Sterling gagne contre la NBA

Sterling gagne contre la NBA

Donald Sterling - Los Angeles Clippers - Steve Ballmer - Grant Hill - Magic Johson

C'est un record de dollars pour une franchise sportive puisque Steve Ballmer deviendra le prochain propriétaire des Clippers pour 2 milliards de dollars.

L'ancien PDG de Microsoft n'est pas parvenu à faire revenir une franchise à Seattle, mais Steve Ballmer se console en devenant le prochain propriétaire des Clippers.

 

Selon les informations de Yahoo Sports et de Forbes, Ballmer a trouvé un accord de principe avec le clan Sterling pour une transaction qui s'élèverait à près de 2 milliards de dollars. Les Clipp's ont été achetés une dizaine de millions de dollars en 1981 et les Sterling viennent de faire une transaction historiquement élevée pour une franchise sportive. Si Donald Sterling, à l'origine des propos xénophobes qui lui a valu une vente quasi-forcée de sa franchise, ne peut plus prendre de décision, c'est son épouse qui a conclu cet accord avec Ballmer et qui s'est dit heureuse de céder sa place à un propriétaire qui saura prolonger un travail long de 33 ans.

 

Donald Sterling est jugé inapte mentalement à prendre la moindre décision, mais c'est bien lui qui a malheureusement gagné la bataille face à la NBA. Cette affaire de racisme a profondément choqué le monde de la NBA et les USA. Du coup, de nombreuses célébrités et des grandes richesses californiennes se sont précipités pour reprendre les Clippers.

 

Si l'intention est noble, celle-ci a eu des effets pervers puisque c'est Sterling qui a pu faire monter en flèche la valeur de sa franchise. En janvier dernier, avant l'affaire Sterling, Forbes avait évalué la franchise à 575 millions de dollars. Les enchères ont gonflé avec le groupe de Grant Hill qui proposait 1,6 milliard de dollars et le groupe de Magic Johnson avec 1,2 milliard de dollars. Et que dire des célébrités comme Oprah Winfrey, P.Daddy, Larry Ellison ou encore Frankie Muniz et les rumeurs concernant Yao Ming.

 

Au final, les 2,5 millions de dollars d'amende, que Sterling refuse toujours de payer, représentent un dollar symbolique dans un business qui a encore une fois pris le dessus sur la morale. D'un autre côté, la NBA se réjouit de pouvoir évacuer cette affaire nauséabonde, mais elle en sort très affaiblie.