WNBA free agency 2020 : Seattle Storm

WNBA free agency 2020 : Seattle Storm

Seattle Storm

Avec l'accord trouvé pour le nouveau CBA en WNBA, la free agency a officiellement commencé ce lundi 10 février. Inside Basket va faire une analyse succincte de la situation actuelle des différentes équipes. Aujourd’hui, place au Storm de Seattle.

Update : Le Storm a effectué un trade pour récupérer Morgan Tuck et le 11ème choix de la draft du Conneticut Sun en l'échange de son septième choix de draft.

  • Quelques éléments-clés

Joueuses sous contrat : Natasha Howard ; Crystal Langhorne ; Alysha Clark ; Jewell Loyd ; Sami Whitcomb ; Jordin Canada ; Ezi Magbegor ; Mercedes Russell ; Breanna Stewart

Cap space : environ $475 000

Free agent notable : Sue Bird (Unrestricted Free Agent)

 

  • Quelles sont les ambitions de l’équipe ?

 

La blague est facile à faire mais il faut le dire, la saison 2019 ressemblait au calme avant la tempête qui arrive pour 2020. Bon, un calme très relatif quand même. Après un titre WNBA glané en 2018, le Storm n’avait pas des attentes bien élevées en 2019 du fait des blessures de Breanna Stewart et de Sue Bird pour l’intégralité de la saison. Malgré tout, l’équipe de Seattle n’a pas perdu de son identité ni de sa qualité de jeu. Natasha Howard a explosé et remporté le titre de meilleure défenseure de l’année, bien entourée par un groupe homogène et battant qui s’est fait battre avec les honneurs au premier tour des playoffs. L’objectif pour 2020 est clair et non dissimulé : Seattle est là pour récupérer ce qui leur revient de droit. Ni plus, ni moins.

 

  • La priorité : Combien vaut Sue Bird ?

 

Rassurons tout de suite les fans du Storm : Non, il n’y a aucune raison pour que Sue Bird s’en aille. Si la joueuse s’était sérieusement posé la question il y a quelques années, l’arrivée de Breanna Stewart lui a définitivement donné l’envie de rester et on ne la voit pas partir de sa franchise de toujours alors que l’équipe et l’une des favorites pour le titre et que sa femme joue dans l’équipe de football du Seattle Reign. En revanche, cela n’empêche pas que son cas ne pose pas de problème au front office du Storm. La malheureuse blessure de Stewart l’année dernière aura eu « l’avantage » pour le Storm de ne pas devoir la payer et donc de l’avoir encore sous contrat en 2020. Sous le nouveau CBA, avoir une joueuse telle que Breanna Stewart à moins de 100 000 dollars pour encore un an tient presque du vol. Ceci laisse un an au Storm pour voir comment Stewie reviendra de sa blessure pour décider de lui offrir ou non le contrat max qu’elle mérite si elle revient à son meilleur niveau.

 

Sachant ceci, venons-en au cas Bird : à 39 ans, Sue ressort d’une saison blanche. Avec le septième choix de la prochaine draft, le Storm n’aura que deux spots à combler dans son effectif pour un budget de 400 000 dollars environ. De quoi offrir un beau pactole à Sue Bird et à une autre joueuse lors de la free agency. Mais là encore il faut voir les choses sur le long terme : à quel niveau va-t-elle revenir ? Combien de temps veut-elle encore jouer alors que la free agency 2021 verra de très beaux noms sur le marché et aussi beaucoup d’autres joueuses du Storm? La franchise étant très bien gérée depuis quelques années, le front office doit déjà avoir beaucoup de réponses à ces questions, et Bird ne nous donnera des indications plus précises à ce sujet qu’après les JO 2020. Un scénario possible : le Storm offre à Sue Bird un contrat d’un an au salaire maximum ($215 000) pour les loyaux services rendus afin de se laisser un an et voir jusqu’où va cette équipe. Ou si le Storm arrive à attirer une bonne joueuse disponible sur le marché, alors Bird accepterait peut-être de diminuer la valeur de son contrat.

 

  • Et pour le reste ?

 

Des bonnes affaires, le Storm en fait déjà: Sami Whitcomb et Jordin Canada au salaire minimum pour encore respectivement un et deux ans, Alysha Clark pour $88 000 en 2020, c’est plutôt agréable en terme de rapport qualité/prix. En comptant le contrat de Bird et le pick de draft, le Storm n’aura plus qu’une joueuse à ajouter à son roster. Le groupe étant déjà bien complet avec de bonnes role players, le Storm va peut-être chercher à être agressif pour voir quel gros nom il peut attirer. S’il n’y arrive pas, alors il n’y aura pas grand-chose à faire. Le Storm aura une grosse free agency à gérer en 2021 mais l’inconnue laissée par le retour de blessure de Stewart va empêcher la franchise de monter des trades pour préparer l’avenir sur le long terme.