer.

 

Bradley Beal inscrit 34 points dans la victoire de Washington contre les Suns (109/99), privés de Devin Booker blessé à l'aducteur et absent de deux à trois semaines. En première mi-temps, l'arrière a confirmé qu'il était la principale menace de son équipe avec de véritables responsabilités ballon en main (en l'absence de John Wall). Aux côtés de Markieff Morris (21 points), face à une équipe des Suns sérieuse mais privée de son leader, les joueurs de la capitale prennent l'avantage au score. Durant le deuxième quart-temps, les joueurs de Phoenix se sont accroché. Symbole de cet état d'esprit, Marquese Chriss (11 points) qui contre une tentative de dunk d'Otto Porter Jr. (4 points) TJ Warren (23 points/8 rebonds) permet aux siens d'espérer que ce soit à la pause (57/52) ou à l'entame du dernier quart-temps. Intronisé dans le cinq majeur en l'absence de Booker, Josh Jackson (10 points) n'a pu que constater que posséder un physique de mamouth ne suffisait pour percer en NBA. Son jeu est à polir tout comme celui de Mike James (4 points à 1/9 aux tirs), qui a enfin signé son contrat. En fin de rencontre, les Suns ont eu plusieurs fois l'opportunité de revenir, après un dunk d'Alex Len (7 points/8 rebonds) ramenant le score à 98/96, mais ils échoueront dans cette quête. Ils s'avoueront vaincus sur un panier de Ian Mahinmi (10 points/8 rebonds) à plus de deux minutes du terme de la rencontre, alors que l'écart s'est inexorablement creusé (107/96).

 

 

Philadelphia Sixers 104 – 107 Los Angeles Lakers

Phoenix Suns 99 – 109 Washington Wizards

Brooklyn Nets 100 – 95 Oklahoma City Thunder

Utah Jazz 112 – 101 Houston Rockets

 





 

 

Game Winner pour Brandon Ingram
Duel de rookies, Lonzo Ball vs Ben Simmons