WNBA free agency 2020 : Atlanta Dream

WNBA free agency 2020 : Atlanta Dream

Atlanta Dream - Angel McCoughtry

Avec l’accord trouvé pour le nouveau CBA en WNBA, la free agency commencera officiellement le 10 février. Inside Basket va faire une analyse succincte de la situation actuelle des différentes équipes. Aujourd’hui, place au Dream d’Atlanta.

  • Quelques éléments-clés

 

Joueuses sous contrat: Jessica Breland ; Nia Coffey ; Monique Billings ; Tiffany Hayes ; Renee Montgomery ; Brittney Sykes ; Maite Cazorla ; Elizabeth Williams ; Marie Gülich

Cap space: environ $520 000

Free agent notable: Angel McCoughtry (Unrestricted Free Agent)

 

  • Quelles sont les ambitions de l’équipe ?

 

Où va le Dream ? Telle est la question que tout le monde se pose. L’équipe d’Atlanta a enchainé une saison 2018 prometteuse avec en prime le titre de coach de l’année pour Nicki Collen, et une saison 2019 catastrophique pour finir à la dernière place du classement et « seulement » le quatrième choix de la prochaine draft. Donc sur quel pied faut-il danser ? Faut-il penser que la saison 2019 était une saison sans? Ou au contraire que celle de 2018 en était une exceptionnelle ? Nul doute que la grosse blessure d’Angel McCoughtry aura fait beaucoup de mal à l’équipe et que c’est probablement un facteur majeur de la différence aperçue entre les deux saisons, mais cela n’explique pas tout. Avec un choix de draft quand même assez élevé et beaucoup de joueuses sous contrat, qui sont de valeur relativement faible quand on regarde le nouveau CBA, le Dream aura assez de cap et d’arguments pour attirer un gros poisson lors de la free agency. Et si cela arrive, Atlanta pourra se remettre à rêver.

 

  • La priorité : Quid du dossier Angel McCoughtry ?

 

Rien n’est simple en Géorgie. Après avoir été écartée des terrains pendant un an à cause d’une blessure au genou Angel McCoughtry, 33 ans, est unrestricted free agent. La grande question est donc de savoir s’il est possible de revenir à un bon niveau après une telle blessure à son âge. Celle qui tournait encore à 16,5 points et 6 rebonds par match en 2018 s’était distinguée comme l’un des éléments clés du Dream, son absence lors de la saison 2019 ne faisant que confirmer ceci.

 

Grosse ombre au tableau du Dream concernant ce dossier, un tweet assez énigmatique qui pourrait tout et ne rien dire. Est-ce un adieu à Atlanta suite au changement de salle où jouera le Dream en 2020 ? Ou est-ce un adieu à la franchise ? A 33 ans, McCoughtry a tout gagné sauf un titre WNBA et il est peu probable de voir un contender offrir un contrat sur plusieurs années à une joueuse de plus de 30 ans qui ressort d’une aussi longue indisponibilité. Dans ce cas, que va-t-elle faire ? Profiter du nouveau CBA pour aller chercher un beau contrat sur quelques années pour bien finir sa carrière, quitte à laisser de côté ses chances de gagner un titre? Ou alors accepter un contrat moins juteux mais se donner les chances d’aller chercher un titre et de prouver qu’elle en a encore dans le réservoir ?

 

 

L’avantage d’Atlanta dans cette histoire c’est que la franchise a supervisé la rééducation de sa joueuse et qu’elle est donc la plus à même de juger comment McCoughtry va revenir. Le deuxième avantage c’est que le Dream a du cap à revendre. On ne connait pas encore les termes du nouveau CBA, mais on peut spéculer et s'imaginer que les nouveaux contrats rookies des tops choix de draft se tiendront vers les 75 000 dollars (le contrat rookie actuel s’élevant à 50 000 dollars pour le premier choix de draft).  Avec déjà 9 joueuses sous contrat et un dixième spot qui sera pris par une rookie draftée, dans une équipe qui aura fait ses preuves par le passé, le Dream aura plus ou moins 400 000 dollars en stock pour combler deux spots, ce qui laisse largement de quoi être attrayant sur le marché des agents libres et des transferts. Finalement, Atlanta a la balle dans son camp mais peu importe la décision que prendra la franchise sur le dossier Mc Coughtry, il ne faudra pas trainer car il serait dommage de laisser passer une telle occasion de signer une grosse joueuse.

 

  • Et pour le reste ?

 

Vu que beaucoup de joueuses sont encore sous contrat, le Dream n’a probablement pas envie de se séparer de ses contrats acquis sous l’ancien CBA. Atlanta voudra attirer du monde et en fonction des joueuses qui signeront là-bas (ou pas), le Dream aura tout le luxe de faire les ajustements qu’il souhaite sur le marché des transferts. On peut donc s’attendre à ce que le Dream soit sur tous les fronts, ce qui promet une intersaison très intéressante du côté de la Géorgie.